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Liturgie - Page 440

  • Saint Paulin de Nole

    Extraits du Poème X de saint Paulin de Nole, adressé à son maître et ami le poète Ausone, qui était resté païen et avait durement reproché à Paulin d’avoir abandonné ses immenses biens pour suivre le Christ.

    Père, pourquoi vouloir me rappeler au culte des Muses ? Une autre puissance domine aujourd’hui mon âme, un Dieu plus grand qu’Apollon. Le vrai, le bon, je l’ai trouvé à la source même du bien et de la vérité, en Dieu vu dans son Christ. Échangeant sa divinité pour notre humanité dans un commerce sublime, homme et Dieu, ce maître des vertus transforme notre être, et remplace par de chastes voluptés les plaisirs d’autrefois. Par la foi dans la vie future, il dompte en nous les vaines agitations de la vie présente. Ces richesses que nous semblons mépriser, il ne les rejette pas comme impures ou sans prix ; mais, apprenant à les mieux aimer, il nous les fait confier à Dieu qui, en retour, promet davantage. N’appelez pas stupide celui qui s’adonne au plus avantageux, au plus sûr des négoces. Et la piété, pourrait-elle donc être absente d’un chrétien ? et pourrais-je ne pas vous la témoigner, ô père à qui je dois tout : science, honneurs, renommée ; qui, par vos soins, m’avez, en cultivant ses dons, préparé pour le Christ ! Oui ; le Christ s’apprête à vous récompenser, pour ce fruit qu’a nourri votre sève : ne rejetez pas sa louange, ne reniez pas les eaux parties de vos fontaines. Mon éloignement irrite votre tendresse ; mais pardonnez à qui vous aime, si je fais ce qui est expédient.

    J’ai voué mon cœur à Dieu, j’ai cru au Christ ; sur la foi des divins conseils, j’ai acheté des biens du temps la récompense éternelle. Père, je ne puis croire que cela soit par vous taxé de folie. Pareils errements ne m’inspirent aucun repentir, et il me plaît d’être tenu pour insensé par ceux qui suivent une voie contraire ; il me suffit que mon sentiment soit tenu pour sage par le Roi éternel. Tout ce qui est de l’homme est court, infirme, caduc, et, sans le Christ, poussière et ombre ; qu’il approuve ou condamne, tant vaut le jugement que le juge : il meurt, et son jugement passe avec lui. Au moment du dépouillement suprême, elle sera tardive la lamentation, et peu recevable l’excuse de celui qui aura craint les vaines clameurs des langues humaines, et n’aura point redouté la vengeresse colère du Juge divin. Pour moi, je crois, et la crainte est mon aiguillon : je ne veux pas que le dernier jour me saisisse endormi dans les ténèbres, ou chargé de poids tels que je ne puisse m’envoler d’une aile légère au-devant de mon Roi dans les cieux. C’est pourquoi, coupant court aux hésitations, aux attaches, aux plaisirs de ce monde, j’ai voulu parer à tout événement ; vivant encore, j’en ai fini des soucis de la vie ; j’ai confié à Dieu mes biens pour les siècles à venir, afin de pouvoir d’un cœur tranquille attendre la terrible mort. Si vous l’approuvez, félicitez un ami riche d’espérances ; sinon, souffrez que je m’en tienne à l’approbation de Jésus-Christ.

    (Cité dans L’Année liturgique)

  • Saint Louis de Gonzague

    Le bienheureux cardinal Schuster, qui est souvent critique sur les messes composées après le moyen âge, est féroce sur celle de saint Louis de Gonzague :

    « La messe se ressent de tous les défauts de la décadence de l’art liturgique au XVIIIe siècle. » Même s’il ajoute : « En compensation, elle ne manque ni de variété ni d’onction. »

    D’emblée il explique : « L’antienne pour l’introït est tirée du psaume 8, tandis que le second verset du psaume 148 la suit, avec la doxologie. Deux irrégularités, dès le début de la messe. » (Parce que l’antienne est normalement tirée du psaume dont on chante ensuite le premier verset.)

    Puis : « Le répons après la lecture est tiré, contrairement aux règles, de deux psaumes différents. Le verset alléluiatique est emprunté à un troisième. Cela prouve que le rédacteur a composé cette messe sur sa table de travail, avec le seul secours d’une bonne concordance et sans prendre garde au caractère musical de cette partie de la liturgie eucharistique. »

    Après n’y aura pas d’autre critique. Sans doute se retient-il pour ne pas faire de son article un pamphlet, car la fin de la messe est une véritable caricature (bien dans le genre de ce que nous infligera la nouvelle liturgie didactique) : l’antienne de communion chante que « l’homme a mangé le pain des anges » (psaume 77), et la collecte après la communion, juste après, commence par « Après nous avoir nourris du pain des Anges »…

    Ce qui reste vrai est que, comme le souligne Dom Pius Parsch qui y voit « le modèle typique d’un formulaire de messe moderne » (c’était avant la réforme liturgique), « chaque texte propre de cette messe mérite d’être médité ».

  • Saint Silvère

    La fête de saint Silvère (ici et ) n’est plus qu’une mémoire dans le missel de 1962. On peut célébrer sa messe, mais depuis 1942 il y a une messe unique pour tous les papes. Avant 1942, c’était la messe d’un confesseur pontife (Statuit), avec une particularité : la première lecture n’était pas le passage habituel de l’Ecclésiastique mais un extrait de l’épître de saint Jude. Et c’était le seul extrait de cette épître dans toute l’année liturgique. Il était appliqué aux persécuteurs du saint pape, particulièrement à l’impératrice Theodora :

    "Mes bien-aimés : rappelez-vous les choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; ils vous disaient qu’au dernier temps il viendra des moqueurs, qui marcheront dans l’impiété, suivant leurs convoitises. Ce sont eux qui se séparent eux-mêmes, êtres sensuels, n’ayant pas l’Esprit. Mais vous, bien-aimés, vous élevant vous-mêmes comme un édifice sur le fondement de votre sainte foi, et priant par l’Esprit-Saint, conservez-vous dans l’amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ, pour obtenir la vie éternelle."

  • « La force tranquille de la messe traditionnelle »

    Excellent texte de Paix liturgique, pertinent commentaire de récents propos du cardinal Lehman et de Mgr Raffin.

  • Sainte Julienne Falconieri

    Sainte Julienne peut être considérée comme une seconde fondatrice de l’Ordre des Servîtes de la bienheureuse Vierge Marie ; les circonstances qui accompagnèrent sa dernière Communion ont enveloppé cette âme séraphique d’un parfum virginal, au point d’en faire l’une des figures les plus attirantes de l’hagiographie eucharistique. On sait en effet, par une ancienne tradition, que la sainte Hostie pénétra invisiblement dans la poitrine de la malade qui ne pouvait communier, car elle rejetait toute nourriture.

    La messe est du Commun, sauf la première collecte qui est la suivante : « Seigneur qui, d’une façon merveilleuse, voulûtes réconforter par la nourriture eucharistique votre bienheureuse servante Julienne durant sa dernière maladie ; nous vous demandons par ses mérites que nous aussi, dans cette épreuve suprême, fortifiés par le même Sacrement, nous puissions arriver à la patrie céleste ».

    De même que les païens mettaient dans la bouche des morts la monnaie destinée à payer le fret de la barque de Caron, ainsi, au IVe siècle, c’était déjà une ancienne tradition de l’Église romaine, confirmée par un grand nombre de textes des saints Pères, que de réconforter le dernier instant des fidèles par la nourriture eucharistique : Viaticum, que parfois l’on déposait même sur la poitrine des défunts. Par la suite, l’Église modifia cette discipline et déclara qu’il suffisait aux mourants de recevoir comme viatique cette Communion qui suit la Confession et l’Extrême-Onction, sans qu’il soit nécessaire de la renouveler au moment même du dernier soupir. Cette antique coutume romaine reflète cependant la foi énergique du premier âge patristique, où, en face du matérialisme païen, on voulait confesser solennellement le dogme de l’immortalité de l’âme et de la finale résurrection des corps, dont la divine Eucharistie est le gage.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Saint Ephrem

    Contemplez la perle, et vous verrez qu'elle renferme deux natures. Elle produit beaucoup d'effet à cause de son essence éthérée ; elle est brillante à cause de son organisation matérielle. Vous voyez sa pureté dans son éclat, et dans l'effet qu'elle produit vous découvrez la puissance qui réside en elle. Elle est dure par sa nature terrestre, elle est légère par sa nature céleste ; elle tient de l'eau par son côté grossier, de la lumière par son côté divin. Tout le monde peut observer que la perle, comme un miroir pur, reflète l'image de chacun. C'est l'art qui façonne les miroirs ; aussi y a-t-il quelque chose de trompeur dans l'image qu'ils donnent de l'objet qu'on leur présente ; mais la perle renferme naturellement cette propriété ; c'est une faculté innée en elle. Il y a beaucoup d'autres choses qui sont le résultat identique et nu du mélange de deux éléments divers, mais ce n'est point comme la perle qu'elles naissent et ce n'est pas de lumière et d'eau qu'elles sont formées.

    N'allez cependant pas prendre pour exemple toutes sortes de perles ; car toutes ne sont pas bonnes et ne renferment pas les propriétés dont nous avons parlé : plusieurs, au contraire, participent beaucoup à la nature terrestre. Parmi les huîtres, les unes restent au fond des mers, les autres choisissent les lieux humides, limoneux et pleins de vase, se nourrissent de matières infectes, et produisent rarement des perles de bonne qualité. Une autre cause encore concourt à l'existence de la perle ; car si elle ne reste pas dans la coquille le temps voulu pour sa formation, on l'y trouve à l'état de pierre et comme non à terme. Aussi plusieurs de celles qui sont au fond des eaux, ne valent rien et ne doivent qu'à l'art le peu de valeur qu'elles obtiennent. Du reste, ces qualités, on les trouve rarement hors des coquilles ; il faut aller les y chercher, les en arracher ; celles-là sont appelées bonnes et parfaites, qui, pendant leur espèce d'accroissement, pendant que leur substance s'identifie à la nature, ne sont point ravies à leur enveloppe, mais en sortent d'elles-mêmes ; et voilà précisément ce qui leur donne un si grand prix. Que si vous voulez savoir comment certains animaux viennent au milieu des eaux et de l'eau elle-même, ouvrez le livre de la loi, et vous entendrez Dieu vous dire qu'Il a ordonné aux ondes de produire entre autres choses les moules et les huîtres. Car ce sont deux espèces qui se traînent aussi au fond de la mer, et comme la perle est la dernière dans l'échelle des êtres, de même le Christ est né d'une nature souillée et corrompue que seule la présence d'un Dieu pouvait purifier.

    (Extrait du Discours sur l'enfantement de la Vierge)

  • Saint Grégoire Barbarigo

    Grégoire Barbarigo, né à Venise d’une famille très ancienne, obtint avec grands éloges les deux doctorats en droit à l’Université Padoue. A l’âge de dix-neuf ans, il se rendit à Munster pour y assister aux pourparlers réglant les préliminaires de la paix de Westphalie, et, sur les conseils du légat pontifical Fabio Chigi, il décida d’entrer dans les ordres. Quand il fut prêtre, le même Chigi, devenu Pape sous le nom d’Alexandre VII, le nomma d’abord évêque de Pergame ; puis, l’ayant associé au Collège des cardinaux, il le choisit pour le siège de Padoue. Dans l’exercice de sa charge épiscopale, il se proposa comme modèle saint Charles Borromée et, jusqu’à son dernier souffle, s’appuyant sur les avis et les décrets du saint concile de Trente, il travailla à extirper les vices et à propager les vertus, développa les séminaires de ces deux diocèses; il dota en particulier celui de Padoue d’une bibliothèque et d’une imprimerie, destinée notamment à publier des livres qu’il voulait répandre parmi les peuples du Proche Orient. Il favorisa énergiquement l’enseignement catéchétique et parcourut avec ardeur chaque localité de son diocèse, en enseignant et en exhortant. Il se distingua par les œuvres de charité et par la sainteté de sa vie, il se montra si généreux envers les indigents et les pauvres qu’il alla jusqu’à distribuer pour leur venir en aide le mobilier de sa maison, ses vêtements et son lit. Enfin, après une courte maladie il s’endormit paisiblement dans le Seigneur le 18 juin 1697. Illustre par ses mérites et par ses vertus, il fut placé au nombre des bienheureux par Clément XIII et au nombre des saints par Jean XXIII.

    (bréviaire)

  • 4e dimanche après la Pentecôte

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    Cette vraiment magnifique tapisserie, soie et laine, faite pour le pape vers 1519 à Bruxelles chez Pieter van Aelst, d’après Raphaël, raconte en une seule image toute l'histoire de la pêche miraculeuse, la péricope évangélique de ce jour. Sa contemplation peut remplacer un savant commentaire. (Cliquer pour agrandir.)

    Et voici une peinture a tempera sur papier, de Raphaël, datée de 1515, qui est à l’évidence le modèle de la tapisserie, mais… à l’envers (il y a peut-être une raison technique ? J’avoue ne rien y connaître.). – Là aussi, cliquer pour agrandir.

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    "Jésus, pressé par la foule qui voulait entendre la parole de Dieu, se tenait sur le bord du lac de Génésareth. Et il vit deux barques arrêtées au bord du lac ; les pêcheurs étaient descendus, et lavaient leurs filets. Et montant dans l’une de ces barques, qui appartenait à Simon, il le pria de s’éloigner un peu de la terre ; et s’étant assis, il enseignait les foules de dessus la barque. Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon : Pousse au large, et jetez vos filets pour pêcher. Simon, lui répondant, dit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur votre parole, je jetterai le filet. Lorsqu’ils l’eurent fait, ils prirent une si grande quantité de poissons, que leur filet se rompait. Et ils firent signe à leurs compagnons, qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider. Ils vinrent, et ils remplirent les deux barques, au point qu’elles étaient presque submergées. Quand Simon Pierre vit cela, il tomba aux pieds de Jésus, en disant : Seigneur, retirez-vous de moi, car je suis un pécheur. Car l’épouvante l’avait saisi, et aussi tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée qui étaient compagnons de Simon. Alors Jésus dit à Simon : Ne crains point ; désormais ce sont des hommes que tu prendras. Et ayant ramené les barques à terre, ils quittèrent tout, et le suivirent." (Luc 5, 1-11)

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Quem terra, pontus, sídera
    Colunt, adórant, prædicant,
    Trinam regéntem máchinam,
    Claustrum Maríæ bájulat.

    Cui luna, sol, et ómnia
    Desérviunt per témpora,
    Perfúsa cæli grátia,
    Gestant puéllæ víscera.

    Beáta Mater múnere,
    Cujus supérnus ártifex
    Mundum pugíllo cóntinens,
    Ventris sub arca clausus est.

    Beáta cæli núntio,
    Fœcúnda sancto Spíritu,
    Desiderátus géntibus,
    Cujus per alvum fusus est.

    Jesu tibi sit glória,
    Qui natus es de Vírgine,
    Cum Patre, et almo Spíritu
    In sempitérna sæcula.

    Hymne des matines.

    Traduction d’Isaac Louis Lemaitre de Sacy (1697) :

    Le Monarque éternel que l’air, la terre, l’onde
    Révère, craint, adore en ses ordres divers,
    Le Maître du grand Univers
    Est porté dans les flancs d’une Vierge féconde.

    Le Ciel de ses trésors comblant cette âme pure,
    Voit enfermé dans elle un enfant sans pareil,
    Qui règle le cours du Soleil,
    Et meut le vaste corps de toute la nature.

    Mère vraiment illustre, et vraiment fortunée,
    Par qui l’auteur du monde et l’arbitre des Rois,
    Portant ce grand Tout sur trois doigts,
    Dans le sein d’une fille a sa grandeur bornée.

    Fille heureuse, à qui l’Ange humblement se présente,
    Dont l’Esprit éternel est le divin Epoux,
    Et qui fait naître parmi nous
    Ce Roi, des nations le désir et l’attente.

    Gloire à vous mon Sauveur,
    Dieu que le Ciel adore,
    Mais Dieu qu’une humble Vierge a porté dans son sein,
    Gloire au Père, à l’Esprit divin,
    Dans ce jour sans couchant comme il est sans aurore. Ainsi soit-il.

    (On peut comparer avec la traduction de Pierre Corneille.)

  • Saint Basile le Grand

    Vous pratiquerez le précepte de vous réjouir toujours, si vos regards sont sans cesse tournés vers Dieu, et si l'espoir des récompenses qu'il vous promet adoucit en vous les peines de la vie. Ou vous a fait un affront: songez à la gloire qui vous attend dans le ciel, et que vous mériterez par votre patience. Vous avez essuyé des pertes de biens: envisagez les richesses éternelles, et ce vrai trésor que vous vous êtes acquis par vos bonnes œuvres. Vous avez été chassé de votre patrie : mais vous avez pour patrie la Jérusalem céleste. Vous avez perdu un fils que vous aimiez: mais vous avez les anges avec lesquels vous vous réjouirez éternellement devant le trône de Dieu. C'est en opposant le bonheur de la vie future au malheur de la vie présente, que vous conserverez votre âme exempte de chagrin et de trouble, comme vous y exhorte le précepte de l'Apôtre. Ne vous livrez ni à des joies excessives dans la prospérité, ni dans l'adversité à une tristesse qui ôte à votre âme toute sa joie et toute sa vigueur. Si vous ne vous prémunissez de bons principes, vous ne mènerez jamais une vie tranquille et paisible. Vous n'y parviendrez qu'autant que vous aurez toujours devant les yeux le précepte qui vous exhorte à vous réjouir toujours. Il faut pour cela calmer les révoltes de la chair, recueillir les plaisirs de l'esprit, vous mettre au-dessus des maux passagers, vous remplir de l'espoir des biens éternels, dont la seule idée suffit pour réjouir nos âmes, et inonder nos cœurs de la joie des anges, en Jésus-Christ notre Seigneur, à qui soient la gloire et l'empire dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

    Fin du sermon de saint Basile sur l’enseignement de saint Paul : « Réjouissez-vous toujours, priez sans cesse, rendez grâces à Dieu en toutes choses » (I Thess. 3, 16).