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Macron - Page 8

  • Honteux

    Emmanuel Macron sur le référendum du Brexit. Quand le président de la République se mue en ridicule complotiste pour dénigrer un peuple qui vote mal :

    « C’est un référendum qui a été manipulé, manipulé de l’extérieur par beaucoup de ce qu’on appelle aujourd’hui les infox, où on a dit tout et n’importe quoi et maintenant on dit débrouillez-vous et, bilan des courses, on a menti aux gens. Et ce qu’ils ont choisi, c’est pas possible. Après, bon courage pour les représentants de la nation qui doivent mettre en œuvre un truc qui n’existe pas. »

    Au passage, le « truc qui n’existe pas » est un article du traité de l’Union européenne.

  • Ça balance…

    Le Canard enchaîné a révélé que Benalla avait un… quatrième passeport, un « passeport de service » non restitué, et un téléphone crypté secret défense. Auditionné aujourd’hui par le Sénat, le directeur de cabinet de la présidence de la République Patrick Strzoda déclare que Benalla a utilisé « presque une vingtaine de fois » ses passeports diplomatiques depuis son licenciement, et qu’il a obtenu le passeport de service par une note dactylographiée non signée à en-tête du chef de cabinet de l'Elysée…

    Tout cela en dit long sur l’incroyable importance occulte qu’avait Benalla, et sur l’anarchie qui règne à l’Elysée sous le règne de Macron. Et ils viennent nous bassiner avec les valeurs de la République…

  • Insupportable

    Je crois que je n’ai jamais entendu les dirigeants français verser à ce point dans le culte de la République, dans la sacralisation des « symboles de la République ». Chirac allait parfois dans ce sens, mais pas à ce point-là. D’autant que ces jours-ci les propos présidentiels sont répercutés et répétés par nombre de ministres, de députés, et de commentateurs à la botte du pouvoir.

    Il y a très longtemps, à Rome, le 1er janvier, il y avait la messe de l’octave de la Nativité, et il y avait une deuxième messe, ad prohibendum ab idolis, pour l’extirpation de l’idolâtrie. Il faudrait peut-être la rétablir. Car ils font de la République une idole. Devra-t-on bientôt brûler de l’encens devant les bustes de Marianne pour abjurer le crime de « gilet jaune » ?

    Le destin des idoles est d’être renversées, et le destin de l’idolâtrie d’être extirpée.

    C’est dans cette logique idolâtrique que le misérable petit Griveaux appelle les Gilets jaunes des « agitateurs qui veulent l’insurrection ». Et il n’a que la monnaie de sa pièce quand des Gilets jaunes défoncent le portail du ministère qu’il occupe. Ce n’est pas une épouvantable atteinte aux symboles de la République. C’est la réponse du berger à la bergère.

    Le petit Macron dénonce « une extrême violence venue attaquer la République ». Une extrême violence… Celle du boxeur qui boxe un bouclier de gendarme ? Celle de quelques feux de rue ? On appelle quelques bagarres une « extrême violence », alors qu’on vient de commémorer la guerre qui fit 10 millions de morts ?

    Et ils oublient tout à coup que leur République a été imposée par une insurrection, autrement plus violente que la violence des plus excités des Gilets jaunes. Une insurrection contre un ordre vrai, et contre des symboles authentiques.

    L’ineffable Castaner a arrêté son ridicule décompte des manifestants à l’unité près, mais il continue de nier l’évidence. Il y aurait eu 50.000 manifestants samedi dernier, et cela ne représente qu’un peu plus d’un manifestant par commune, donc ça ne représente pas du tout le peuple français. D’abord un rapide décompte des manifestations dans quelques villes selon les chiffres de la police montre qu’on était bien au-delà des 50.000 manifestants sur toute la France (correction en catastrophe du chiffre de 25.000 d’abord annoncé), et surtout le ministre fait toujours semblant de ne pas voir que ces manifestants sont les représentants de millions de Français qui mettent bien en évidence le gilet jaune sous leur pare-brise. On peut lui répondre que les 577 députés, à savoir la trentaine d’entre eux qui siègent réellement, représentent encore beaucoup moins les Français.

    Et enfin, il est tout simplement insupportable d’entendre un gouvernement européiste parler d’atteinte à la démocratie après le déni de démocratie du référendum de 2005, et d’atteinte à la République quand leur République n’est plus qu’une coquille vide dans le contexte de l’Union européenne.

    Sans cesse, la Bible rappelle que les idoles ont des yeux mais ne voient pas, un nez mais ne sentent pas, des oreilles mais n’entendent pas, des mains mais ne touchent pas, des pieds mais ne marchent pas, qu’elles sont totalement impuissantes, et que ceux qui mettent leur confiance en elles leur sont semblables.

    Collecte de la messe ad prohibendum ab idolis dans le sacramentaire gélasien :

    Omnipotens sempiterne Deus, da nobis voluntatem tuam et fideli mente retenere et pia conversatione depromere, ut Ecclesia tua a profanis vanitatibus expiata non aliud profiteatur verbis aliud exerceat actione: per Dominum.

    Dieu tout-puissant et éternel, donne nous de garder ta volonté par un esprit fidèle et de la communiquer par un comportement conforme à la piété, afin que ton Eglise purifiée des vanités profanes ne professe pas une chose par la parole et pratique une autre dans son action.

    Le sens de « vanitas », surtout quand il désigne les idoles, est : non-réalité trompeuse. Ce n’est pas seulement l’Eglise qui doit en être débarrassée.

  • Armée européenne

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    Plusieurs des vieux blindés de la gendarmerie déployés samedi à Paris portaient le drapeau de l’UE (et des deux côtés). Sans doute ces véhicules ont-il servi à l’étranger sous l’égide de l’UE. Mais la gendarmerie nationale aurait pu enlever ces logos pour aller au combat contre les gilets jaunes : le symbole est terrible : l’armée européenne dont rêve Macron est devenue réalité... pour réprimer le peuple de France.

    Une armée du tiers monde : ces véhicules sont des VXB 170 Berliet, marque qui n’existe plus depuis… 1978.

  • L'obscène Macron

    Les internautes qui avaient reproduit sur leur page Facebook la fameuse photo de Macron enlaçant des voyous dénudés aux Antilles ont constaté qu’elle a été censurée.

    Avec cette indication :

    « Votre publication est contraire aux standards de la communauté concernant la nudité et les actes sexuels. »

  • Honte à Macron

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    Cette femme qui chante devant Donald Tump et des dizaines d’autres chefs d’Etat et de gouvernement, invitée par Emmanuel Macron pour célébrer les troupes indigènes qui avaient participé à la Première Guerre mondiale, est Angélique Kidjo.

    Elle est l’égérie des mouvements anti-Trump, et elle avait chanté lors de la manifestation hystérique contre son investiture.

    Angélique Kidjo traite Donald Trump de « tyran » et de « salaud ».

    Et Macron l’invite à chanter devant lui.

    Bravo la diplomatie.

    Et la plus élémentaire courtoisie.

    Qu’on ne s’étonne pas ensuite de la virulence des tweets anti-Macron de Trump… Et sans doute d'une vengeance à venir, aussi légitime que proportionnée.

    Addendum

    Et ce pauvre petit minable arrogant prétentieux de Griveaux ose dire que Donald Trump manque de la décence la plus élémentaire !!! (sous prétexte que ses tweets sont du 13 novembre anniversaire tragique et bla-bla-bla).

  • Macron le Stérile

    Un propos d’Emmanuel Macron en marge de l’Assemblée générale à l’ONU n’est pas passé inaperçu aux Etats-Unis. Il avait déclaré :

    Present me the woman who decided, being perfectly educated, to have seven, eight or nine children.

    Il mettait au défi de lui présenter une femme instruite qui ait décidé d’avoir de nombreux enfants.

    On sait qu’avec notre président, comme avec notre pape (et les lapins), l’insulte vole bas. Mais le propos a conduit à la création d’un hashtag « postcards for Macron » : des cartes postales pour Macron, où des mères de famille nombreuse, diplômées, publient des photos de leur progéniture. C’est assez émouvant, encore plus quand des internautes en profitent pour dire merci à leur grand-mère. Et l’on mesure toute l’ignominie macronienne quand quelqu’un publie la photo de la belle Amy Coney Barret, professeur de droit, qui fait partie de la sélection de Donald Trump pour la Cour suprême.

    Il est intéressant de constater que Amy Coney Barret et son mari ont cinq enfants dont ils sont les parents biologiques, et deux enfants adoptés. Ce qui est une réponse cinglante à Macron (et au pape), car on découvre grâce au fil de Twitter que ce n’est pas un cas isolé : des femmes diplômées adoptent des enfants en plus de ceux qu’elles ont déjà.

  • "Enfant de la République"

    J’ai vu sur BFM la désormais fameuse séquence où l’on voit Emmanuel Macron en compagnie de deux jeunes voyous dénudés à Saint-Martin. La fin de la séquence a été une photo où l’on voit le président de la République tout sourire entre les deux personnages, l’un d’eux avec le pantalon baissé et faisant un « doigt d’honneur ».

    Les réactions n’ont pas manqué, mais on sait qu’avec Macron la démagogie la plus sordide n’a plus de limites. Cette photo n’est pas pire que celle (et la vidéo) de la fête de la musique à l’Elysée.

    Ce qui me choque quant à moi est la réaction de Macron aux critiques :

    « J’aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises. »

    Cela non plus, ce n’est pas nouveau. Je me souviens très bien de la déclaration de Jacques Chirac sur « les filles et les fils de la République ».

    Je ne laisserai jamais passer cette imposture. La république est un régime politique. Elle n’a ni fils ni fille, sauf à en faire une idole. Ce qu’elle est de fait, comme on le voit. Et comme « Marianne » le souligne.

    Quant à la dernière ignominie de la Schiappa, il est inutile de s’y appesantir. Sauf qu’elle s’appuie sur le même propos d’Emmanuel Macron dénonçant des « discours de haine » : «  Il faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu'elle est d'une certaine couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n'y a rien à en tirer. »

  • Benalla dans le texte

    Alexandre Benalla ne voulait pas aller devant la commission d’enquête du Sénat. On lui a gentiment fait remarquer qu’il n’avait pas le choix. Alors il s’est lâché, montrant, sans surprise, toute sa morgue de parvenu :

    Aujourd'hui, on me contraint, envers et contre tous les principes de la démocratie française. (...) Je vais venir m'expliquer devant la commission d'enquête, en tout cas la mission d'information qui s'est vue attribuer les prérogatives d'une mission d'enquête, mais qui n'en a aucun droit, et qui bafoue notre démocratie. Qui la foule de son pied. M. Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis m'impose aujourd'hui de venir devant lui, sinon il m'envoie la police ou la gendarmerie. Je viendrai devant M. Philippe Bas. (...) Et je dirai ce que j'ai à lui dire. (…) Ce sont des petites personnes qui n'ont aucun droit et aucun respect pour la République française et la démocratie. Ces gens-là ne sont pas juges… Ce sont des petites gens, qui n'ont jamais existé dans le paysage politique français et qui aujourd'hui, à travers Benalla, veulent essayer d'avoir le président Macron. Mais ils n'y arriveront pas ! Le Sénat français, qui bafoue les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je vous le dis franchement, j'ai aucun respect pour eux.

    On sait aujourd’hui qu’Alexandre s’appelait « Maroine » quand il était petit. Maroine, ou Marouane (qui est la vraie transcription de l’arabe), ou Marwan en anglais. Ce n’est pas le nom du Conquérant, mais tout de même celui de plusieurs califes, et d’un sultan marocain.

    Sur l’un des nombreux sites traitant des prénoms, et qui prétendent faire le portrait psychologique de l’enfant d’après son prénom, je suis tombé sur ceci :

    Energique et viril, courageux et combatif, Marouane rêve de commander et de diriger. Il est facilement ombrageux, susceptible et agressif, particulièrement lorsqu'il ne maîtrise pas la situation. Rapide et souvent pressé, il est impulsif et irritable. Ses crises de colère sont fréquentes, parfois violentes. Il vise l'obtention d'un pouvoir et, par là même, supporte mal l'autorité des autres. Il se montre entêté, pas toujours de bonne foi et reconnaît difficilement ses torts. Bien armé pour la vie, il sait se montrer actif et entreprenant et capable de saisir les opportunités qui s'offrent à lui. (...)

    Etonnant, non ?

  • Irréprochable

    Agnès Saal a été nommée « haute (sic) fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la Culture ».

    Evidemment, ça a l’air d’une blague. Agnès Saal, c’est cette personne qui a été condamnée pour détournement d’argent public quand elle dirigeait l’INA, puis le Centre Pompidou (48.000 € de taxi…).

    Mais l’information est vraie, et le ministre de la Culture, Françoise Nyssen, n’hésite pas à vanter « la qualité de son engagement et de son travail au service de ces valeurs fondamentales »…

    Françoise Nyssen se débattant quant à elle dans trois affaires de fric, on doit comprendre sans doute que ce sont là les « valeurs fondamentales ».

    L’avocat d’Agnès Saal a aussitôt souligné que cette nomination n’entraînait aucune augmentation de salaire pour cette employée du ministère de la Culture qui avait été réintégrée au même niveau malgré sa condamnation… L’avocat a seulement oublié de préciser que dès le 3 août Agnès Saal a été promue à l'échelon spécial du grade d'administrateur général, avec l’augmentation de salaire qui va avec, et l’indemnité de résidence, et une autre indemnité qui lui permettra d’augmenter sa retraite… (Avec effet rétroactif au 1er janvier. Non mais...)

    Telle est la république irréprochable de monsieur Macron.

    Au fait, comment va monsieur Benalla ?