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Macron - Page 8

  • Honte à Macron

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    Cette femme qui chante devant Donald Tump et des dizaines d’autres chefs d’Etat et de gouvernement, invitée par Emmanuel Macron pour célébrer les troupes indigènes qui avaient participé à la Première Guerre mondiale, est Angélique Kidjo.

    Elle est l’égérie des mouvements anti-Trump, et elle avait chanté lors de la manifestation hystérique contre son investiture.

    Angélique Kidjo traite Donald Trump de « tyran » et de « salaud ».

    Et Macron l’invite à chanter devant lui.

    Bravo la diplomatie.

    Et la plus élémentaire courtoisie.

    Qu’on ne s’étonne pas ensuite de la virulence des tweets anti-Macron de Trump… Et sans doute d'une vengeance à venir, aussi légitime que proportionnée.

    Addendum

    Et ce pauvre petit minable arrogant prétentieux de Griveaux ose dire que Donald Trump manque de la décence la plus élémentaire !!! (sous prétexte que ses tweets sont du 13 novembre anniversaire tragique et bla-bla-bla).

  • Macron le Stérile

    Un propos d’Emmanuel Macron en marge de l’Assemblée générale à l’ONU n’est pas passé inaperçu aux Etats-Unis. Il avait déclaré :

    Present me the woman who decided, being perfectly educated, to have seven, eight or nine children.

    Il mettait au défi de lui présenter une femme instruite qui ait décidé d’avoir de nombreux enfants.

    On sait qu’avec notre président, comme avec notre pape (et les lapins), l’insulte vole bas. Mais le propos a conduit à la création d’un hashtag « postcards for Macron » : des cartes postales pour Macron, où des mères de famille nombreuse, diplômées, publient des photos de leur progéniture. C’est assez émouvant, encore plus quand des internautes en profitent pour dire merci à leur grand-mère. Et l’on mesure toute l’ignominie macronienne quand quelqu’un publie la photo de la belle Amy Coney Barret, professeur de droit, qui fait partie de la sélection de Donald Trump pour la Cour suprême.

    Il est intéressant de constater que Amy Coney Barret et son mari ont cinq enfants dont ils sont les parents biologiques, et deux enfants adoptés. Ce qui est une réponse cinglante à Macron (et au pape), car on découvre grâce au fil de Twitter que ce n’est pas un cas isolé : des femmes diplômées adoptent des enfants en plus de ceux qu’elles ont déjà.

  • "Enfant de la République"

    J’ai vu sur BFM la désormais fameuse séquence où l’on voit Emmanuel Macron en compagnie de deux jeunes voyous dénudés à Saint-Martin. La fin de la séquence a été une photo où l’on voit le président de la République tout sourire entre les deux personnages, l’un d’eux avec le pantalon baissé et faisant un « doigt d’honneur ».

    Les réactions n’ont pas manqué, mais on sait qu’avec Macron la démagogie la plus sordide n’a plus de limites. Cette photo n’est pas pire que celle (et la vidéo) de la fête de la musique à l’Elysée.

    Ce qui me choque quant à moi est la réaction de Macron aux critiques :

    « J’aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises. »

    Cela non plus, ce n’est pas nouveau. Je me souviens très bien de la déclaration de Jacques Chirac sur « les filles et les fils de la République ».

    Je ne laisserai jamais passer cette imposture. La république est un régime politique. Elle n’a ni fils ni fille, sauf à en faire une idole. Ce qu’elle est de fait, comme on le voit. Et comme « Marianne » le souligne.

    Quant à la dernière ignominie de la Schiappa, il est inutile de s’y appesantir. Sauf qu’elle s’appuie sur le même propos d’Emmanuel Macron dénonçant des « discours de haine » : «  Il faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu'elle est d'une certaine couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n'y a rien à en tirer. »

  • Benalla dans le texte

    Alexandre Benalla ne voulait pas aller devant la commission d’enquête du Sénat. On lui a gentiment fait remarquer qu’il n’avait pas le choix. Alors il s’est lâché, montrant, sans surprise, toute sa morgue de parvenu :

    Aujourd'hui, on me contraint, envers et contre tous les principes de la démocratie française. (...) Je vais venir m'expliquer devant la commission d'enquête, en tout cas la mission d'information qui s'est vue attribuer les prérogatives d'une mission d'enquête, mais qui n'en a aucun droit, et qui bafoue notre démocratie. Qui la foule de son pied. M. Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis m'impose aujourd'hui de venir devant lui, sinon il m'envoie la police ou la gendarmerie. Je viendrai devant M. Philippe Bas. (...) Et je dirai ce que j'ai à lui dire. (…) Ce sont des petites personnes qui n'ont aucun droit et aucun respect pour la République française et la démocratie. Ces gens-là ne sont pas juges… Ce sont des petites gens, qui n'ont jamais existé dans le paysage politique français et qui aujourd'hui, à travers Benalla, veulent essayer d'avoir le président Macron. Mais ils n'y arriveront pas ! Le Sénat français, qui bafoue les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je vous le dis franchement, j'ai aucun respect pour eux.

    On sait aujourd’hui qu’Alexandre s’appelait « Maroine » quand il était petit. Maroine, ou Marouane (qui est la vraie transcription de l’arabe), ou Marwan en anglais. Ce n’est pas le nom du Conquérant, mais tout de même celui de plusieurs califes, et d’un sultan marocain.

    Sur l’un des nombreux sites traitant des prénoms, et qui prétendent faire le portrait psychologique de l’enfant d’après son prénom, je suis tombé sur ceci :

    Energique et viril, courageux et combatif, Marouane rêve de commander et de diriger. Il est facilement ombrageux, susceptible et agressif, particulièrement lorsqu'il ne maîtrise pas la situation. Rapide et souvent pressé, il est impulsif et irritable. Ses crises de colère sont fréquentes, parfois violentes. Il vise l'obtention d'un pouvoir et, par là même, supporte mal l'autorité des autres. Il se montre entêté, pas toujours de bonne foi et reconnaît difficilement ses torts. Bien armé pour la vie, il sait se montrer actif et entreprenant et capable de saisir les opportunités qui s'offrent à lui. (...)

    Etonnant, non ?

  • Irréprochable

    Agnès Saal a été nommée « haute (sic) fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la Culture ».

    Evidemment, ça a l’air d’une blague. Agnès Saal, c’est cette personne qui a été condamnée pour détournement d’argent public quand elle dirigeait l’INA, puis le Centre Pompidou (48.000 € de taxi…).

    Mais l’information est vraie, et le ministre de la Culture, Françoise Nyssen, n’hésite pas à vanter « la qualité de son engagement et de son travail au service de ces valeurs fondamentales »…

    Françoise Nyssen se débattant quant à elle dans trois affaires de fric, on doit comprendre sans doute que ce sont là les « valeurs fondamentales ».

    L’avocat d’Agnès Saal a aussitôt souligné que cette nomination n’entraînait aucune augmentation de salaire pour cette employée du ministère de la Culture qui avait été réintégrée au même niveau malgré sa condamnation… L’avocat a seulement oublié de préciser que dès le 3 août Agnès Saal a été promue à l'échelon spécial du grade d'administrateur général, avec l’augmentation de salaire qui va avec, et l’indemnité de résidence, et une autre indemnité qui lui permettra d’augmenter sa retraite… (Avec effet rétroactif au 1er janvier. Non mais...)

    Telle est la république irréprochable de monsieur Macron.

    Au fait, comment va monsieur Benalla ?

  • Le plus faux cul

    Dans l’affaire Benalla, il y avait eu ce matin le délicieux euphémisme de Mme Belloubet, ministre de la « Justice », reconnaissant du bout des lèvres que le tabasseur en chef de l’Elysée avait eu, au vu de la malencontreuse vidéo, des « gestes absolument inadaptés ». Mais qu’elle n’y pouvait rien.

    Mais depuis lors on a eu les propos hallucinants de Christophe Castaner, délégué général de La République en Marche et secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement :

    Personne n'est protégé dans ce pays, quel que soit son statut. L'Elysée se tient totalement à la disposition de la justice et je peux prendre l'engagement, même si je ne suis pas l'employeur de M. Benalla, je peux prendre l'engagement qu'il n'y aura aucun obstacle à ce que la justice puisse faire son travail le mieux du monde.

    Sauf que Benalla était protégé par l’Elysée depuis le 1er mai et qu’il aurait continué à l’être s’il n’avait pas été révélé que le cogneur de la vidéo, usurpant en plus la fonction de policier, était le chef de la sécurité du président de la République, adjoint à son chef de cabinet.

    Quant au responsable de cette chienlit, Emmanuel Macron, il a seulement dit, drapé dans sa très haute dignité présidentielle :

    La République est inaltérable.

    C’est beau comme du Robespierre. Mais il a mal fini…

  • Commandeur

    Screenshot_2018-07-07 (27) Ambassade de France en Hongrie - Francia Nagykövetség - Accueil.png

    Eric Fournier, ambassadeur de France à Budapest, limogé par Macron, a été décoré hier de l’Ordre du Mérite de Hongrie... alors qu'il n'est plus ambassadeur de France en Hongrie depuis le 28 juin...

  • Réfugié syrien…

    Parmi les messages de Macron au Nigeria, il y avait celui-ci :

    Screenshot_2018-07-06 «Le père de Steve Jobs était un réfugié syrien» quand Macron prend des libertés avec la réalité .png

    "Le père de Steve Jobs était un réfugié syrien. Il semble que la nationalité n'ait rien à voir avec la capacité à réussir. Si vous croyez qu'être Nigérian vous empêchera de réussir, alors vous ne réussirez pas. Si vous vous battez et que vous réussissez, vous deviendrez un modèle !"

    Mais le père de Steve Job n’était pas du tout un réfugié syrien. Il est le rejeton d’une famille de riches propriétaires de Homs. Il a commencé ses études à l’université américaine de Beyrouth et les a poursuivies à Madison dans le Maryland. C’est alors que sa petite amie, étudiante comme lui, est tombée enceinte. Face à l’hostilité de ses parents elle est allée accoucher à San Francisco et a fait adopter son enfant par M. et Mme Jobs.

    Steve Jobs n’a jamais vu son père biologique. Donc, non seulement il n’était en rien un réfugié syrien, mais en outre la réussite du fils n’a strictement aucun rapport avec l’origine du père…

  • Jackpot

    La limitation de vitesse a pour unique but de récolter du fric, beaucoup de fric, sur le dos des automobilistes, et d’abord de ceux qui ont besoin de leur voiture pour travailler. C’est ignoble. C’est du Macron pur jus.

    Il est inscrit dans la loi de finances 2018 que les amendes via les radars automatiques vont dépasser le milliard d’euros cette année.

    Il est bien évident qu’il suffit de mettre quelques radars mobiles sur les nationales, ici et là, pour récolter 10, 20 ou 30 milliards d’euros (étant entendu qu’il faut moduler en fonction de la jacquerie prévisible).

    Et pas seulement sur les nationales. Chez moi il y a une départementale très large avec de longues lignes droites, où la plupart des conducteurs vont à plus de 100 km/h (voire 110), parce qu’il n’y a strictement aucun danger. Et… qu’il n’y a jamais de radar. Il suffira de mettre de temps en temps un radar, et ce sera le pactole.

  • Totalitaire

    Le dictateur Macron, très fier d’avoir instauré un délit d’opinion, prétend que la décision de déposer le cadavre de Simone Veil au Panthéon a été « celle de tous les Français », et que « c’est intensément, tacitement, ce que toutes les Françaises et tous les Français souhaitaient ».

    Le mensonge à l'état brut.

    Un propos totalitaire chimiquement pur.