Selon un sondage, 71% des Français sont favorables aux crèches de Noël dans les bâtiments publics.
Selon le dernier sondage en date sur la loi de 1905 (qui est de 2008), 71% des Français souhaitent qu’on garde cette loi en l’état.
Etant donné que la loi de 1905 interdit « tout signe ou emblème religieux » dans les emplacements publics (à l’exception des lieux de culte, des cimetières et des musées), les Français sont-ils complètement inconséquents ?
Non. Car on a bien fait préciser aux 71% du sondage sur la crèche qu’il s’agit davantage d’un « élément de tradition culturelle qu’un symbole chrétien ».
En bref, le laïcisme gagne sur tous les tableaux. Ou bien on interdit la crèche au nom de la loi, ou bien on la laisse si vous admettez qu’elle n’est pas un signe religieux.
La crèche de Noël est donc laïquement correcte si elle est mise sur le même plan que le réveillon du 31 décembre. Et 71% des Français, selon le sondage, sont d’accord avec cela.
Même si je suis le dernier, je n’admettrai jamais un tel blasphème. Je revendique que les tribunaux de la République interdisent les crèches de Noël dans les emplacements publics, car il s’agit d’une illustration de la venue sur notre terre, dans notre chair, du Verbe de Dieu, seconde Personne de la Sainte Trinité, venu pour nous sauver par sa mort sur la croix et sa résurrection. Oui, monsieur le juge, c’est clairement religieux. Oui, monsieur le juge, la crèche tombe sous le coup de la loi qui fut promulguée pour détruire l’Eglise catholique.
C’est la loi qu’il faut changer, pas la signification de la crèche.
Commentaires
"Même si je suis le dernier, je n’admettrai jamais un tel blasphème. Je revendique que les tribunaux de la République interdisent les crèches de Noël dans les emplacements publics, car il s’agit d’une illustration de la venue sur notre terre, dans notre chair, du Verbe de Dieu, seconde Personne de la Sainte Trinité, venu pour nous sauver par sa mort sur la croix et sa résurrection. Oui, monsieur le juge, c’est clairement religieux. Oui, monsieur le juge, la crèche tombe sous le coup de la loi qui fut promulguée pour détruire l’Eglise catholique.
C’est la loi qu’il faut changer, pas la signification de la crèche."
100% d'accord.
Mon avis, 71 % de Français « lobotomisés » dans leur raisonnement vis-à-vis du Catholicisme et 71 % de succès de ce gouvernement et du précédent dans leurs volontés de détruire la religion catholique en France, car ils ont su faire perdre le sens des choses Catholiques aux citoyens. Pour moi le maintien des crèches dans l'espace public « sous ces conditions » est encore pire que de les enlever. Car là c'est succès total au laicard !
D'accord pour estimer avec vous que la loi de 1905 est un traité sanctionnant la fin d'une guerre, avec un vainqueur - l'Etat "laîc" - et un vaincu, l'Eglise catholique. Et qu'en résultat, pour un catholique conséquent, cette loi ne peut être que subie, et non acceptée., avec l'idée qu'un jour ou l'autre, il faudra reprendre l'affaire.
Mais il faut voir où l'on se trouve, hic et nunc, dans l'évaluation du rapport de forces. Nous savons, nous, "qui est le plus fort, "qui a les clés de la vie éternelle". Mais aujourd'hui, sur cette terre ingrate de France, le combat -car il s'agit d'un combat - met face à face des forces trop inégales. Et dans ce cas, toute minuscule ligne de défense est bonne à garder. La présence de crèches partout -y compris dans des espaces publics- est un de ces signes de remémoration de notre ADN collectif chrétien.
Dans ce cas, la ligne de repli de la crèche comme signe d''un patrimoine culturel à défendre au titre de la défense de la diversité des identités, n'est pas si mauvaise que cela. Elle permet de continuer à présenter des argumentaires se référant à ce passé chrétien, en mode "light", alors que même ce bien modeste rappel est en butte à une coalition d'assauts, qui n'est pas nouvelle.
Pour lutter contre l'affreux dévoiement de cette fête de Noêl en un déferlement orgiaque de consommation absurde et pour tout dire répugnant (d'autant plus en période de crise) qui ne fait que s'accroître d'année en année, tous les moyens sont bons.