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Laïcité - Page 6

  • Hommage à l’apostasie

    La Ville de Paris a débaptisé le square Saint-Ambroise (devant l’église du même nom) pour en faire le « jardin des moines de Tibhirine ». L’inauguration en a été faite ce matin par Anne Hidalgo en personne.

    Et cela avec l’aval chaleureux de la… paroisse Saint-Ambroise, où l’on ne se demande pas une seconde par quel miracle il peut y avoir un tel accord entre une paroisse catholique et une municipalité aussi anti-catholique.

    Mais c’est bien sûr qu’à la paroisse Saint-Ambroise on est tout autant philo-islamique qu’à la mairie de Paris et qu’à… Tibhirine, et donc qu’il convient de célébrer ensemble ces hommes qui « ont toujours promu la rencontre et la fraternité avec les musulmans », qui ont « incarné l’amitié, l’ouverture et le dialogue comme une réponse aux drames que vit aujourd’hui notre société »…

    Addendum

    Au vu des commentaires je crains que mes lecteurs n'aient pas pris la mesure de l'apostasie des moines de Tibhirine (d'où le titre de ma note). Par exemple, la plus grande salle du couvent avait été transformée en mosquée. Voir ma conférence sur le sujet. Si les moines ont été tués par des islamistes (puisqu'on n'en est toujours pas certain), ce n'est pas parce qu'ils étaient des moines (le Coran demande de les respecter), mais parce qu'ils diffusaient dans la population leur idéologie syncrétiste. (Il en est de même pour le monastère Saint Moïse qui a été entièrement détruit en Syrie après l'enlèvement de son prieur le P. Dall'Oglio, qui était allé encore plus loin que le P. de Chergé, en créant carrément une communauté islamo-chrétienne.)

  • Copé persécuteur

    Jean-François Copé promet, s’il est élu (mais heureusement il n’a aucune chance, mais malheureusement l’idée pourrait être reprise par un autre) d’édicter un « Code de la laïcité et des cultes ». Pour lutter contre le « communautarisme ».

    Et voici le deuxième point :

    1. Interdire le port de tenues ou signes manifestant ostensiblement une appartenance religieuse dans un établissement public à l’ensemble des agents mais aussi aux usagers.

    Interdiction aux prêtres en soutane et aux religieuses en habit d’aller demander une carte d’identité, un passeport, ou un quelconque service dans une mairie ou une préfecture. Ou d’aller visiter un malade dans un hôpital...

    Cela fleure bon la Terreur de 1793 et le laïcisme hystérique des années 1900.

  • La chasse à la Croix

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    Le sceau du comté de Los Angeles, adopté en 1957, montrait, au milieu de sa partie droite, le Hollywood Bowl avec deux étoiles symbolisant les industries du cinéma et de la télévision, avec une croix (dont on peut se demander ce qu’elle faisait là…). Il y eut des réactions contre la présence de cet emblème religieux, et en 2004, face aux meaces de plaintes, on modifia le sceau. La croix fut enlevée du Holywood Bowl, qui fut mis en haut à la place de puits de pétrole, et à l’ancienne place du Hollywood Bowl on mit un des principaux symboles historiques du comté, la Mission Saint-Gabriel l’Archange. Sans la croix. En 2014 on s’avisa qu’il était stupide et inexact de montrer la Mission Saint-Gabriel sans la croix qui se trouve sur le bâtiment. On ajouta donc la croix. Et il y eut des plaintes contre cette croix.

    Le 7 avril dernier, le juge Christine A. Snyder a décidé que cette petite croix violait le 1er amendement de la Constitution. Dans son jugement de 55 pages (sic), elle affirme que l’addition de la petite croix « comporte une aura de prestige, de notoriété et d’approbation » : « en distinguant la croix par son addition sur le sceau, le comté confère nécessairement son prestige et son approbation à la représentation d’une image confessionnelle d’une seule croyance ».

    Une fois de plus, le premier amendement, qui garantit la liberté religieuse, est utilisé à rebours des intentions des « pères fondateurs », contre le christianisme, et contre la vérité historique.

    La croix est de plus en plus la victime des assauts des laïcards et des dhimmis. On se souvient que les deux plus prestigieuses équipes de foot espagnoles ont ainsi retiré la croix de leur logo. En Angleterre, la croix de saint Georges a disparu de divers lieux. Chez nous, il y a plusieurs années que les « Mousquetaires de la distribution » ont supprimé la croix, puis le mousquetaire…

    Au fond, si la croix dérange à ce point, c’est quand même un hommage au christianisme.

  • Corse catholique

    Lu sur Corsica Patria nostra via le Forum catholique :

    Fête de la Madunuccia d'Aiacciu, San Ghjiseppu à Bastia, dimanche des Rameaux dans toute l'ile, trois jours durant, les Corses ont par milliers processionné dans les rues, se sont rassemblés sur les places et les parvis, autour de leur évêque, de leurs prêtres, de leurs confréries. Trois jours durant ils ont occupé l'espace public, leur espace, celui ou se rassemble la Communauté du Peuple, soudée autour d'une Foi et d'une Civilisation. Notables et personnalités politiques de toutes tendances ont tenu cette année encore à manifester leur proximité avec leurs concitoyens. Trois jours durant, le monde de la marchandise s'est éclipsé, les antagonismes se sont estompés, les barrières sociales se sont affaissées, le mur de l'Argent s'est lézardé et la communauté s'est retrouvée. Ces démonstrations de religiosité populaires marquèrent une fois de plus un ancrage sociétal et historique de la Corse s’exonérant du cadre colonial et étranger de la laïcité républicaine française : A Bastia, une délégation de l'Archiconfraternita del Santissimi Sacramento e Maria Santissima del Carmine in Trastevere, venue de Rome pour participer à la San Ghjisè symbolisa le lien spirituel et civilisationnel indéfectible unissant notre nation à la Ville Éternelle. A Aiacciu, le maire et ses adjoints renouvelèrent le serment  des Magnifiques Anciens, une tradition séculaire de dévotion à la Vierge abolie par l'ancienne majorité de gauche, et dont le rétablissement l'année dernière avait suscité l'indignation du Parti Communiste Français et des officines laïcardes.

    De telles manifestations "politiquement incorrectes" selon les normes parisiennes, tranquillement assumées et fièrement revendiquées, constituent l'un de ces mille signes implicites mais perceptibles, d'une émancipation collective, d'une séparation mentale d'avec les principes crépusculaires régissant la vie sociale hexagonale.

    En Corse, la Catholicité est chez elle, elle ne s'excuse pas d'exister, ne fait pas profil bas, ne laisse pas la place. Il en sera éternellement ainsi...

    Ce texte, signé A Squadra, est suivi du « Vœu des Magnifiques Anciens » d’Ajaccio, de « fêter et d'observer comme fête solennelle le jour du 18 mars chaque année de façon perpétuelle » (c’est le vœu à la Madonnuccia, Notre Dame de la Miséricorde, dont je donnais l’historique l’an dernier, déjà grâce à CM de la Rocca sur le Forum catholique) :

    Les Magnifiques Anciens et tout le peuple prient la Très Sainte Vierge Marie de bien vouloir se souvenir de cette promesse et d'intercéder auprès de Son Très Saint Fils pour que Sa Très Sainte Miséricorde pardonne les péchés de tout le peuple et de la ville et les libère de l'épidémie et de toute pestilence, qu'il les protège et les défende maintenant et pour toujours de ce fléau et de tout autre mal.

    Photos de la procession d’Ajaccio sur le Forum catholique.

  • 60% d’élèves musulmans…

    La municipalité de Morlaix a décidé d’arrêter les « repas de substitution » les jours où du porc est servi. C’est le contraire de ce qui se passe à Genève, et à Morlaix on ne cache pas qu’il s’agit de l’islam, même si on n’ose pas prononcer le mot : « Ces repas sont devenus un signe distinctif d'une appartenance communautaire. Ce qui n'a pas lieu d'être dans les écoles primaires publiques et laïques », déclare un adjoint.

    L’association des parents d’élèves de l’école Gambetta proteste énergiquement et a organisé une manifestation cet après-midi devant la mairie.

    A l’école Gambetta de Morlaix, il y a 60% d’élèves musulmans.

  • Etrange

    Le Conseil d’Etat a enjoint mardi le préfet du Var de se substituer au méchant maire de Fréjus, le FN David Rachline, pour autoriser l’ouverture de la mosquée de la ville.

    Le préfet a donc pris un arrêté autorisant l’ouverture de la mosquée, « à titre provisoire ».

    Mais, en novembre dernier, le procureur de la République de Draguignan a requis la démolition de la mosquée, et le jugement doit être rendu le 26 février.

    Comment le Conseil d’Etat de la République peut-il décider le contraire de ce que demande le procureur de la République dans une procédure en cours ?

    Il y a deux Républiques ? (la République musulmane du Conseil d’Etat et la République laïque de Draguignan ?)

  • Laïcards contre laïcards

    C’est la guerre entre deux factions laïcardes de gauche, et le Premier ministre en personne intervient. Je n’y comprenais rien hier en lisant les premiers récits, parce que je n’avais pas suivi le début de l’affaire. Un article de France Info raconte tout par le menu. J’y renvoie donc, car c’est difficile à résumer.

    Ce qui est assez curieux est que l’un des gardiens du dogme laïcard historique contre les falsificateurs philo-musulmans affreux communautaristes est Jean Glavany, alors que c’est le même Jean Glavany qui naguère affirmait : « Aujourd'hui, être un bon laïque, c'est encourager la construction de mosquées en France. »

    Il a changé d’avis ? Ou bien il y a aussi une taqiya laïque ? On s’y perd…

  • Dernières nouvelles de la République islamique de France

    Le ministre de l’Intérieur de la République islamique de France, Bernard Dhimmi Cazeneuve, s’est rendu aujourd’hui à la « salle de prière » musulmane qui avait été « saccagée » par des Corses après les émeutes arabes d’Ajaccio.

    Il a déclaré que « la République laïque continuera à protéger l’exercice de tous les cultes ».

    Rappelons qu’il s’agit d’une salle de prière clandestine, enregistrée comme siège social de l’Association marocaine, sportive et culturelle des musulmans de Corse. Autrement dit elle contrevient à plusieurs lois de la République, et d’abord à la loi de 1905.

    La République protège les lieux de culte clandestins, s'ils sont musulmans.

    Et il a osé en remettre une couche sur Twitter :

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    Ni dignes ni républicains, mais hors la loi. Et donc le ministre aussi. Mais il est vrai que c’est le ministre qui considère que « ce n’est pas un délit de prôner le jihad »…

  • Signalisation

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    Pays de culture occidentale et de tradition profondément chrétienne.

    Ceux qui n’ont pas l’intention de respecter la culture et la tradition locales sont invités à partir.

    La photographie du panneau à l'entrée de Pontoglio (Lombardie, 7.000 habitants), publiée sur la page Facebook de la commune, a aussitôt recueilli le soutien de milliers d’internautes. La page souligne que la culture dont on parle est « fondée sur le respect mutuel : de la femme à la musique, des arts aux costumes, des usagSEghezzi.jpges aux rites traditionnels ».

    Et le maire Alessandro Seghezzi (PDL-UDC) souligne : « Le respect des autres, pour nous, est la première forme véritable de civilisation et de liberté. »

    Les deux grandes fêtes de Pontoglio sont la saint Antoine, le 17 janvier, et le 15 août, l'Assomption. Et l'on n'a pas l'intention de changer...

  • Ploërmel : nouvel épisode du feuilleton Jean-Paul II

    La cour administrative d’appel de Nantes a annulé le jugement du tribunal administratif de Rennes qui avait ordonné que soit démontée la statue de Jean-Paul II à Ploërmel.

    A l’audience, le 24 novembre dernier, le rapporteur public avait préconisé l’annulation du jugement, au motif que si le monument est effectivement contraire à la loi de 1905, le tribunal avait fait une erreur de droit. La cour a donc repris les arguments du rapporteur. En bref, les soi-disant « libres penseurs » auraient dû demander l’abrogation de la délibération du conseil municipal au nom de la loi de 1905, et non pas invoquer la Constitution pour contester les décisions municipales refusant d’abroger la délibération.

    L’avocate des plaignants avait dit que si la cour suivait le rapporteur public ses clients contesteraient l’arrêt devant le Conseil d’Etat.

    L’affaire n’est donc pas close. D’autant que la cour a confirmé et souligné que le monument (en fait la croix qui surmonte l’arche au-dessus de la statue) contrevient à la loi de 1905.

    On n’entend plus parler de l’idée de la mairie de vendre à des particuliers la parcelle où se trouve le monument. Ce serait pourtant le moyen le plus simple, semble-t-il, pour en finir : le monument se trouvant dès lors sur un terrain privé et non dans l’espace public, il n’y aurait plus de contestation possible. Et je gage que la mairie trouverait beaucoup plus d’acheteurs qu’il n’en faut…