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Macron - Page 4

  • Portrait

    "Emmanuel Macron, comme tous les psychopathes, est particulièrement dangereux."

    Professeur Adriano Segatori, psychiatre. Il est important de souligner que la vidéo a été réalisée avant l'élection présidentielle, car plusieurs propos apparaissent alors proprement prophétiques.

  • Allô ?

    Cela fait aujourd’hui une semaine que Macron a dit à propos du couvre-feu qu’il faudrait « tenir encore quatre à six semaines ».

    En termes liturgiques, cela veut dire que la messe de la Cène et la veillée pascale risquent fort d’être interdites aux fidèles, puisqu’elles auront lieu au cours de la cinquième semaine.

    Je n’ai pas vu la moindre réaction d’un évêque, ni d’ailleurs de qui que ce soit d’autre, nulle part.

    Comme si tout le monde s’était définitivement couché devant la dictature.

    Je suppose qu’il y aura quelques gémissements au début de la semaine sainte, quand ce sera trop tard…

    Addendum

    Il semble qu'en effet les évêques se soient tous couchés et (cf. Riposte catholique) qu'ils demandent aux curés de se débrouiller, en avançant les heures et en supprimant la messe de la veillée pascale, ou en inventant une veillée à 6h45 du matin... Tout faire pour qu'il n'y ait plus de fidèles aux offices...

  • LA DICTATURE

    Je ne mets jamais de titre en capitales, mais il est nécessaire de distinguer la décision qui vient d’être prise en conseil des ministres comme un acte de dictature particulièrement caractérisé, un acte d’arbitraire dictatorial qui restera comme une tache d’infamie sur ce gouvernement, son président, et la France.

    Même Castaner avait dit que ce n’était pas possible. Mais Darmanin a fait ce dont Castaner ne disait pouvoir que rêver : Génération identitaire a été dissous par décret.

    C’est à la fois une injustice criante, une atteinte gravissime à la liberté d’expression et la liberté d’association, et en réalité un attentat contre la France, si ce nom veut encore dire quelque chose.

  • Bien fait !

    La Convention citoyenne sur le climat, voulue par Macron (150 citoyens tirés au sort) s’est réunie hier (un dimanche, naturellement), et a voté sur les six thèmes de mesures qu’elle avait définis.

    Résultat global : la politique macronienne obtient 2,5 sur 10…

    Et Macron a déjà tiré au sort le mois dernier un autre collectif citoyen, de 35 membres celui-là, pour juger sa politique vaccinale…

  • La dictature

    La dictature soi-disant sanitaire fonctionne à merveille. Il suffit de voir comment dans les rues le peuple français a été transformé en zombies consentants. A ce peuple qui a perdu la religion on a réussi sans problème à inoculer une superstition, celle de la peur d’un mini-micro-dragon, qui tue zéro virgule zéro vaguement quelque chose des pauvres gens qu’il touche de son haleine coronavirulente. Avec la nouvelle religion la dictature a donc imposé ses rites, appelés « gestes barrière », et ses grigris : le masque et le gel. Comme toute religion on constate que celle-ci a ses intégristes : ceux qui tous les jours à la télévision protestent que la dictature n’est pas assez contraignante.

    Puisque cela marche si bien, il n’y a pas de raison de ne pas étendre le champ de la dictature. Par exemple, à la faveur d’une loi « confortant le respect des principes de la République » (c’était la nouvelle religion d’il y a plus d’un siècle, le laïcisme qui reprend aussi du service), on interdit l’école à la maison. Il y a eu 78 députés pour voter cette suppression de liberté, contre 25. La majorité absolue, nous dit sans rire le site de l’Assemblée nationale, étant de 52… Et l’on appelle cela une démocratie, et une démocratie qui ose donner des leçons…

    Et puis il y a l’acte dictatorial spectaculaire, énorme, ahurissant : le ministre de l’Intérieur annonce l’enclenchement du processus qui aboutira à la dissolution de Génération identitaire dans deux semaines.

    Darmanin ne nous a pas dit s’il était un disciple de Lénine ou de Mussolini. On savait toutefois déjà qu’il était un petit soldat du totalitarisme, puisque « l’Etat doit s’imposer et dire que la loi est au-dessus de la foi », et qu’il ne peut pas discuter avec des gens « qui refusent d'écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu ».

    Mais là il nous montre l’arbitraire totalitaire en action. Il prétend dissoudre un mouvement qui n’a jamais rien fait d’illégal. Génération identitaire a été deux fois poursuivi en justice, et deux fois relaxé.

    Il est tellement impossible de dissoudre Génération identitaire dans un Etat de droit que même Castaner l’avait reconnu. Même Castaner, ce n’est pas peu dire. Et ce n’était pas l’année dernière, c’était il n’y a même pas trois semaines. Le 27 janvier dernier, Castaner disait qu’il aurait dissous Génération identitaire « avec plaisir », mais que par deux fois les services juridiques du ministère de l’Intérieur lui ont répondu que Génération identitaire n’avait « jamais commis de fautes juridiques qui pouvaient justifier la dissolution ».

    Darmanin n’a rien à faire des juristes de son ministère. Il n’a rien à faire de l’état de droit. Il impose sa misérable petite dictature darmaniniste. Aux applaudissements des zombies, bien sûr.

    Mais, de grâce, qu’on arrête de dénoncer la Pologne et la Hongrie, où l’on ne fait rien de tel. Qu’on arrête aussi de condamner telle ou telle dictature dans le monde, puisque nous donnons au monde l’exemple de l’arbitraire politique à l’état pur.

    P.S. Une petite expérience datée de ce matin. Ayant pu organiser ma vie de façon à ne jamais mettre de masque (j'ai la chance d'être à la retraite et à la campagne), je ne m’approvisionne plus que par le « drive » et les petits marchés. Le lundi je vais au marché dans un bourg où, depuis la « deuxième vague », le préfet a d’abord rendu obligatoire le port du masque au marché, puis dans toutes les rues. J’ai continué à ne pas mettre de masque, et personne ne me fait de remarque, bien que je sois le seul de mon espèce. Ce matin, je prends de l’argent à un distributeur de billets et j’entends un jovial « Bonjour ! ». Je me retourne, c’est l’ASVP (agent de surveillance de la voie publique). Elle me demande gentiment si c’est ma voiture qui est garée sur le trottoir. Je lui dis que non. Elle me salue et s’en va. Nous étions face à face. Mon absence de masque se voyait comme le nez au milieu de la figure, d’autant que j’étais bien le seul dont elle pouvait voir le nez… Eh bien il ne s’est rien passé.

  • Ubu gentil

    Screenshot_2021-01-21 Le Figaro - Le Flash Actu.png

    (J'avoue que je ne suis pas allé voir au-delà du titre, n'ayant guère envie de savoir ce qu'est ce mystérieux repas à 1 euro, et ne voulant pas risquer d'avoir à aller ensuite chez le psy...)

  • L’aveu d’un grand démocrate

    Il paraît que pour introduire une dose de proportionnelle dans les prochaines législatives (promesse de Macron), il aurait fallu que le projet de loi soit présenté ce mercredi en conseil des ministres. Mais le projet a été abandonné.

    Réaction de Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur qui aurait dû faire avancer le processus (il a eu tout le temps pour le faire) :

    « Je ne suis pas favorable à l’idée de faire rentrer 100 députés RN au Parlement. »

  • Un échec LGBT

    Etonnamment, Macron refuse que les dépouilles de Verlaine et Rimbaud soient transférées conjointement au Panthéon.

    L’« appel » au président de la République avait été signé par nombre d’intellectuels et universitaires, et tous les ministres de la Culture depuis 1981. Ce transfert aurait été un véritable triomphe de la cause LGBT.

    Mais il y avait aussi des opposants. A commencer par l’arrière petite nièce de Rimbaud, soutenue par son fils et ses petits-enfants, ulcérés qu’on fasse de la brève liaison de Verlaine et Rimbaud une occasion de propagande LGBT.

    Et Macron a tranché : « Je ne souhaite pas aller à l'encontre de la volonté manifestée par la famille du défunt. La dépouille d'Arthur Rimbaud ne sera pas déplacée. »

  • Liberticide

    Macron reste ferme sur son projet d’interdiction de l’école à la maison.

    Castex l’a en effet indiqué au Monde. Dans son avis alambiqué et confus, le Conseil d’Etat a dit que sur ce point le projet de loi « contre les séparatismes » n’est pas conforme à la Constitution en l’état, mais que le gouvernement peut restreindre le droit de faire l’école à la maison à des cas précis.

    Dans son annonce, Macron avait donné comme seule dérogation « l’état de santé ». Castex en ajoute trois autres : la pratique sportive ou artistique intensive, l’éloignement géographique d’un établissement, une situation particulière. Et il faudra l’autorisation expresse des « autorités académiques ». Bref le droit de faire l’école à la maison n’existera plus. C’est une liberté de plus qui disparaît, couplée avec l’obligation d’aller à l’école dès 3 ans.

    Et pendant ce temps-là on apprend aussi que trois décrets (qui n’ont pas été annoncés) permettent de ficher les citoyens quant à leurs opinions politiques, leur appartenance syndicale, leurs orientations sexuelles, leur pratique sportive, leur comportement religieux, leurs activités sur les réseaux sociaux…

  • Mgr Cattenoz contredit Macron

    L’archevêque d’Avignon a le courage de dire que le blasphème n’est pas un droit et d’expliquer pourquoi, dans un texte publié par Liberté politique et le Salon Beige.

    Une question me travaille depuis des semaines : le blasphème est-il vraiment un droit en démocratie ? Les caricatures blasphématoires sont-elles un droit en démocratie ? Malgré les affirmations du président de la République, je réponds non à cette question et je voudrais argumenter ma réponse.

    En terre d’Islam radical, le blasphème contre le prophète ou le Coran est passible de la peine de mort et dans certains cas par décapitation. Dans l’Église catholique, quand un tabernacle ou un ciboire contenant la présence réelle du Seigneur est profané, les chrétiens célèbrent des messes de réparations et de demande de pardon pour de tels actes de profanation.

    Après les attentats de “Charlie Hebdo”, tout le monde était “Charlie” ! Personnellement, j’ai toujours affirmé : “Je ne suis pas Charlie”, tout en condamnant avec force les auteurs de cet attentat barbare et odieux. Il était fondamental de condamner l’attentat, mais il était tout aussi fondamental de me dissocier d’un journal qui fait sa une de caricatures aussi blasphématoires les unes que les autres.

    Lorsque “Charlie” a pu reparaître des mois plus tard, la une était toujours scandaleuse et m’a profondément blessé. Elle représentait le pape Benoît XVI sodomisé par le prophète ! Et la presse s’est réjouie de voir ce “journal” renaître de ses cendres. Quelques temps après, j’ai eu l’occasion, lors d’un repas à la préfecture d’Avignon avec le ministre de l’Intérieur de l’époque, et les représentants des cultes de poser au ministre la question suivante : le blasphème semble faire partie des gènes de “Charlie Hebdo”, mais ne pensez-vous pas que la liberté de publier blasphème et caricatures s’arrête là où je blesse gravement mes frères ? Et je lui ai dit combien j’avais été profondément bouleversé de voir ainsi bafouer le pape Benoît et même de voir bafouer le prophète à travers cette caricature. Il m’avait répondu à l’époque qu’au gouvernement, il y avait eu un débat, car un certain nombre de ministres condamnaient une telle caricature au nom même d’une limite à la liberté dans un monde où nous sommes invités à vivre en frères.

    Je dois avouer que j’avais pleuré devant une telle caricature qui blessait ma sensibilité de chrétien. Comment des journalistes peuvent-ils agir ainsi au nom d’un pseudo droit à une liberté totale et sans limites de caricaturer jusqu’à l’extrême et de s’en glorifier ? La démocratie ou le laïcisme n’ont rien à voir en cela.

    Je croyais – naïvement peut-être – que l’homme était fait pour vivre en société et que la République avait cru bon d’emprunter aux chrétiens le symbole de la “Fraternité” comme emblème de la République ! Si nous sommes appelés à vivre ensemble en frères, la liberté de chacun s’arrête là où je blesse mon frère. Je peux certes entamer le dialogue avec un frère qui ne partage pas mon point de vue, et user de tout mon pouvoir de persuasion, mais déclarer d’emblée que le blasphème et les caricatures, quelles qu’elles soient sont un droit en démocratie, cela n’est pas juste, cela n’est pas vrai.

    En même temps, cela ne justifie en aucune façon la décapitation d’un professeur d’histoire qui voulait réfléchir avec ses élèves sur la portée de telles caricatures et sur un tel blasphème remis au goût du jour dans une presse à scandale.

    Je dois avouer combien je suis resté sans voix devant les déclarations du président de la République, qui plus est parlant depuis le Liban, face à un tel acte. Il a justifié au nom même de la démocratie la liberté de dire et de publier tout et n’importe quoi, la liberté au blasphème sous toutes ses formes. Je croyais rêver !

    Je comprends qu’il soit de bon ton aujourd’hui de se moquer des religions et de les traîner dans la boue, mais les auteurs de tels comportements se rendent-ils compte qu’ils bafouent la liberté dans son vrai sens, son sens profond et authentique ?

    Au nom même de la fraternité, base de toute vie en société, je ne peux que redire : la liberté de chacun s’arrête là où je blesse gravement mon frère ! Il s’agit là d’une vérité fondement même de toute vie en société ou alors nous allons vers une dérive totalitaire qui ne dit pas son nom. En même temps, il nous faut condamner avec force les actes de violences et de barbarie qui prétendent répondre à cette conception erronée de la liberté.

    + Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon