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Liturgie - Page 264

  • Quinquagésime

    L’offertoire de la Quinquagésime est formé de deux versets du psaume 118, le psaume qui chante sous 8 noms différents le Verbe de Dieu, à savoir le Christ, dont le nombre est le 8. Un psaume constitué de 22 strophes de 8 vers. Le psaume 118 est un développement du psaume 18, et le psaume 8 chante déjà le Christ et son nom. L’antienne d’offertoire (versets 12 et 13) contient deux de ces noms : « justifications » et « jugements ». On remarque que le premier verset est répété, et que la deuxième fois il s’épanouit sur « tuas » en un chant d’admiration joyeuse qui est le centre et le sommet de l’antienne. On remarque aussi que cette pièce est indiquée du troisième mode (de mi) mais que les trois premières phrases (sur quatre) sont clairement du cinquième mode (de fa).

    Au moyen âge cette antienne avait trois versets et un répons (repris à la fin). Les trois versets sont respectivement les versets 1-2, 14, 29-30-32 du psaume 118. Le refrain est constitué du début du verset 22 et de la fin du verset 176, les derniers mots du psaume, dans une version qui n’est ni celle de la Vulgate ni d’une ancienne version. On y trouve trois autres déclinaisons du Verbe : mandata (commandements), testimonia (témoignages), lex (loi). Le dernier verset, sur cor meum (où l'on note deux autres répétitions), se terminait par une très longue vocalise :

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    Benedíctus es, Dómine, doce me justificatiónes tuas : in lábiis meis pronuntiávi ómnia judícia oris tui.

    Vous êtes béni, Seigneur : enseignez-moi vos justes dispositions : sur mes lèvres, j’ai prononcé tous les jugements de votre bouche.

    1

    Beati immaculati in via : qui ambulant in lege Domini.
    Beati, qui scrutantur testimonia ejus: in toto corde exquirunt eum.

    Heureux les immaculés sur la voie : ceux qui marchent dans la loi du Seigneur !
    Heureux ceux qui méditent ses révélations : qui de tout leur cœur le cherchent.

    Répons

    Aufer a plebe tua opprobrium et contemptum, non sumus obliti, Domine.

    Ôtez de votre peuple l’opprobre et le mépris : nous ne vous avons pas oublié, Seigneur.

    2

    In via testimoniorum tuorum delectatus sum sicut in omnibus divitiis.

    Sur la voie de vos révélations j’ai été rempli de délices, comme en toutes richesses.

    3

    Viam iniquitatis, Domine, amove a me (bis): et de lege tua miserere mei:
    Viam veritatis elegi: judicia tua (bis), non sum oblitus:
    Viam mandatorum tuorum cucurri, cum dilatares cor meum.

    Détournez de moi, Seigneur, la voie de l’iniquité : et ayez pitié de moi en vertu de votre loi :
    J’ai choisi la voie de la vérité : je n’ai pas oublié vos jugements :
    J’ai couru la voie de vos commandements, quand vous dilatiez mon cœur.

  • Sainte Scholastique

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    Te beata sponsa Christi,
    Te columba virginum,
    Siderum tollunt coloni
    Laudibus, Scholastica :
    Nostra te laetis salutant
    Vocibus praecordia.

    Heureuse épouse du Christ, Scholastique, colombe des vierges, les habitants du ciel te comblent de louanges ; nos cœurs te saluent en faisant monter vers toi l'hommage d'un joyeux concert.

    Sceptra mundi cum coronis
    Docta quondam spernere,
    Dogma fratris insecuta
    Atque sanctae regulae,
    Ex odore gratiarum,
    Astra nosti quaerere.

    Tu foulas aux pieds les honneurs du monde et ses couronnes ; dirigée par les enseignements de ton frère et les préceptes de sa Règle sainte, attirée par l'odeur des grâces célestes, tu appris de bonne heure à prendre le chemin de la patrie.

    O potens virtus amoris !
    O decus victoriae
    Dum fluentis lacrymarum
    Cogis imbres currere,
    Ore Nursini parentis
    Verba coeli suscipis.

    O force invincible de l'amour ! O victoire à jamais glorieuse, en ce jour où par la force de tes larmes tu fais descendre les pluies du ciel, et contrains le Patriarche de Nursie à continuer ses entretiens célestes.

    Luce fulges expetita
    In polorum vertice,
    Clara flammis charitatis
    Cum nitore gratiae :
    Juncta Sponso conquiescis
    In decore gloriae.

    Aujourd'hui tu brilles, au plus haut des cieux, de l'éclat de cette lumière vers laquelle tu soupirais ; les feux de la charité, les splendeurs de la grâce embellissent ton front; unie à l'Epoux, tu reposes au sein de la gloire.

    Nunc benigna pelle nubes
    Cordibus fidelium,
    Ut serena fronte splendens
    Sol perennis luminis,
    Sempiternae claritatis
    Impleat nos gaudiis.

    Daigne donc maintenant écarter du cœur des fidèles les nuages d'ici-bas, afin que le Soleil éternel, versant sur nous sa splendeur sereine, nous comble des joies de la lumière sans fin.

    Gloriam Patri canamus
    Unicoque Filio ;
    Par tributum proferamus
    Inclyto Paraclito,
    Nutibus cujus creantur,
    Et reguntur saecula. Amen.

    Chantons gloire au Père et gloire au Fils unique ; hommage égal au Paraclet divin ; honneur éternel à celui qui créa les siècles et qui les gouverne. Amen.

    (Hymne des vêpres, traduction Dom Guéranger. Fresque de Subiaco, vers 1430. Le miracle de sainte Scholastique par saint Grégoire le Grand.)

  • Saint Cyrille d’Alexandrie

    Saint Cyrille d’Alexandrie a été un témoin inlassable et ferme de Jésus Christ, Verbe de Dieu incarné, soulignant en particulier son unité, comme il le répète en 433 dans la première lettre à l’Évêque Succenso : "Un seul est le Fils, un seul le Seigneur Jésus Christ, que ce soit avant l’incarnation ou après l’incarnation. En effet, le Logos né de Dieu le Père n’était pas un fils, et celui né de la Sainte Vierge un autre fils ; mais nous croyons que précisément Celui qui existe depuis toute éternité est né également selon la chair d’une femme". Cette affirmation, au-delà de sa signification doctrinale, montre que la foi en Jésus Logos né du Père est également bien enracinée dans l’histoire, car, comme l’affirme saint Cyrille, ce même Jésus est venu dans le temps avec la naissance de Marie, la Theotòkos, et il sera, selon sa promesse, toujours avec nous. Et cela est important : Dieu est éternel, il est né d’une femme, et il reste avec nous chaque jour. Nous vivons dans cette certitude, en elle nous trouvons le chemin de notre vie.

    Benoît XVI

    [Je ne peux pas oublier pour ma part que saint Cyrille d’Alexandrie fut l’un des acteurs de la déposition, de l’exil et de la mort de saint Jean Chrysostome évêque de Constantinople. Acteur mineur certes, jeune encore et sous l’influence de son oncle Théophile qui voulait absolument la peau de saint Jean Chrysostome, comme Cyrille voudra absolument la peau de Nestorius – c’est-à-dire du titulaire du siège rival d’Alexandrie. Avec la différence que Nestorius était hérétique, ce que n’était pas Jean Chrysostome. Cyrille n'acceptera de reconnaître que Jean Chrysostome était un évêque catholique que plus de dix ans après sa mort, sur les instances répétées du moine Isidore de Péluse… Dans le bréviaire monastique, la fête de saint Cyrille est le 28 janvier, conformément au martyrologe : le lendemain même de la fête de saint Jean Chrysostome, et donc selon l’ordo d’avant 1960 les secondes vêpres de celui-ci chevauchent les premières vêpres de celui-là… Une providentielle union posthume ?]

  • Saint Jean de Matha

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    Le jour où il fut élevé au sacerdoce une colonne de feu reposa sur la tête du nouveau prêtre et manifesta l'onction du Saint-Esprit qui opérait dans son âme. Le bruit de ce prodige s'étant répandu, une nombreuse assemblée assista à sa première Messe. Au moment de la consécration, lorsque Jean élevait l'hostie, on vit le visage du saint resplendir d'une lumière surnaturelle et ses yeux se fixer au dessus de l'autel sur un spectacle invisible aux assistants. "J'ai vu, dit-il plus tard, un ange tout blanc, avec un vêtement brillant, portant sur la poitrine une croix de couleur rouge et bleue; ses bras se croisaient, et il présentait les mains à deux captifs, l'un chrétien et l'autre maure; ils étaient à ses pieds dans la posture de suppliants."

    C'était l'annonce claire de l'œuvre qu'il devait établir; il fut, en effet, le fondateur de l'Ordre de la Sainte-Trinité pour la rédemption des captifs, dont les religieux portèrent le costume indiqué par la vision.

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année

    Peinture de Juan Carreño de Miranda (1614-1685), peintre de la cour de Charles II d'Espagne, essentiellement portraitiste. Ce tableau de 1666 est au Louvre.

  • Saint Romuald

    Recension par André Cantin du livre rassemblant le texte et la traduction de La vie du B. Romuald, de saint Pierre Damien, et de La vie des cinq frères, de saint Bruno de Querfurt (éd. Soleil levant, Namur, 1962), dans les Cahiers de civilisation médiévale, juillet-septembre 1964.

    Sur la spiritualité de Romuald, les témoignages de Bruno et de Damien se confirment l'un l'autre. Dom Giabbani en montre l'essentiel, et trouve ici l'occasion d'exposer ce qu'il appelle « l'idée maîtresse » du fondateur de sa famille spirituelle. « II ne peut y avoir aucun doute », dit-il, « sur la place absolument centrale de l'ermitage dans la conception monastique du saint » (p. 11). Ce n'est pas assez de quitter le monde ; on n'entre dans la communauté monastique que pour s'y préparer à la vie solitaire. Dans cette vie, la patience précède longuement le don de la contemplation ; on y tend par une lecture quotidienne de l'Écriture et des Pères, et spécialement par la récitation des psaumes et l'écoute intérieure qui doit en ouvrir le sens. « L'unique chemin : le psautier ; si toi qui es novice ne peux tout comprendre, cherche à psalmodier en esprit et en vérité, tantôt ici, tantôt là, et tâche de faire attention de tout ton esprit. » (Vie des cinq frères, p. 215). Comment s'est donc formée chez Romuald cette conception de la vie contemplative ? Si elle est de tous les temps, pourquoi une telle ferveur s'y est-elle attachée en son temps ? Il y avait en Italie de nombreux monastères bénédictins et basiliens, et quelques ermites, surtout des grecs, comme saint Nil. C'est Romuald, en Italie, qui « rétablit la vie érémitique chez les Latins » (p. 141, n. 4). Pour Damien déjà ce moment est en train de passer : « Siècle d'or qui parmi les bêtes sauvages des montagnes et des forêts nourrissait tant de citoyens de la Jérusalem céleste » (p. 120). L'état des monastères rendait souvent plus nécessaire la solitude à ceux qui cherchaient Dieu. C'est ce qui s'est produit pour Romuald au début de sa conversion (p. 37) ; de même pour Benoît, selon Bruno : « La ferveur indomptable que le Saint-Esprit avait allumée en lui ne lui permettant plus de supporter la faiblesse de ses frères et leur tiédeur de vie, il fut forcé de gagner le désert » (p. 138). D'autre part, la vie au désert s'inspirait des Conférences, largement reproduites, des Pères du désert. La ferveur des moines insatisfaits du monastère faisait alors revivre ces vieux textes ; de leur côté, ils excitaient une émulation et fixaient une règle de vie peu suivie jusque-là chez les Latins. Il nous manque de voir la rencontre de cette ferveur nouvelle des moines latins et de cette spiritualité d'origine orientale qui allait lui donner ce qu'elle cherchait. Ce que disent les deux Vies est vague, et le commentaire ne précise rien. « Romuald lisait les Pères », dit Pierre Damien (p. 45) ; « Romuald a vécu à l'école des Conférences des Pères du désert », dit Bruno (p. 141). Dom Giabbani, qui n'avait point dessein d'éclaircir la nature de ces textes, nous dit simplement : « Romuald est disciple des Pères de l'Église d'Orient. » Est-ce par une tradition surtout orale ? Que lisait-on au juste autour de lui ? N'était-ce rien de plus que les Conférences et Institutions de Jean Cassien ? Outre les nombreuses vies de saints traduites alors du grec, les manuscrits contemporains de recueils de sentences, d'exhortations, d'exemples des Pères orientaux (dont l'étude fut seulement commencée par dom Wilmart) pourraient montrer bien des similitudes ; elles apparaissent déjà très grandes entre la doctrine de la contemplation de Pierre Damien et celle de Syméon le Nouveau théologien par exemple.

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    Saint Romuald par Fra Angelico. C'est un exemple du génie de Fra Angelico: ce portrait n'est qu'un petit détail de sa grande Crucifixion (le premier en blanc à partir de la droite):

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  • Saint Tite

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    Le saint apôtre Tite, premier archevêque de Crète, peinture murale du XIVe siècle, Crète.

    Saint Tite, en apprenant aux mortels à chanter l'unique divinité, à vénérer l'unique seigneurie, détourna des multiples faux dieux les fidèles chantant: Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

    Ces âmes mortes qui vénéraient la matière inanimée ont reconnu le Dieu de vie mourant pour nous, lorsqu'elles écoutèrent ton enseignement, Disciple initié aux ineffables secrets.

    Comme serviteur de la vérité, tu parus le destructeur du mensonge, comme disciple de saint Paul tu enduras dangers, persécutions, mais avec lui chantas: Dieu de nos Pères, béni sois-tu.

    *

    Dirigeant vers le Sauveur ton entière confiance et ton amour, à ses voyages Paul te fit participer, saint Apôtre, pour annoncer avec toi le saint Evangile aux nations; avec lui nous te glorifions.

    Loin des fidèles tu chasses les maladies et par grâce divine les démons; en toi la Crète a son puissant protecteur, son premier pontife divin, son flambeau céleste et lumineux, saint Tite, apôtre digne d'admiration.

    Comme un soleil a resplendi sur nous ta mémoire brillamment parée des splendeurs de l'Esprit saint: elle dissipe les brumes des passions; et nous qui la célébrons dans la foi, bienheureux Tite, sauve-nous.

    Liturgie byzantine, Matines, odes 7 et 9

  • Sainte Agathe

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    Mosaïque de la basilique du Sanctuaire national de Washington. Y est écrit ce que sainte Agathe avait répondu au préfet de Sicile : « Multo praestantior est christiana humilitas regum opibus et superbia ».

    La véritable citation, selon la légende du bréviaire, est :

    « Multo praestantior est Christiana humilitas et servitus, regum opibus, ac superbia. »

    L’humilité et servitude chrétienne vaut beaucoup mieux que les trésors et l’orgueil des rois.

    Il y avait la place pour « servitus », qui aurait même équilibré l’inscription. Mais déjà dans ces années 1920 on trouvait que c’était « too much » que de parler d’esclavage. Pourtant c’est en devenant esclave de Jésus-Christ qu’on devient libre, comme l’explique saint Paul. Et les premières antiennes des matines, surtout dans le bréviaire monastique, insistent sur ce point (traduction Port-Royal) :

    Ingénua sum, et ex spectábili génere, ut omnis parentéla mea testátur.

    Je suis d'une condition libre et d'une maison considérable, comme le témoigne assez la qualité de mes parents.

    Et si ingénua es, cur te osténdis servílem persónam? — Quia ancílla Christi sum, ídeo me ostendo servilem persónam.

    Puisque vous êtes noble, pourquoi vous rendez-vous méprisable ? — Je méprise l’honneur du monde, parce que je suis la servante du Seigneur.

    Summa ingenúitas ista est, in qua sérvitus Christi comprobátur.

    La vraie et souveraine liberté et elle où on fait voir qu’on est esclave de Jésus-Christ.

    Ancílla Christi sum, ídeo me osténdo servilem habére persónam.

    Je suis la servante de Jésus-Christ, c’est pourquoi je veux bien paraître d’une condition servile.

    La fête de sainte Agathe est toujours célébrée de façon grandiose à Catane, du 3 au 6 février. Ici un aperçu de la « sortie de sainte Agathe » et de la procession qui suit (le soir du 4 février, me semble-t-il) :

  • Sexagésime

    L’antienne d’offertoire de la messe de ce jour montre admirablement que cette pièce était un chant de procession, la procession lente et solennelle des oblats vers l’autel. Au temps où c’était encore le cas, l’antienne était le refrain qui accompagnait trois (ou quatre) versets, pris dans le même psaume 16.

    Pérfice gressus meos in sémitis tuis, ut non moveántur vestígia mea : inclína aurem tuam, et exáudi verba mea : mirífica misericórdias tuas, qui salvos facis sperántes in te, Dómine. (psaume 16 versets 5, 6, 7)

    Affermissez mes pas dans vos sentiers, afin que mes pieds ne soient pas ébranlés. Inclinez vers moi votre oreille et exaucez mes paroles. Faites éclater vos miséricordes, vous qui sauvez ceux qui espèrent en vous, Seigneur.

    1- Exaudi Domine justitiam meam, intende deprecationem meam, auribus percipe orationem meam. (verset 1)

    Écoutez, Seigneur, ma juste cause, soyez attentif à ma supplication, prêtez l’oreille à ma prière.

    2- Custodi me, Domine, ut pupillam oculi, sub umbra alarum tuarum protege me, eripe me Domine, ab impio. (verset 8)

    Gardez-moi, Seigneur, comme la prunelle de l’œil, à l’ombre de vos ailes protégez-moi, délivrez-moi, Seigneur, de l'impie.

    3- Ego autem cum justitia apparebo in conspectu tuo, satiabor dum manifestabitur gloria tua. (verset 15 et dernier)

    Pour moi, c’est dans la justice que je paraîtrai en votre présence, je serai comblé quand sera manifestée votre gloire.

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    On voit le premier verset sur la page du célèbre graduel dit des séquences de Notker (codex 121 d’Einsiedeln, Xe siècle). Les deux autres sont sur la page suivante. On constate aussi au début de l’antienne l’indication que les deux doubles-notes du deuxième mot, gressus (les pas !) doivent être allongées (ce sont deux x, qui veulent dire : exspectare : attendre, donc retarder, et sur le neume suivant le t qui veut dire tenere : retenir).

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    Voici cette antienne par les moines de Triors :

    Sur la sexagésime, voir aussi :

    L’introit.

    L'épître, l'évangile et saint Grégoire le Grand.

    Seminat seminare semen.

    La mission de Noé.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Après la Septuagésime on ne peut plus chanter l’Alléluia. Il est remplacé par un « trait », que voici chanté par les moines de Timadeuc (1975), dans une version sans doute cistercienne, car elle est légèrement différente des versions romaine et dominicaine :


    podcast

    Gaude, María Virgo, cunctas hǽreses sola interemísti. ℣. Quæ Gabriélis Archángeli dictis credidísti. ℣. Dum Virgo Deum et hóminem genuísti : et post partum, Virgo, invioláta permansísti. ℣. Dei Génetrix, intercéde pro nobis.

    Réjouissez-vous, Vierge Marie, vous avez anéanti à vous seule toutes les hérésies. Car vous avez cru à la parole de l’Archange Gabriel. Car, étant Vierge vous avez enfanté l’Homme-Dieu : et après avoir été mère, vous êtes restée Vierge inviolée. Mère de Dieu, intercédez pour nous.

  • Purification de la Sainte Vierge Marie

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    Voici le répons que l’on chante à la fin de la procession, en entrant dans l’église, par les moines de Solesmes (1998) :

    Obtulérunt pro eo Dómino par túrturum, aut duos pullos columbárum : * Sicut scriptum est in lege Dómini. ℣. Postquam impléti sunt dies purgatiónis Maríæ, secúndum legem Moysi, tulérunt Jesum in Jerúsalem, ut sísterent eum Dómino. * Sicut scriptum est in lege Dómini. ℣. Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto. * Sicut scriptum est in lege Dómini.

    Ils offrirent pour lui au Seigneur une paire de tourterelles, ou deux petits de colombes. Suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur. Après que les jours de la Purification de Marie furent accomplis selon la loi de Moïse, ils portèrent Jésus à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, * Suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. * Suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur.


    podcast

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    Et aussi :

    L’antienne de la procession Adorna thalamum tuum Sion.

    Le texte intégral de l’original grec.

    L’entrée du Grand Prêtre en son Temple.

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    Deux mosaïques de Marko Rupnik sj