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La nouvelle opération Chevènement

Dans un sondage IFOP que publie Paris Match, François Bayrou arrive « pour la première fois » devant Jean-Marie Le Pen : Bayrou 12%, Le Pen 10%.

« C’est un non-événement, parce que c’est un événement prévisible dans une tactique électorale que nous avons déjà vécue en 2002 », a remarqué Marine Le Pen interrogée par l’AFP.

C’est en effet la réédition du coup du « troisième homme » de 2002. Le troisième homme, avaient décidé les instituts de sondage, ne pouvait pas être Jean-Marie Le Pen. Ce serait Jean-Pierre Chevènement. Tout fut fait pour accréditer cette idée. Résultat des courses : il obtint 5,3% des voix. Il est vrai qu’entre temps on avait décidé que le « troisième homme » était Arlette Laguiller. Qui fit 5,7%...

On rappellera que l’IFOP est l’institut dont le PDG est Laurence Parisot, présidente du Medef. A une semaine du premier tour de 2002, l’IFOP était le seul institut de sondage à donner moins de 10% des voix à Jean-Marie Le Pen : 9,5%. Et celui qui ne pouvait pas être le troisième homme fut en réalité le deuxième, avec près de 17% des suffrages…

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