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Liturgie - Page 268

  • La Sainte Famille

    Alors qu’il avait douze ans, il reste à Jérusalem. Ne le sachant pas, ses parents le cherchent avec inquiétude et ne le trouvent pas. Ils le cherchent parmi les proches parents, ils le cherchent parmi leurs compagnons de route, ils le cherchent parmi leurs connaissances, mais, parmi tous ces gens-là, ils ne le trouvent pas. Jésus est donc cherché par ses parents, son père nourricier qui l’avait accompagné quand il était descendu en Egypte, et pourtant ils ne le trouvent pas immédiatement dès qu’ils le cherchent. C’est qu’on ne trouve pas Jésus parmi ses parents et ses proches selon la chair. On ne le trouve pas chez ceux qui lui sont unis corporellement. Parmi les nombreux compagnons de voyage mon Jésus ne peut pas être trouvé.

    Apprends où ceux qui le cherchaient l’ont trouvé, pour que toi aussi qui le cherches avec Marie et Joseph tu le trouves. Et, le cherchant, dit l’Ecriture, « ils le trouvèrent dans le Temple ». Non pas n’importe où, mais dans le Temple. Et pas simplement dans le Temple, mais « au milieu des docteurs qu’il écoutait et qu’il interrogeait ». Toi aussi, cherche Jésus dans le Temple de Dieu, cherche-le dans l’Eglise, cherche-le auprès des maîtres qui sont dans le Temple et qui n’en sortent pas. Si tu cherches ainsi, tu le trouveras.

    De plus, si quelqu’un prétend être un maître et ne possède pas Jésus, il ne possède que le titre de maître et c’est pour cela qu’on ne peut pas trouver auprès de lui Jésus, Verbe de Dieu et Sagesse. « On le trouva, dit Luc, au milieu des docteurs. » D’après un autre passage de l’Écriture au sujet des prophètes, comprenez ce que veut dire ici : « Au milieu des docteurs. » « Si celui qui est assis, dit l’Apôtre, a une révélation, que le premier se taise. » Ils le trouvent « assis au milieu des docteurs », et non seulement « assis », mais « les interrogeant et les écoutant ». Maintenant encore, Jésus est ici : il nous interroge et nous écoute parler. « Tous étaient dans l’admiration», dit Luc. « Qu’admiraient-ils » ? Non pas ses questions qui pourtant étaient admirables, mais « ses réponses ». Interroger est une chose, répondre en est une autre.

    Jésus questionnait les maîtres, et comme de temps en temps ils ne pouvaient pas répondre, il répondait lui-même à ses propres questions. « Répondre » ne veut pas dire simplement que l’on parle après un autre, mais cela signifie, dans l’Ecriture sainte, un enseignement*, puisse la Loi divine te l’apprendre. « Moïse parlait et Dieu lui répondait par une voix. » Par ce genre de réponse le Seigneur apprenait à Moïse ce qu’il ignorait. Tantôt Jésus interroge, tantôt il répond et, comme nous l’avons dit plus haut, si admirables que soient ses questions, ses réponses sont plus admirables encore. Pour que nous puissions l’entendre nous aussi et qu’il nous pose des questions qu’il résoudra lui-même, supplions-le, employons, à le chercher, un effort intense et douloureux et nous pourrons alors trouver celui que nous cherchons.

    Ce n’est pas sans raison qu’il est dit dans l’Ecriture : « Ton père et moi nous te cherchions dans la douleur (dolentes). » Il faut en effet que celui qui cherche Jésus ne le fasse pas avec négligence et mollesse, d’une manière intermittente, comme le font certains qui le cherchent avec tous ces défauts et, pour ce motif, ne le trouvent pas. Pour nous, disons : « Nous te cherchons dans la douleur. »

    Origène, 18e homélie sur saint Luc

    * Notation qui intéressera ceux qui lisent la Sainte Ecriture en grec ou en latin. On trouve souvent le verbe « répondre », particulièrement dans les Evangiles, et concernant le Seigneur, alors qu’il ne « répond » à personne. Dans les traductions ce verbe est hélas remplacé par « dire » et le lecteur ne peut donc pas se demander pourquoi c’est le verbe « répondre » qui est utilisé. La première fois c'est dans l'évangile de l'Epiphanie: "responso accepto": les mages "ayant reçu en songe la réponse de ne pas retourner vers Hérode". Ils reçoivent une réponse alors qu'ils n'ont rien demandé. Il s'agit d'une communication divine, ce qui est souligné d'autre part par le passif.

    On remarquera que cette notation suit celle qui concerne le fait que Jésus est « assis ». Ce qui est également l’indication qu’un enseignement va être délivré. Origène n’y insiste pas, considérant sans doute que son auditoire le sait déjà.

  • Epiphanie

    Voici un sublime enregistrement des pièces de la messe de l’Epiphanie, par les moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard en 1969.

    INTROIT

    Ecce, advénit dominátor Dóminus : et regnum in manu ejus et potéstas et impérium.
    Deus, judícium tuum Regi da : et justítiam tuam Fílio Regis.

    Voici que vient le Seigneur Maître ; et le pouvoir est dans sa main, et la puissance et l’empire.
    O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice.

    GRADUEL

    Omnes de Saba vénient, aurum et thus deferéntes, et laudem Dómino annuntiántes. Surge et illumináre, Jerúsalem : quia glória Dómini super te orta est.

    Tous ceux de Saba viendront, ils apporteront l’or et l’encens, et publieront les louanges du Seigneur. Lève-toi, et resplendis, Jérusalem ! Car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.

    ALLELUIA

    Allelúia, allelúia. Vídimus stellam eius in Oriénte, et vénimus cum munéribus adoráre Dóminum. Allelúia.

    Allelúia, allelúia. Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus avec des présents adorer le Seigneur. Alléluia.

    OFFERTOIRE

    Reges Tharsis, et ínsulæ múnera ófferent : reges Arabum et Saba dona addúcent : et adorábunt eum omnes reges terræ, omnes gentes sérvient ei.

    Les rois de Tharsis et les îles lui offriront des présents, les rois d’Arabie et de Saba apporteront des dons et tous les rois de la terre l’adoreront, toutes les nations le serviront.

    COMMUNION

    Vídimus stellam eius in Oriénte, et vénimus cum munéribus adoráre Dóminum.

    Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus avec des présents adorer le Seigneur.

  • Saint Convoyon

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    Illustration de Bue ar Zent (vie des saints) de l'abbé Perrot, 1912

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    Par Albert le Grand, dominicain de Morlaix (1637)

    Saint Convoyon, premier Abbé du devot Monastere de S. Sauveur de Rhedon, estoit issu de parens Nobles & Illustres : Son Pere s'apelloit Conon, Senateur, homme de grande autorité et credit dans le païs, descendu de la race des parens de S. Melaine, Evesque de Rennes. Il nasquit en la paroisse de Comblessac prés la Ville-de-Guer, Diocese d'Aleth, à present S. Malo, où ayant passé les années de son enfance, il fut envoyé à Vennes, lors une des plus renommées & florissantes Villes de Bretagne, à cause que les Lieutenants de l'Empereur Louys le Debonnaire (qui dés l'an 817 avoit mis les Bretons en son obeïssance, ayant assisté en propre personne aux Estats) y demeuroient avec leur Cour ; là il étudia aux Humanitez, Philosophie & Theologie, menant une vie modeste & exemplaire, s'éloignant des occasions d'offenser Dieu, fuyant les compagnies vicieuses, s'adonnant à l'Oraison, lecture des saints Livres & à aprendre le Chant pour servir à l'Eglise.

    II. Regnier (ou Regnauld), lors Evesque de Vennes, voyant les belles parties dont ce jeune homme estoit doué, le print en affection, & ayant reconnu qu'il estoit porté pour le service de l'Eglise, il luy confera les Ordres Mineurs & de Sousdiacre, lesquelles fonctions il exerça quelque temps, jusques à ce qu'estant parvenu à l'âge requis, il fut fait diacre par le mesme Prelat ; lequel connoissant son zele & erudition, luy enchargea l'Office de la Predication, le faisant Theologal de Vennes. Il commença donc à Prescher en la ville & aux champs, avec une ferveur extréme, reprenant le vice et persuadant la vertu, avec un grand fruit ; Estant Prestre, il contracta une sainte amitié avec cinq vertueux Clercs de l'Eglise Cathedrale de Vennes, trois desquels : sçavoir Condelok, Leomel & Winkalon, pour leur rare pieté, prudence & sçavoir, estoient fort bien venus & cheris de Neomene, Lieutenant de l'Empereur, & des Barons & Seigneurs du Païs. Ces saint personnages, considerans le peril auquel on est dans les villes, & au contraire le repos & tranquillité d'une vie retirée & solitaire, resolurent de quitter la ville & le monde, & de se retirer en quelque desert pour y servir Dieu en estant de plus grande perfection ; à condition que Convoyon (qu'ils nommerent tous unanimément) se voulût charger de leur conduite & direction.

    III.Son humilité luy fit refuser constamment cette superiorité, mais les instantes suplications des cinq Confreres le presserent d'y donner consentement, voyant la volonté de Dieu estre telle ; Ils se deffirent de leurs Prebendes & Benefices, & ayant receu le congé & benediction de leur Evesque, qui regrettoit extrémement la perte qu'il faisoit de ces saint Hommes, la fleur de ses Ecclesiastiques, mais n'osoit les divertir de leur sainte resolution, crainte de resister à la vocation divine, ils sortirent de Vennes, & allerent se rendre sur le bord de la Riviere de Villaines, en une Forest épaisse, lequel lieu trouvant propre à leur dessein (pour estre retiré & éloigné de toute hantise des hommes), ils resolurent de s'y habituer. C'est pourquoy ils allerent trouver le Seigneur de cette Forest, nommé Ratwilus, lequel leur ordonna un canton de la Forest nommé Rhedon, & congé de prendre des materiaux en la Forest tant qu'il leur faudroit pour l'edifice & accomodation de leur Monastere.

    IV. Cette permission obtenuë du Seigneur de la terre, S. Convoyon envoya à Vennes en obtenir le consentement & confirmation de Neomene, qui de bon cœur ratifia le tout au desir du saint, & luy donna autres revenus de son propre bien. Lors ils commencerent à se bastir l'an de grâce 826, ayans fait venir des ouvriers pour abattre du bois dans la Forest ; mais le diable, qui traverse perpetuellement les serviteurs de Dieu en leurs saints et pieux desseins, croignant ce qui arriva depuis, que ce lieu devint un Seminaire de saints Religieux qui lui feroient une guerre continuelle, incita quelques Seigneurs du Païs circonvoisin à s'oposer à l'establissement de ces bons Peres & à la construction de ce nouveau Monastere, pretendans ce lieu où ils bastissoient leur apartenir. S. Convoyon fut contraint d'avoir recours à son bien-faicteur Rathwilus, & au Lieutenant Neomene, vers lequel il dépescha le R. P. Lohemmellus à Vennes.

    V.Ces deux Seigneurs maintinrent les bons Peres en la possession & paisible jouïssance de la terre de Rhedon, & firent tant envers ces Seigneurs mal-contens, qu'ils desisterent de troubler les Religieux, & les laisserent en patience. Ils continuerent donc leur ouvrage, &, à l'aide des Païsans du voisiné, édifierent une petite Chappelle qu'ils dedierent à Dieu, sous l'invocation & patronage de S. Estienne premier Martyr, &, tout auprés, de petites Cellules en carré pour se loger, un petit Cloistre & quelques autres Officines. Le tout mis en estat, les Religieux s'y logerent & commencerent à mener une vie si sainte & admirable, que le bruit en vola en moins de rien, non seulement par la Bretagne, mais aussi jusques en Poictou, d'où un pauvre homme aveugle vint à Rhedon trouver S. Convoyon, disant avoir esté adverty par un Ange de le venir trouver pour recevoir de luy la veuë. S. Convoyon dit la Messe à son intention, puis luy faisant le signe de la Croix sur les yeux, luy rendit la veuë. Ce miracle ayant éclaté, plusieurs bons Prestres moyennez vinrent trouver le S. & luy demanderent humblement l'habit de la Religion, donnans leurs biens & revenus au Monastere, entre lesquels le premier fut un jeune Gentil-homme de grande maison nommé Winkalon, qui donna tout son patrimoine.

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  • Laetabundus

    La séquence de Noël Latabundus se trouvait « dans tous les Missels Romains-Français », dit dom Guéranger, et elle a été longtemps attribuée à saint Bernard, mais on l’a trouvée dans un manuscrit du XIe siècle. La voici chantée par les moines de Solesmes.

     

    Laetabundus
    Exsultet fidelis chorus.
    Alleluia.

    Que le chœur des fidèles, dans son allégresse, tressaille de joie. Alleluia.

    Regem regum
    Intactae profudit torus:
    Res Miranda !

    Le sein de la Vierge pure a produit le Roi des rois : prodige admirable !

    Angelus Consilii
    Natus est de Virgine,
    Sol de Stella.

    L’Ange du Conseil est né de la Vierge : le Soleil de l’Étoile.

    Sol occasum nesciens,
    Stella semper rutilans,
    Semper clara.

    Soleil sans couchant, Étoile à jamais scintillante, radieuse à jamais.

    Sicut sidus radium,
    Profert Virgo Filium
    Pari forma.

    L’étoile produit son rayon ; la Vierge enfante son Fils d’une même manière.

    Neque sidus radio,
    Neque Mater Filio
    Fit corrupta.

    Ni l’étoile par le rayon, ni la Vierge par son Fils ne perd rien de son pur éclat.

    Cedrus alta Libani
    Conformatur hyssopo
    Valle nostra.

    Le haut cèdre du Liban vient ramper, avec l’hysope, dans notre humble vallée.

    Verbum ens Altissimi
    Corporari passum est,
    Carne sumpta.

    Le Verbe, Sagesse du Très-Haut, daigne se revêtir d’un corps ; il se fait chair.

    Isaias cecinit,
    Synagoga meminit,
    Numquam tamen desinit
    Esse caeca.

    Isaïe l’avait chanté, la Synagogue s’en souvient, et pourtant n’a point cessé d’être dans l’aveuglement.

    Si non suis vatibus,
    Credat vel gentilibus,
    Sibyllinis versibus
    Haec praedicta :

    Qu’elle en croie, sinon ses Prophètes, au moins ceux de la gentilité ; les vers de la Sybille ont annoncé le mystère :

    Infelix, propera,
    Crede vel vetera:
    Cur damnaberis, gens misera?

    Peuple malheureux, hâte-toi : crois enfin les antiques oracles ; pourquoi serais-tu réprouvé, peuple infortuné ?

    Quem docet littera
    Natum considera:
    Ipsum genuit puerpera.
    Alleluia.

    L’Enfant qu’annonce la lettre prophétique, vois-le aujourd’hui : une Vierge l’a mis au monde. Alléluia.

  • Sainte Geneviève

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    "La vie de sainte Geneviève, écrite en latin dix-huit ans après sa mort, et traduite par le R.P. Pierre Lallemant, prieur de l’abbaye de Sainte Geneviève, et chancelier de l’Université de Paris, 1683."

    Icône de l’église Saint-Etienne du Mont, près du tombeau de sainte Geneviève.

  • Le Saint Nom de Jésus

    Jesu, Rex admirábilis,
    Et triumphátor nóbilis,
    Dulcédo ineffábilis,
    Totus desiderábilis.

    Jésus, Roi admirable, et noble triomphateur, ineffable douceur, totalement désirable.

    Quando cor nostrum vísitas,
    Tunc lucet ei véritas,
    Mundi viléscit vánitas,
    Et intus fervet cáritas.

    Quand tu visites notre cœur, alors brille pour lui la vérité, la vanité du monde devient vile, et à l’intérieur la charité bouillonne.

    Jesu, dulcédo cordium,
    Fons vivus, lumen méntium,
    Excédens omne gáudium
    Et omne desidérium.

    Jésus, douceur des cœurs, source vive, lumière des esprits, excédant toute joie et tout désir.

    Jesum omnes agnóscite,
    Amórem eius póscite :
    Jesum ardénter quærite,
    Quæréndo inardéscite.

    Reconnaissez Jésus, vous tous, demandez son amour, cherchez Jésus ardemment, et en le cherchant soyez embrasés.

    Te nostra, Jesu, vox sonet,
    Nostri te mores éxprimant,
    Te corda nostra díligant,
    Et nunc, et in perpétuum. Amen.

    Que notre voix te proclame, Jésus, que nos mœurs t’expriment, que nos cœurs t’aiment, et maintenant et pour toujours. Amen.

    (Hymne des matines)

  • Octave de Noël

    Au Magnificat :

    Magnum hereditátis mystérium: templum Dei factus est úterus nesciéntis virum: non est pollútus ex ea carnem assúmens; omnes gentes vénient dicéntes: Glória tibi, Dómine.

    O grand mystère de l’hérédité divine ! Le sein d’une vierge est devenu le temple de Dieu ; celui qui d’elle a pris chair n’a contracté aucune souillure ; toutes les nations viendront et diront : Gloire A vous, Seigneur.

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  • Dimanche dans l’octave de la Nativité

    Il est rarissime d’entendre chantée la messe de l’aurore (la deuxième messe de Noël). Voici une petite session de rattrapage : l’antienne d’offertoire et l’alléluia de cette messe du dimanche dans l’octave sont repris de la messe de l’aurore. Les voici. On constate que ces deux pièces chantent la fermeté, la solidité, l’assise inébranlable du trône de Dieu, de son royaume, de sa création. Le fragile petit bébé qui vient de naître nu et pauvre sur notre terre est le Dieu créateur qui règne dans l’éternité.

    Allelúia, allelúia. Dóminus regnávit, decórem índuit : índuit Dóminus fortitúdinem, et præcínxit se virtúte. Allelúia.

    Allelúia, allelúia. Le Seigneur règne et a été revêtu de gloire ; le Seigneur a été revêtu et s’est ceint de force. Alléluia.

    Deus firmávit orbem terræ, qui non commovébitur : paráta sedes tua, Deus, ex tunc, a sǽculo tu es.

    Dieu a affermi le globe de la terre qui ne sera point ébranlé : votre trône, ô Dieu, est établi depuis longtemps ; vous êtes de toute éternité.

    Pour l'introït "Dum silentium" voir ici.

  • Dans l’octave de Noël

    ℟.  Hódie nobis de cælo pax vera descéndit:
    * Hódie per totum mundum mellíflui facti sunt cæli.
    ℣. Hódie illúxit nobis dies redemptiónis novæ, reparatiónis antíquæ, felicitátis ætérnæ.
    ℟.  Hódie per totum mundum mellíflui facti sunt cæli.

    Aujourd’hui la paix véritable est descendue du Ciel sur nous : Aujourd’hui, par tout l’univers, les cieux ont distillé le miel. Aujourd’hui a brillé pour nous le jour de la rédemption nouvelle, de l’antique réparation, de l’éternelle félicité.

    Répons des matines, chanté - avec conviction ! - par les moines de Montserrat :

  • Dans l’octave de Noël

    ℟.  Quem vidistis, pastores? dícite, annuntiáte nobis, in terris quis appáruit ?
    * Natum vídimus, et choros Angelórum collaudántes Dóminum.

    ℣. Dícite, quidnam vidistis ? et annuntiáte Christi nativitátem.
    ℟.  Natum vídimus, et choros Angelórum collaudántes Dóminum.

    Qui avez-vous vu, bergers ? Dites-le-nous ; apprenez-nous quel est celui qui a paru sur la terre. Nous avons vu l’Enfant, et les Chœurs des Anges qui louaient ensemble le Seigneur. Dites-nous, qu’avez-vous donc vu ? et annoncez la naissance du Christ.

    Répons des matines (reprise d’un répons des matines de Noël). Le voici magnifiquement chanté par les moines de Montserrat.