Après l’annonce de la victoire des nationalistes aux régionales en Corse, la foule, devant la mairie de Bastia, entonne le Diu vi Salvi Regina. C’est à voir et à entendre ici (dommage que tous les Corses ne chantent pas juste…).
Vive la Corse.
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Après l’annonce de la victoire des nationalistes aux régionales en Corse, la foule, devant la mairie de Bastia, entonne le Diu vi Salvi Regina. C’est à voir et à entendre ici (dommage que tous les Corses ne chantent pas juste…).
Vive la Corse.
L’équivalent américain de la « Libre Pensée » menaçait de faire un procès contre la municipalité de Wadena, petite ville de 4.000 habitants dans le Minnesota, si elle laissait sa crèche de Noël installée comme chaque année dans le parc de la ville. Pour éviter un procès pour atteinte au premier amendement de la Constitution, le conseil municipal a décidé à l’unanimité (mais avec plus de honte que d’enthousiasme) d’enlever la crèche.
Une habitante, Dani Sworski, a alors décidé d’installer une crèche dans son jardin, bien en vue depuis la rue, et a créé une page Facebook pour inciter les gens à faire comme elle.
En quelques jours, des centaines de crèches de Noël ont été installées dans les jardins, sur les balcons, dans les vitrines des commerçants, et l’on en est à plus de mille…
Bref, on ne voit plus que des crèches de Noël à Wadena, et les militants de l’athéisme obligatoire n’y peuvent rien, puisque ces crèches sont dans des lieux privés.
Quant à la crèche du parc, elle a été vendue pour 25$ à l’Association pastorale, qui l’a installée… devant l’hôpital (privé, à but non lucratif) de la ville, en plein centre, sur l’une des deux rues principales (celle qui va au supermarché Walmart), où on la voit mieux qu’avant :
Les gazettes nous apprennent que selon un sondage réalisé à l’occasion du 110e anniversaire de la loi de 1905, 81% des Français jugent que la laïcité est en « danger ».
Voilà donc comment on doit parler aujourd’hui pour respecter le « vivre ensemble » et surtout ne pas tomber sous le coup de l’accusation d’islamophobie. Et comment le CNAL antichrétien, qui a commandé le sondage, veut toujours présenter la question.
Car il serait étonnant que 81% des Français aient peur des crèches de Noël…
Pourtant, célébrer la loi de 1905 en disant que les Français voient la laïcité en danger, c’est leur faire dire que l’Eglise catholique met la laïcité en danger. Car la loi de 1905 était dirigée uniquement contre l’Eglise catholique.
Or le « danger » est l’islam, bien évidemment, et ce n’est pas le concept abstrait de « laïcité » qui est en danger, disent les Français par ce sondage, c’est très concrètement leur mode de vie hérité de la civilisation chrétienne.
Plus précisément, 43% (+3 points par rapport à 2005) justifient leur réponse en affirmant qu'« il y a de plus en plus de personnes qui portent des signes religieux ostensibles » (ce ne sont pas des crucifix, semble-t-il) et 34% (+13 points) « parce que certains veulent que l'Etat subventionne la construction de mosquées ». Nous y voilà. Et voici les 81% qu’on met en avant : 81% considèrent que ce serait une bonne chose « d'interdire le port de signes religieux ostensibles aux accompagnateurs bénévoles de sorties scolaires ». Euh… non, il ne s’agit pas non plus de crucifix. Mais il ne faut pas dire ce que c’est.
Et 64% sont pour « proposer des menus diversifiés dans les cantines publiques, sans céder aux revendications communautaires ». Celles des communautés bouddhistes, peut-être...
Le soviet suprême des évêques de France célèbre les 110 ans de la loi de 1905. Sic. Osant affirmer qu’il s’agit « d’une loi voulant favoriser l’exercice des libertés ». Sic. Et le titre est celui-ci : « Les évêques de France appellent à garder l’esprit originel de la loi ». (Sic.)
L’esprit originel de la loi de 1905, c’est cela :
L’Association des maires de France a produit un « Vade mecum » sur la laïcité, dont on n’a guère parlé que pour remarquer que l’AMF demandait l’interdiction des crèches de Noël dans les mairies. En fait il s’agit d’un document qui comporte plusieurs autres demandes, toutes d’un laïcisme de combat. Et qui a été inspiré ouvertement par le Grand Orient de France, représenté par son grand maître qui était convié à diriger le « débat ».... Certes on sait bien que les dirigeants de l’AMF sont FM – le nom de Baroin est emblématique -, mais il est curieux que le Grand Orient apparaisse ainsi au premier plan au lieu de rester l’inspirateur discret qu’il est habituellement, et que le « Vade mecum » soit à ce point une caricature du laïcisme maçonnique. Une nouvelle stratégie de la « religion de la République » ?
Je découvre par le Salon Beige que la cour administrative d’appel de Paris, dans une affaire de crèche de Noël, a émis une décision exactement inverse de celle de la cour administrative de Nantes.
Il en avait été de même, dans l’autre sens, en première instance.
Dans l’affaire de la crèche du conseil départemental de Vendée, le tribunal avait décidé qu’il s’agissait d’un signe religieux érigé dans l’espace public, donc contraire à la loi de 1905. Et dans l’affaire de la crèche de la mairie de Melun, le tribunal avait jugé que la crèche était une décoration traditionnelle qui ne contrevenait pas à la laïcité.
En appel, la crèche de Vendée est devenue un simple élément de préparation de la fête familiale de Noël, et elle n’est donc pas un signe religieux. Et la crèche de Melun est devenue un emblème religieux interdit par la loi de 1905…
La cour administrative d’appel de Nantes a rendu son arrêt hier dans l’affaire de la crèche de Noël du conseil départemental de la Vendée.
Elle annule le jugement du tribunal administratif de Nantes, qui avait condamné cette crèche conformément à la loi.
La cour d’appel considère que la crèche s'inscrit « dans le cadre d'une tradition relative à la préparation de la fête familiale de Noël et ne revêt pas la nature d'un "signe ou emblème religieux" » et qu’elle n’est donc pas contraire à la loi de 1905.
Bref, la crèche est permise parce que ce n’est que du folklore populaire et « familial ». Ce Jésus n’est pas le Fils de Dieu, cette Marie n’est pas la Mère de Dieu, ce Joseph n’est pas saint Joseph.
Le président du conseil départemental enfonce le clou en soulignant le « message universel » de la crèche, et Me Alexandre Varaut, qui n’a pourtant plus besoin de faire l’âne agnostique puisqu’il a gagné, en remet une couche en affirmant que « la signification collective de la crèche ne s'arrête pas aux catholiques » et que la crèche dans le hall « n’est pas un endroit de culte, ce n'est pas un petit bout d'église », puisqu’il n’y a « pas de bougies, pas de crucifix »…
Najat Vallaud-Belkacem s’est fendue d’une longue bafouille à tous les parents d’élèves (sic) pour vanter les mérites des désastreuses réformes socialistes.
On y lit un certain nombre d’absurdités comme celle-ci, typique du totalitarisme : « C’est une École où chaque parent est appelé à participer aux réformes… »
Et du totalitarisme de la police de la pensée : « Je vous invite notamment à rejoindre la Réserve citoyenne qui va se déployer (sic) à la rentrée. »
A quoi s’ajoute l’injonction à « signer la Charte de la laïcité à l’école ». Ce qui est quand même un (sinistre) gag, de la part d’une Marocaine faisant partie du conseil du commandeur des croyants, descendant du Prophète…
Le tribunal administratif de Zurich a confirmé le rejet, par l'Office cantonal de l'école obligatoire, de la demande de l’association al-Huda d’ouvrir une école maternelle. Il voyait un lien idéologique étroit entre al-Huda et le Conseil central islamique suisse. Cette dernière organisation est dirigée par Nicolas Blancho (appelez-le Abu Ammar AbdUllah, s'il vous plaît), autoproclamé mufti, qui dans son message vidéo pour le ramadan qui vient de se terminer disait notamment à propos de la « foi musulmane » : « Pour elle on vit, pour elle on meurt, et pour elle on fait le jihad afin d’aller à la rencontre de Dieu. » Et il avait organisé la collecte de la zakat en harcelant les musulmans par téléphone et à domicile pour qu’ils donnent à l’organisation, afin d’aider les Syriens…
L'association al-Huda avait alors affirmé qu'elle respecterait les prescriptions légales, et avait déposé un recours auprès du gouvernement zurichois, elle avait aussi déclaré n'entretenir « aucun lien avec des organisations qui prônent une idéologie ». Signalons simplement que al-Huda (la « voie droite », donc l’orthodoxie islamique) est une organisation internationale pakistanaise, dont la devise est « Le Coran pour tous, dans toutes les mains, et dans tous les cœurs », et dont le but est « d’éclairer les gens par la connaissance du Coran et de la Sunna du Prophète tout en rendant service par divers programmes sociaux ».
Le tribunal administratif a considéré que le concept proposé par l'association ne marque pas suffisamment de distance entre l'enseignement profane et les contenus d'enseignement religieux, et que les enfants risqueraient donc de se voir enseigner surtout des contenus religieux comme base de la vie quotidienne.
Oui, c’est à peu près ça. Et c’est cela l’islam. Il serait temps de le voir. Mais si l’on regarde de plus près les arguments du tribunal, c’est vraiment à désespérer : il est « délicat », dit-il, de ne pas informer les enfants du fait que « certaines visions religieuses ne correspondent pas aux règles actuelles de la société suisse, en matière d'homosexualité ou de relations sexuelles avant le mariage, notamment ».
Un argument qui peut permettre de fermer toutes les écoles catholiques…
Ci-après le logo des « madrasas al-Huda » au Canada. On reconnaît le fameux poème « Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats ».
La Lettonie va émettre une pièce de 5 euros qui a la particularité d’être carrée, pour commémorer le 500e anniversaire du château de Riga, qui est carré, et qui est devenu le siège de la présidence de la République.
On constate qu’au verso figure, à côté de l’effigie de Walter de Plettenberg, général de l’ordre Teutonique en Livonie, une représentation de la Sainte Vierge avec l’Enfant Jésus, enveloppée de soleil, sur un croissant de lune.
La Commission européenne et les habituels inquisiteurs de la sacro-sainte laïcité seraient-ils distraits, ou auraient-ils abandonné le combat depuis l’affaire slovaque ?
(Fin 2012, les autorités européennes avaient rejeté le projet slovaque d’une pièce commémorative de 2 euros célébrant le 1150e anniversaire de l’arrivée dans le pays des saints Cyrille et Méthode : il n’était pas question d’une pièce avec une croix et des auréoles. Dans un premier temps, la Banque centrale slovaque avait supprimé les auréoles de son projet - mais pas la grande croix d’Anjou… qui est l’élément principal des armoiries de la République slovaque… Puis, voyant l’émotion causée en Slovaquie et dans ce qui reste d’Europe chrétienne par cette infamie, la Banque centrale slovaque avait tranquillement, discrètement, frappé les pièces selon le dessin originel. Et les autorités européennes étaient restées coites…)