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chômage

  • Un RMIste sur trois n’est pas inscrit à l’ANPE...

    Une étude fait apparaître qu’un RMIste sur trois seulement est inscrit sur les listes de l’ANPE (338.800 sur 1.067.700). Et l’étude est digne de foi : elle émane de l’Observatoire de l’ANPE.

    Or, par définition, les RMIstes sont au chômage.

    Faut-il rappeler que ce sont les statistiques de l’ANPE qui donnent les « chiffres du chômage » ? En novembre, Martin Hirsch avait explicitement avoué que s’il y a si peu de RMIstes inscrits à l’ANPE, c’est qu’« on leur demande de ne pas s’y inscrire pour ne pas alourdir les statistiques ». Mais il était largement en dessous de la réalité : il parlait de la moitié des RMIstes...

    En outre, les effectifs de RMIstes inscrits à l’ANPE sont en baisse, notamment en raison... de « la forte hausse des du nombre de bénéficiaires de contrats aidés ».

    Mais seules trois sorties de l’ANPE sur dix correspondent à une « reprise d’emploi » (aidé ou non). Car les « motifs de sortie d’ordre administratif » (en clair, les radiations) sont plus courantes (sic) pour les RMIstes...

  • Baisse du chômage et hausse du « sous-emploi »...

    Au troisième trimestre, le taux de chômage est descendu en dessous de 8%, à 7,9%, et le gouvernement s’en félicite bruyamment, jusqu’à prétendre qu’on est sur la voie du plein emploi en cinq ans, comme l’a promis Sarkozy...

    Il y aurait donc 2,2 millions de chômeurs « au sens du BIT ». L’INSEE précise toutefois que si l’on ajoute les personnes souhaitant travailler, mais n’étant pas immédiatement disponibles, ou n’ayant pas effectué de « démarches actives de recherche d’emploi », leur nombre dépasse 2,8 millions.

    L’INSEE ajoute encore qu’au cours de ce trimestre 1,4 million de personnes étaient en situation de sous-emploi : travaillant à temps partiel subi ou en chômage technique. Ce qui représente désormais 5,6% des personnes ayant officiellement un emploi.

    La part des personnes en sous-emploi « augmente depuis début 2006, soit depuis le début de la baisse du chômage »...

  • Revoilà le taux de chômage

    L’INSEE a refait son enquête emploi et redonne le taux de chômage au sens du BIT. « Le taux de chômage est désormais établi à partir d’une définition qui le rapproche des statistiques européennes », et n’est « pas comparable » à la série provisoire publiée pendant la campagne présidentielle qui était basée sur une extrapolation « fragile »...

    Donc, le taux de chômage a été de 8,8% en 2004, 2005 et 2006 (sic), mais il a atteint 9,1% au premier trimestre de 2006 avant de baisser régulièrement jusqu’à 8,1% au deuxième trimestre de 2007.

    Ah bon...

  • Les « chiffres » du « chômage »

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE a baissé de 1,4% en septembre pour atteindre 1,94 millions. Christine Lagarde se félicite de la « poursuite de la baisse du chômage » qui « s’est confirmée au troisième trimestre ».

    Le taux de chômage au sens du BIT (le seul qui ait un sens au niveau international) sera communiqué le 12 novembre. On se souvient que selon le rapport IGF-IGAS la baisse du chômage est surestimée d’environ 20%.

    L’OFCE pointe « les dangers » de « ne commenter tous les mois que l’évolution des demandes d’emploi en fin de mois, au risque de l’identifier à celle du chômage, sans attendre le chiffre (désormais) trimestriel du BIT ». En l’absence de ce chiffre, « le citoyen se focalise sur les statistiques de l’ANPE qui donnent une mauvaise image du chômage », car elles sont « toujours susceptibles de connaître une évolution biaisée par des changements dans la gestion des demandeurs d’emploi ». Comme c’est joliment dit...

  • Les chiffres du « chômage »

    Mauvaise nouvelle pour le gouvernement : le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE a augmenté de 0,6% en août.

    L’intérêt de la polémique sur les chiffres du chômage, engagée depuis Noël dernier par les cadres mêmes de l’ANPE et de l’INSEE, est qu’on ne parle plus du nombre des « chômeurs » mais du nombre des personnes inscrites à l’ANPE, ce qui est un notable progrès. Même si ces chiffres sont eux-mêmes toujours sujet à caution.

    Le gouvernement a décidé de ne plus publier en même temps le taux de chômage au sens du BIT, qui était trop manifestement manipulé, et qui ne correspondait plus en fait à aucune réalité depuis que l’enquête emploi avait été mise sous le coude en raison de ses trop mauvais résultats. Désormais, ce taux, qui seul permet les comparaisons internationales, sera publié tous les trimestres.

    Mais quel taux, tant que l’enquête emploi n’a pas été refaite et validée ? Eh bien le gouvernement a décidé d’adopter le mode de calcul suggéré dans le rapport des inspections des finances et des affaires sociales, qui concluait que la baisse du chômage au sens du BIT était surestimée d’environ 20%. En bref, il faudrait ajouter 0,8 point au taux publié pour obtenir un taux plausible. C’est en fait ce que dit l’office européen Eurostat, qui en l’absence de chiffres sérieux fournis par la France (seul pays de l’UE dans ce cas...), a estimé que le taux de chômage en France devait être supérieur de 0,8 point à ce que dit le gouvernement français. Mais il ne s’agit pas d’un calcul, il s’agit d’une estimation !

    On verra dans deux mois (normalement) ce que le gouvernement nous sortira comme taux de chômage, et si les résultats de l’enquête emploi, qui avaient été promis pour l’automne, auront permis d’y voir plus clair...

  • Chiffres du chômage : on annonce la transparence...

    Le gouvernement a confié une mission à l’Inspection générale des finances, à l’Inspection générale des affaires sociales, avec le concours de l’Inspection générale de l’INSEE, « afin de dresser un état des lieux des concepts et méthodes d’évaluation en vigueur, d’en apprécier la fiabilité et, le cas échéant, de formuler des propositions » sur les modalités de calcul des chiffres du chômage. Car, comme le dit le communiqué de Matignon à propos de la « grande diversité » des sources statistiques (c’est-à-dire de leurs contradictions), « la période récente a montré que cela nuisait à leur lisibilité ». Sic. Surtout quand on refuse de publier l’enquête emploi de l’INSEE... La mission permettra de « faire toute la transparence sur les chiffres du chômage », affirme Matignon. Mais il est permis d’en douter, quand on voit de quelle façon alambiquée on présente la manipulation des chiffres, devenue si voyante au premier trimestre qu’il faut bien faire quelque chose pour sortir de cette situation devenue intenable. Le rapport doit être remis fin juillet.

  • Le chômage beaucoup plus haut

    Selon une étude de l’OFCE (observatoire français des conjonctures économiques), il y a bien eu une baisse du chômage depuis la mi-2005, mais beaucoup plus faible que ce qu’annoncent mois après mois les statistiques gouvernementales. La baisse réelle serait de 1,1 point sur deux ans.

    On sait que l’enquête emploi 2006 de l’INSEE, qui sert de base au calcul pour le taux de chômage au sens du BIT, a été rejetée pour cause « d’incertitudes techniques », et qu’elle doit être refaite pour être publiée à l’automne. Selon l’OFCE, les résultats de cette enquête ne semblent pas « moins satisfaisants en 2006 qu’au cours des années précédentes », car ils sont « en ligne » avec l’évolution de la population active et des créations d’emplois.

    De ce fait, l’estimation définitive du taux de chômage pour 2006 sera « probablement très proche » du résultat de l’enquête emploi de l’INSEE qui a été rejetée, à savoir un taux de 9,8%, taux stable par rapport à 2005... Et il faudra réviser en forte hausse le taux annoncé pour avril 2007 : de 8,3% à environ 8,9%...

    C’est donc bien pour cacher la réalité aux Français que l’enquête emploi de l’INSEE a été rejetée. Il fallait que le gouvernement mente aux Français jusqu’aux élections, afin que les citoyens croient à la baisse du chômage, et que M. Borloo puisse continuer à être ministre...

  • Le Pen et les chiffres du chômage

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy avait une bonne occasion de montrer la « rupture » en suspendant la publication des chiffres du chômage, désormais contestés par tous les économistes et statisticiens, y compris ceux du ministère de l’emploi.

    Mais il a laissé ce ministère publier des chiffres dont tout le monde sait désormais qu’ils n’ont plus aucun sens, mais qui lui servent sur le plan électoral.

    En fait de rupture, il s’inscrit dans la plus déplorable continuité.

  • Chiffres du chômage : on attend la « rupture »

    Sarkozy avait promis la rupture, mais c’est la continuité que l’on voit, à propos des chiffres du chômage. La continuité dans le mensonge.

    Le ministère de l’emploi a en effet publié, sans sourciller, les chiffres d’avril, alors que chacun sait qu’ils ne correspondent à rien, puisque l’enquête annuelle qui permet de les établir a été reportée en raison des résultats non conformes qu’elle révélait... Pour février, Eurostat avait considéré que le taux de chômage était sans doute de 8,8%, et non de 8,4 comme l’avait annoncé le gouvernement.

    Les statisticiens du ministère ont même fait grève le mois dernier contre la parution de leurs propres chiffres... Aujourd’hui ils organisent des « Etats généraux des chiffres du chômage et de la précarité », et vont encore plus loin en déclarant notamment : « La publication mensuelle d’un chiffre du chômage entretient inévitablement des controverses stériles que les informations disponibles ne permettent pas de trancher. Ce bruit médiatique, qui peut parfois servir la communication gouvernementale, n’apporte rien au débat démocratique qui devrait être organisé dans une plus grande sérénité sur des bases statistiques précises et incontestables. »

    Mais le bruit médiatique qui sert la communication gouvernementale, c’est tout ce que veut Sarkozy...

  • Chômage : la double claque d’Eurostat

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon Eurostat, le taux de chômage en France en janvier n’était pas de 8,4 %, mais de 8,8 %. Et pour l’année 2006 il était de 9,4 %, et non de 9 %.

    C’est une claque retentissante pour le gouvernement, qui se félicitait hier d’annoncer le taux de chômage le plus faible depuis 1983.

    Eurostat utilise la fameuse enquête de l’INSEE, dont la publication a été repoussée... à l’automne. Et l’organisme européen de statistiques précise que non seulement cette enquête est utilisable, mais qu’elle présente « plus de fiabilité » que les chiffres fournis par l’ANPE.

    C’est une deuxième claque retentissante pour le gouvernement.

    Et une double preuve que les chiffres du chômage sont honteusement manipulés.