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Liturgie - Page 442

  • Sainte Clotilde

    Réspice, quǽsumus, Dómine, ad Francórum benignus natiónem : et quibus per devótam sanctæ Clotíldis instántiama donum fídei contulísti ; per eius intercessiónem tríbue sincérum christiánæ pietátis afféctum.

    Regardez avec bonté, Seigneur, le peuple de France ; Vous qui lui avez fait le don de la foi sur les instances de sainte Clotilde, accordez-lui maintenant, par son intercession, un attachement sincère à la religion chrétienne.

       Antienne du Benedictus

    Cum invocásset Clotíldis ómnium rectórem et salvatórem Deum, convértit Deus spíritum Clodovéi regis.

    Parce que Clotilde avait invoqué le Dieu sauveur qui dirige toute chose, Dieu convertit l’esprit du roi Clovis.

        Antienne du Magnificat

    Manum suam apéruit ínopi, et palmas suas exténdit ad páuperem, et panem otiósa non comédit.

    Sa main, elle l’a ouverte à l’homme sans ressources, ses bras, elle les a étendus vers le pauvre, et elle n’a pas mangé le pain dans l’oisiveté.

  • 2e dimanche après la Pentecôte

    La collecte est toute débordante d’amour, et s’adapte admirablement à ce dimanche dans l’octave de la Fête-Dieu : « Inspirez-nous, Seigneur, continuellement, l’amour et la crainte de votre saint Nom, puisque nous sommes assurés que vous ne laissez jamais dans l’abandon ceux qui fréquentent l’école de votre sainte dilection. » Que d’idées, et combien profondes, se cachent en ces quelques mots ! Seule l’Église possède le secret de cette divine éloquence.

    On demande d’abord l’amour et la crainte de Dieu, en tenant compte du double élément, matériel et spirituel, dont nous sommes composés. La crainte vaut surtout, mais non exclusivement, pour tenir en frein nos facultés inférieures, tandis que l’amour est le vrai rythme du cœur et de l’âme. Qui aime se confie au Seigneur, lequel, précisément parce qu’il nous aime, nous veut du bien, ou plutôt nous veut le Bien. On parle en dernier lieu d’une solide éducation dans l’amour, parce que la grâce du Paraclet tend à purifier de plus en plus notre amour de tout ce qu’il peut avoir de bas et de purement humain, pour entraîner l’âme à vivre dans cette brûlante atmosphère de pure dilection qui enveloppe la tente nuptiale de l’Époux divin.

    On pourrait presque considérer la messe de ce jour comme un beau cantique d’action de grâces envers l’amour de Dieu. Après la splendide collecte stationnale, saint Jean, l’Apôtre de la dilection, prend la parole et nous dévoile les mystères sublimes de la sainte charité. L’amour de Dieu nous communique la vie de Jésus-Christ et s’épanche naturellement dans la charité envers le prochain. Celui qui n’aime pas ne participe pas à cette vie du Christ, et c’est pourquoi il pourrit dans la corruption de la mort. Celui qui veut conserver ce feu de la dilection doit l’alimenter continuellement par de nouveaux actes de charité envers le prochain, car un amour qui ne connaît pas le sacrifice est un simulacre d’amour. (…)

    L’Évangile achève la leçon d’amour commencée dans l’Épître et nous montre Dieu qui, dans l’excès de sa charité, prépare au ciel un ineffable banquet de béatitude auquel, sans distinction d’âge ni de rang, il appelle universellement tout le genre humain. Le peuple juif, qui symbolise lui-même les grands et les superbes du siècle, tantôt sous un prétexte, tantôt sous un autre, s’excuse et décline l’invitation, en sorte que les privilégiés qui s’assoient au banquet céleste sont les pauvres, les infirmes, les humbles, lesquels désignent précisément le malheureux peuple païen. (…)

    Il n’y a rien de commun entre la piété sentimentale et la divine dilection. L’amour de Dieu ne se contente pas de vaines paroles et de tendres sentiments ; c’est un feu qui purifie l’âme de toute attache désordonnée, quelque minime qu’elle soit, aux choses créées ; qui la rend forte et intrépide en face de n’importe ,quel sacrifice, solidement établie en Dieu comme il est dit aujourd’hui dans la collecte stationnale : « Quos in soliditate tuæ dilectionis instituis ».

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Sainte Angèle Merici

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    Cette peinture de Pietro Rizieri Calcinardi (1834), dans l’église paroissiale de Decenzano qui avait été celle d’Angèle Merici dans sa jeunesse, est censée représenter la vision de la sainte. Elle disait avoir vu des jeunes filles monter au ciel sur une échelle, soutenues par des anges (en « paires alternées », selon une version), au son de la musique d’anges musiciens. La peinture montre surtout l’ignorance du peintre. La vision est évidemment l’une des résurgences de l’échelle de Jacob. Or le peintre a cru sans doute moins "paysan", donc plus convenable, de montrer un escalier (de marbre ?)… dont on ne voit pas comment il peut tenir…

    Si l’on jette un œil sur la biographie de sainte Angèle Merici, on peut garder l’impression qu’elle a eu cette vision dans sa jeunesse (c’est même ce que l’on peut lire ici ou là), et que pour obéir à l’inspiration céleste elle a fondé l’ordre des ursulines, voué à l’éducation chrétienne des jeunes filles pauvres.

    En fait, et c’est une chose très rare, me semble-t-il, dans l’histoire des fondations religieuses, sainte Angèle a eu sa vision alors qu’elle avait déjà 30 ans, et ce n’est que 30 ans plus tard qu’elle fonde les ursulines. Elle a donc alors 60 ans. Et elle meurt cinq ans plus tard. Elle aura en fait passé la plus grande partie de sa vie en tertiaire franciscaine…

  • La Pentecôte Summorum Pontificum de l’archevêque de Ferrare

    geppy_toglia_vescovo-7778.jpgIl n’est déjà pas si fréquent de voir un évêque célébrer la messe dans l’usus antiquior. Mais ce qu’a fait Mgr Negri me semble exceptionnel : c’est en effet la messe de la Pentecôte qu’il a célébrée ainsi, et c’était pour le premier pèlerinage organisé par « le peuple Summorum Pontificum » au sanctuaire marial du Poggetto, à Sant’Egidio près de Ferrare. Et c’est la seule église de la région qui n’ait subi aucun dommage lors du tremblement de terre de l’an dernier.

    On connaissait déjà Mgr Luigi Negri comme évêque de Saint-Marin. Il n’avait pas sa langue dans sa poche, sur divers sujets… Devenu archevêque de Ferrare, il ne semble pas avoir l’intention de nous décevoir…

    Dans son homélie, il a souligné que la liturgie traditionnelle n’est pas « une alternative à la liturgie réformée du Concile Vatican II », mais qu’elle « vit avec sa pleine dignité, sa pleine physionomie, en toute liberté et en toute responsabilité aux côtés de la liturgie réformée ».

    Il a rappelé que Benoît XVI avait « demandé à l'Eglise tout entière, à commencer par les évêques, d'être respectueux de son intention d'étendre les trésors de l'Église, concédant à ceux qui en ressentent légitimement le désir, de favoriser le droit d'avoir accès à ce trésor “antique” et de le vivre avec plénitude dans le monde moderne pour la vérité de la foi aujourd'hui et la mission aujourd'hui ».

    Quant aux « groupes de fidèles »  dont parle le motu proprio, ce sont « tous ces fidèles qui ont le droit et le devoir de pouvoir accéder à cette liturgie. Vous l'avez entre les mains, l'Église vous permet de l'introduire en toute liberté. Il ne peut exister aucun diocèse, en Italie ou dans le monde entier, qui vous dise non. Dès lors qu'il y aurait un seul non, l'évêque doit être appelé à rendre compte. »

    Et après avoir fait la confidence qu’il avait reçu une lettre de Benoît XVI pour le féliciter de la façon dont il avait mis en œuvre le motu proprio à Saint-Marin, il a dit aussi : « J'étais parmi les évêques (je dois dire à la vérité, peu nombreux) qui ont gagné de tout cela un approfondissement de leur propre identité par rapport à l'expérience de Dieu. C'est quelque chose de grand, non seulement pour ceux qui la pratiquent, mais pour toute l'Eglise. »

    Merci à Mgr Negri. Merci à Benoît et moi qui a traduit toute l’homélie, qui vaut d’être lue en entier (sur la Pentecôte, bien sûr, et sur le reste, dont la petite phrase sur les divorcés remariés...).

  • La bienheureuse Vierge Marie Reine

    Cette fête a été inventée par Pie XII en 1954. Quatre ans avant, le même pape avait promulgué le dogme de l’Assomption. J’avoue ne voir l’intérêt ni de l’un ni de l’autre. L’Assomption a toujours été célébrée en Orient comme en Occident, et le dogme ne définit rien de plus que ce que la tradition a toujours dit (et nettement moins que ce qu’en dit la tradition orientale). D’autre part l’Assomption est véritablement ce qui illustre la royauté de Marie, et c’est le 15 août qu’a toujours été fêtée Marie Reine de France (et Marie reine de bien d’autres pays le même 15 août).

    En outre, la liturgie de cette fête qui ne s’inscrit dans aucune tradition liturgique a été conçue selon la nouvelle traduction des psaumes, qui porte le nom du cardinal Bea et qui est une aberration. Le ver était déjà dans le fruit… Et cette messe est typique de l’arrogance des novateurs qui n’hésitent pas à contredire les pères et docteurs de l’Eglise. Dans l’office, on a laissé la citation du psaume 44 que fait saint Athanase lui-même cité par saint Pierre Canisius : « La Reine s’est tenue à ta droite, dans un vêtement d’or ». Mais dans la messe le même verset est devenu, © Bea : « La Reine se tient à sa droite, ornée d’or d’Ophir ».

    C’est bien pire en latin. La version traditionnelle dit :

    Astitit regina a dextris tuis, in vestitu deaurato.

    La version Bea dit :

    Regina adstat ad dexteram eius, ornata auro ex Ophir.

    Le rythme paisible et solennel est détruit, il devient heurté, haché, avec deux hiatus rédhibitoires : regina adstat, ornata auro.

    Voilà comment on détruisait la liturgie avant même la grande destruction…

    Consolons-nous avec le bienheureux Fra Angelico, qui n'avait pas besoin d'une nouvelle fête liturgique pour peindre ceci :

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  • Sainte Marie-Madeleine de Pazzi

    « Ou souffrir, ou mourir », disait sainte Thérèse dans son carmel espagnol. Gagne petit, pour Marie-Madeleine de Pazzi, qui lança : « Souffrir, ne pas mourir. » Où l’on voit que la furia italiana peut aller plus loin que la furia española… mais en approchant dangereusement les limites de la psychiatrie. Car si Marie-Madeleine de Pazzi croyait pouvoir faire plus fort que sainte Thérèse, il n’en demeure pas moins qu’elle est morte… Et même qu’elle est morte jeune… Et qu’une fois morte elle ne souffrait plus…

    Bref tout cela est assez dérisoire. Et l’on aura compris que sainte Marie-Madeleine de Pazzi n’est pas vraiment de ma paroisse. Pire encore est la révérence qu’on lui fait parce qu’elle fit vœu de chasteté à l’âge de 10 ans, ce qui est tout simplement idiot.

    Il n’en demeure pas moins qu’elle est une véritable sainte, parce que l’Eglise le dit, et parce qu’elle souffrit vraiment pendant cinq ans d’une nuit mystique, avant de souffrir physiquement pendant trois ans de la tuberculose qui allait l’emporter.

    Son corps resté intact repose dans son couvent de Florence qui est devenu le séminaire.

  • Saint Augustin de Cantorbéry

    Lorsque saint Grégoire le Grand était père abbé du monastère bénédictin de Rome, son prieur s’appelait Augustin. Devenu pape, saint Grégoire envoya Augustin et 40 autres moines en Angleterre.

    Le commando de missionnaires monastiques débarqua en Angleterre en 597 et fut bien accueilli par le roi Ethelbert. Les Anglais se convertirent en masse à la prédication des moines et aux innombrables miracles d’Augustin.

    Devenu premier évêque de Cantorbéry, puis archevêque et primat d’Angleterre après avoir fondé d’autres évêchés sous l’autorité de Grégoire (et un monastère bénédictin, évidemment), il mourut le 26 mai 604. Son culte se développa aussitôt en Angleterre.

    C’est seulement en 1882 qu’il fut inscrit au calendrier romain, par Léon XIII qui fixa la date de sa fête au 28 mai parce que le 26 il y avait déjà saint Philippe Néri et saint Eleuthère et que le 27 il… n’y avait pas encore cet autre Anglais de saint Bède (que Léon XIII inscrira en 1899), mais il y avait le pape saint Jean Ier. Les bénédictins célèbrent toutefois saint Augustin de Cantorbéry à la date de sa naissance au ciel, le 26 mai.

    « Cette fête fut introduite dans le calendrier par Léon XIII, et, dans l’intention de ce grand Pontife, elle était comme un cri d’immense amour et un tendre appel de l’Église Mère à cette glorieuse île Britannique jadis si féconde en saints », écrit le bienheureux cardinal Schuster. C’était le dernier appel avant la dure mais juste et infaillible sentence qu’allait prononcer le même pape 14 ans plus tard, en 1896, dans Apostolicae curae : les ordinations faites selon le rite anglican « ont été et sont absolument nulles et sans valeur ». Et pour enfoncer le clou, le pape qui avait fait cardinal John Henry Newman dès le début de son pontificat faisait en 1899 de Bède le Vénérable un docteur de l’Eglise catholique, fixant le jour de sa fête la veille de celle de saint Augustin.

    Il y a un an, l'ordinariat Notre-Dame de la Croix du Sud était créé par Benoît XVi pour l'Australie et se mettait sous le patronage de saint Augustin de Cantorbéry.

  • Saint Bède

    La fête de cet ancien moine anglo-saxon fut introduite dans le calendrier de l’Église universelle par Léon XIII, après que la Sacrée Congrégation des Rites lui eût reconnu ce titre de docteur que, depuis de longs siècles, lui avaient décerné les suffrages de l’univers. Cette vénération pour Bède avait même déjà commencé à se manifester de son vivant, si bien que, lors de la lecture publique de ses œuvres, ses contemporains ne pouvant encore lui attribuer le titre de saint l’appelaient venerabilis presbyter, et c’est sous ce titre que Bède est passé à la postérité.

    A une science vraiment encyclopédique, Bède unit les plus éclatantes vertus du moine bénédictin, faisant alterner dans sa vie la prière et l’étude. Ora et labora. Il eut de nombreux disciples et laissa tant d’écrits que, durant le haut moyen âge, ceux-ci constituèrent pour ainsi dire toute la bibliothèque ecclésiastique des Anglo-Saxons. La vaste érudition de ce moine rappelle d’une certaine manière celle de saint Jérôme à qui il ressemble quelque peu. Saint Boniface, l’apôtre de l’Allemagne, salua saint Bède comme la lumière de l’Église, et le Concile d’Aix-la-Chapelle lui donna le titre de docteur admirable.

    Bède mourut très âgé, le 26 mai 735, et sa dernière prière fut l’antienne de l’office (de l’Ascension) : O Rex gloriae, qui triumphator hodie super omnes caelos ascendisti, ne derelinquas nos orphanos, sed mitte promissum Patris in nos Spiritum veritatis. Au moment d’expirer, il entonna le Gloria Patri.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • La Très Sainte Trinité

    Après le temps pascal, dont le point culminant a été la fête de la Pentecôte, la liturgie prévoit ces trois solennités du Seigneur:  aujourd'hui, la Très Sainte Trinité; jeudi prochain, la fête du Corpus Domini, la Fête-Dieu; et enfin, le vendredi suivant, la fête du Sacré Cœur de Jésus. Chacune de ces fêtes liturgiques met en évidence une perspective à partir de laquelle on peut embrasser l'ensemble du mystère de la foi chrétienne:  respectivement, la réalité de Dieu Un et Trine, le Sacrement de l'Eucharistie et le centre divin-humain de la Personne du Christ. Ce sont en vérité des aspects de l'unique mystère du salut qui, d'une certaine manière, résument tout l'itinéraire de la révélation de Jésus, de l'incarnation à la mort et à la résurrection, jusqu'à l'ascension et au don de l'Esprit Saint.

    Aujourd'hui, nous contemplons la Très Sainte Trinité telle que Jésus nous l'a fait connaître. Il nous a révélé que Dieu est amour "non dans l'unité d'une seule personne, mais dans la Trinité d'une seule substance" (Préface):  il est Créateur et Père miséricordieux; il est Fils Unique, Sagesse éternelle incarnée, mort et ressuscité pour nous; il est enfin Esprit Saint qui conduit tout, l'univers et l'histoire, vers la pleine récapitulation finale. Trois Personnes qui sont un seul Dieu parce que le Père est amour, le Fils est amour, l'Esprit est amour. Dieu est tout et uniquement amour, amour très pur, infini et éternel. Il ne vit pas dans une splendide solitude, mais il est plutôt source intarissable de vie qui se donne et se transmet sans cesse. Nous pouvons dans une certaine mesure le deviner en observant aussi bien le macro-univers:  notre terre, les planètes, les étoiles, les galaxies; que le micro-univers:  les cellules, les atomes, les particules élémentaires. Sur tout ce qui existe est en quelque sorte imprimé le "nom" de la Très Sainte Trinité, car tout l'être, jusqu'à la dernière particule, est être en relation, et ainsi transparaît le Dieu-relation, et en définitive l'Amour créateur. Tout provient de l'amour, tend vers l'amour et avance poussé par l'amour, naturellement avec des degrés divers de conscience et de liberté. "O Seigneur, notre Seigneur, qu'il est puissant ton nom par toute la terre!" (Ps 8, 2) s'exclame le psalmiste. En parlant du "nom", la Bible indique Dieu lui-même, son identité la plus authentique; une identité qui resplendit sur toute la création, où chaque être, en vertu du fait même de s'y trouver et du "tissu" dont il est fait, fait référence à un Principe transcendant, à la Vie éternelle et infinie qui se donne, en un mot:  à l'Amour. "C'est en [lui] en effet que nous avons la vie - dit saint Paul dans l'Aréopage d'Athènes -, le mouvement et l'être" (cf. Ac 17, 28). La preuve la plus éloquente que nous sommes faits à l'image de la Trinité est la suivante:  seul l'amour nous rend heureux, car nous vivons en relation, et nous vivons pour aimer et être aimés. Reprenant une analogie suggérée par la biologie, nous pourrions dire que l'être humain porte dans son propre "génome" l'empreinte profonde de la Trinité, de Dieu-Amour.

    A travers sa docile humilité, la Vierge Marie s'est faite servante de l'Amour divin:  elle a accueilli la volonté du Père et a conçu le Fils par l'œuvre de l'Esprit Saint. En Elle, le Tout-puissant s'est construit un temple digne de Lui, et il en a fait le modèle et l'image de l'Eglise, mystère et maison de communion pour tous les hommes. Que Marie, miroir de la Très Sainte Trinité, nous aide à grandir dans la foi dans le mystère trinitaire.

    Benoît XVI, Angélus du 7 juin 2009

  • Samedi des quatre temps de Pentecôte

    L’Évangile représente le magnifique « mystère » de la messe : « Jésus entra dans la maison de Simon » (Station à Saint-Pierre). « Quand le soleil fut couché (la messe était célébrée, jadis, dans la nuit du samedi), on lui amena les malades » (ces malades, c’est nous qui venons à la messe) ; « il leur imposa les mains » (l’imposition des mains est le signe de la communication du Saint-Esprit), et il les guérit. Mais quand il fit jour, il s’en alla (après la messe, il nous quitte ; le temps pascal est achevé).

    Dom Pius Parsch