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Laïcité - Page 8

  • Laïcité tchèque

    Le mercredi de Pâques il y a eu une "prière pour l’Europe" au Vatican, à l’occasion du 660e anniversaire du couronnement comme empereur des Romains du roi de Bohême Charles IV.

    Sur le moment je n’ai pas fait attention à cette information, craignant en outre de découvrir que cet anniversaire fût l’occasion d’une petite cérémonie européiste au Vatican.

    Puis je suis allé y voir de plus près. Pour découvrir en fait que la cérémonie, présidée par l’archevêque émérite de Prague, le cardinal Miroslav Vlk, était de l’initiative de l’ambassade tchèque près le Saint-Siège. Et qu’il s’agissait de célébrer les racines chrétiennes de l’Europe sans lesquelles rien de bon ne peut pousser. Sans dérive européiste, parce que ce n’est pas le genre des Tchèques…

  • Rectification

    Vu sur le Salon Beige :

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    Les cimetières municipaux ne sont pas des cimetières chrétiens. Ce sont des cimetières républicains, comme dit Michèle Delaunay. De ce fait, renverser des croix dans les cimetières, c’est une profanation de la République. Il fallait y penser.

     

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  • Le laïcard taubiresque de Cayenne bat les records du ridicule

    Le tribunal administratif de Cayenne avait évidemment donné tort à Alain Tien-Liong en référé en juin dans l’affaire de la rémunération des curés. Et, logiquement, le tribunal a jugé au fond, le 29 décembre, que « la rétribution des membres du clergé catholique continue à relever des dépenses obligatoires du département de la Guyane » et que le président du conseil général n'a pas « compétence » pour les « supprimer unilatéralement ».

    Du coup, Alain Tien-Liong a mis l’évêque, Mgr Emmanuel Lafont, à la retraite, à partir du 1er janvier…

    « Il faut absolument, en 2015, relire Courteline, c'est d'actualité ! », a réagi l’évêque, soulignant que cette décision « plutôt cocasse » n'est pas « réglementaire » et ne l’empêchera pas de continuer sa mission…

    Tout en soulignant que la rémunération des prêtres représente moins de 1% du budget de Cayenne, Mgr Lafont souhaite une négociation pour mettre fin à ce système particulier : « On peut laisser tomber une loi en désuétude. Mais pas comme ça, par un oukase. »

  • 71 %

    Selon un sondage, 71% des Français sont favorables aux crèches de Noël dans les bâtiments publics.

    Selon le dernier sondage en date sur la loi de 1905 (qui est de 2008), 71% des Français souhaitent qu’on garde cette loi en l’état.

    Etant donné que la loi de 1905 interdit « tout signe ou emblème religieux » dans les emplacements publics (à l’exception des lieux de culte, des cimetières et des musées), les Français sont-ils complètement inconséquents ?

    Non. Car on a bien fait préciser aux 71% du sondage sur la crèche qu’il s’agit davantage d’un « élément de tradition culturelle qu’un symbole chrétien ».

    En bref, le laïcisme gagne sur tous les tableaux. Ou bien on interdit la crèche au nom de la loi, ou bien on la laisse si vous admettez qu’elle n’est pas un signe religieux.

    La crèche de Noël est donc laïquement correcte si elle est mise sur le même plan que le réveillon du 31 décembre. Et 71% des Français, selon le sondage, sont d’accord avec cela.

    Même si je suis le dernier, je n’admettrai jamais un tel blasphème. Je revendique que les tribunaux de la République interdisent les crèches de Noël dans les emplacements publics, car il s’agit d’une illustration de la venue sur notre terre, dans notre chair, du Verbe de Dieu, seconde Personne de la Sainte Trinité, venu pour nous sauver par sa mort sur la croix et sa résurrection. Oui, monsieur le juge, c’est clairement religieux. Oui, monsieur le juge, la crèche tombe sous le coup de la loi qui fut promulguée pour détruire l’Eglise catholique.

    C’est la loi qu’il faut changer, pas la signification de la crèche.

  • A propos de la crèche de Vendée

    Je comprends les hauts cris de ceux qui dénoncent le jugement du tribunal administratif de Nantes interdisant qu’il y ait une crèche de Noël dans le hall du conseil général de Vendée.

    Mais, à mon sens, c’est se tromper de combat. C’est oublier que nous vivons sous le régime de la loi de 1905. La loi est très claire, et le tribunal se contente de rappeler les termes de son célèbre article 28 : « Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions. »

    On ne peut pas reprocher à un tribunal d’appliquer la loi.

    Au lieu de critiquer le tribunal, il vaudrait mieux se saisir de l’affaire pour rappeler que nous vivons sous un régime laïque totalitaire. Un régime totalitaire spécifiquement anticatholique (voir sur tout cela ma conférence, dans la colonne de droite).

    Ce n’est pas parce que de temps en temps on oublie d’appliquer la loi, ou que les soi-disant « libres penseurs » locaux ne se sont pas réveillés, que la loi de 1905 n’est plus ce qu’elle est. C’est elle qu’il faut dénoncer, pas ceux qui n’ont pas d’autre choix que de l’appliquer quand on leur demande de le faire.

  • Encore deux arbres martyrs du laïcisme

    Deux «arbres de la laïcité» ont été sciés lundi dans l'Essonne, à Boussy-Saint-Antoine et à Epinay-sous-Sénart.

    Selon Le Parisien, le geste a été revendiqué par une organisation intitulée « Combattre la Franc-Maçonnerie », qui souligne que ces plantations sont généralement organisées par le Grand Orient de France, ce qui montre « la mainmise de clans maçonniques » faisant une « utilisation trompeuse d’une laïcité dévoyée ».

  • Le laïcisme agressif s’installe

    Cela se passe à Scaër, non loin de chez moi. Un musicien allemand qui participait à la célèbre « Cavalcade » avait fait don d’une mosaïque inspirée de l’icône de tendresse. Elle avait été installée, avec l’accord de tout le monde, dans le hall de la maison de retraite.

    Mais voilà qu’une famille s’est offusquée de cet affront à la laïcité.

    Alors on a viré la Theotokos et le Fils de Dieu.

    Qui ont trouvé refuge dans une chapelle.

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    (Photo Ouest France)

  • Les arbres qui n’ont pas de chance

    Ce sont ceux qui sont faits « arbre de la laïcité » (du laïcisme à la française) sans qu’on leur demande leur avis.

    Après celui d’Angers qui a été abattu, puis le deuxième d’Angers qui a été scié, voici celui de Bordeaux qui a été lui aussi abattu.

    On espère une épidémie.

  • Quand l’Unesco tacle les laïcards

    Le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, qui tient à Bakou sa huitième session jusqu'au 7 décembre, a inscrit hier les ostensions limousines dans « la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité ».

    L’Unesco rappelle que « les Ostensions septennales limousines consistent en de grandioses cérémonies et processions organisées tous les sept ans en vue de l'exposition et de la vénération de reliques de saints chrétiens ».

    C’est un cinglant désaveu des militants de la prétendue Libre Pensée, qui avaient attaqué en 2009 les municipalités, le conseil général de la Haute Vienne et le conseil régional du Limousin, qui subventionnaient les ostensions, et le tribunal administratif qui leur avait donné raison. Ce tribunal avait considéré « l'intérêt culturel, touristique et économique non négligeable » de ces « cérémonies traditionnelles », mais il avait estimé que « dès lors qu'elles trouvent leur fondement même dans la vénération de saints catholiques et que leur objet est la présentation au public des reliques de saints, elles ne peuvent pas être considérées comme ayant perdu leur caractère de cérémonie de culte de la religion catholique », et donc les subventionner contrevient à la loi de 1905.

    On voit que l’Unesco, qui n’est pourtant pas irréprochable par ailleurs, n’a pas la même conception de la laïcité.

  • Le centre parisien officiel de propagande islamique a été inauguré

    Le bâtiment intitulé « Institut des cultures d’islam » (ICI) a été inauguré hier par Bertrand Delanoé et Dalil Boubakeur.

    On ne nous parle plus « que » de 1.400 m2, alors qu’étaient prévus 4.000 m2.

    Mais la chose reste la même : une grande mosquée municipale camouflée en centre culturel. Un centre culturel, donc financé par la Ville de Paris en conformité avec la loi de 1905, mais exclusivement dédié à la promotion de l’islam, et dont tout le rez-de-chaussée est une « salle de prière ». Etant entendu qu’en cas de besoin l’ami Boubakeur pourra louer d’autres « espaces » du centre culturel…