Ils furent canonisés « comme un seul homme » (c’était une première) le 15 janvier 1888 et on leur fabriqua une messe. On reprit l’antienne de communion de la messe des saints Prime et Félicien (9 juin). La voici avec un verset du psaume 88 par les moines de Ligugé (1983).
Ego vos elégi de mundo, ut eátis et fructum afferátis : et fructus vester maneat.
(Inveni David, servum meum ; oleo sancto meo unxi eum.)
C’est moi qui vous ai choisis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure.
(J’ai trouvé David mon serviteur, je l’ai oint de mon huile sainte.)
Postcommunion
Cæléstibus refécti mystériis te, Dómine, deprecámur : ut, quorum festa percólimus imitántes exémpla ; iuxta Crucem Iesu cum María Matre eius fidéliter astémus, et eiúsdem redemptiónis fructum percípere mereámur. Per eúndem Dóminum.
Fortifiés par les célestes Mystères, nous vous demandons, Seigneur, qu’imitant les exemples de ceux dont nous célébrons la fête, nous soyons fidèles à nous tenir au pied de la Croix de Jésus avec Marie sa Mère, et qu’ainsi nous méritions d’obtenir le fruit de la Rédemption.
Notre fruit sera durable si nous demeurons unis à l’arbre de vie éternelle qui est le Christ. Voilà le secret de la facile activité des saints et de la réussite de leurs entreprises.
Dans la vie présente, les noces de l’âme avec Dieu se contractent sur la Croix. C’est le lit nuptial du Fils de Dieu, aussi ne peut-il y avoir de sainteté véritable si elle n’est revêtue des sceaux du mont Calvaire.