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Laïcité - Page 12

  • Laïcité québécoise

    Mercredi dernier, le Tribunal des droits de la personne du Québec a enjoint la Ville de Saguenay et son maire Jean Tremblay à cesser de dire une prière avant les séances publiques du conseil municipal, et à ne plus exposer une statue du Sacré-Coeur et un crucifix dans les salles où se déroulent ces assemblées.

    C’est une grande première, et le Mouvement laïque a aussitôt rebondi en soulignant que cette décision « pourrait avoir des répercussions jusqu'à l'Assemblée nationale, où le crucifix qui y trône est très controversé ».

    Le porte-parole du Premier ministre Jean Charrest a déclaré hier qu’il n’était pas question d’ôter le crucifix de l’Assemblée nationale. Au motif que l'Église a joué un rôle important dans l'histoire du Québec, et que le crucifix en est un symbole. « La seule position de l'Assemblée nationale est celle prise en mai 2008. Elle demeure », a-t-il précisé. En 2008, les deux coprésidents de la « Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles » avaient notamment demandé que le « crucifix au-dessus du siège du président de l'Assemblée nationale soit retiré et replacé dans l'hôtel du Parlement, à un endroit qui puisse mettre en valeur sa signification patrimoniale ». L’Assemblée nationale avait voté à l'unanimité une motion gouvernementale affirmant que le crucifix resterait en place…

  • «Ad Jesum per Mariam», devise municipale…

    Le Salon Beige a trouvé cela dans Ouest France édition Pays de Loire :

    Pornic a décidé d’unifier les trois blasons des communes du Clion, de Sainte-Marie et de Pornic. Résultat, la devise de Sainte-Marie «Ad Jesum per Mariam » soit "Vers Jésus par Marie" figure désormais sur tous les documents officiels. Ce qui agace Jérôme Puybareau pour l’opposition qui estime que le maire « ne respecte ni l’esprit ni le texte de la loi sur la laïcité de 1905 ». Ce dernier fait valoir qu’il n’a rien inventé: « J’ai juste repris l’existant et une ville ne peut oublier son histoire ».

  • Une journée nationale de la laïcité...

    Sophie Joissains remet ça. La sénatrice radicale, qui est sœur en maçonnerie et fille en politique (d’Alain, l’ancien maire d’Aix-en-Provence et de Maryse, l’actuel député-maire), a déposé une nouvelle proposition de résolution instituant une journée nationale de la laïcité le 9 décembre (jour anniversaire de la loi de 1905).

    Elle en avait déjà déposé une l’an dernier, avec une brochette de laïcards de l'UMP (dont le président de la Fraternelle parlementaire Bernard Saugey) mais elle n’avait pas eu de suite. Alors elle recommence. Cette fois, dit-elle, en tandem avec le socialiste Claude Domeizel : "Attachés tous deux aux valeurs républicaines, ils ont souhaité déposer ensemble cette résolution afin de lui donner plus de chances d'être adoptée par la Haute Assemblée", dit son communiqué.

    Curieusement, le groupe socialiste annonce le dépôt d’une proposition de résolution de Claude Domeizel, sans mentionner Sophie Joissains…

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  • L’hommage de Riposte laïque

    Lu ici.

    (…) Marine Le Pen, qui vient d’être élue à la tête du Front national en tenant un discours qui tourne le dos à celui de l’extrême droite classique.

    (…) Pour nos bobos, l’élection de Marine Le Pen complique le jeu. Il était sans doute bien plus confortable, idéologiquement, de s’opposer aux intégristes catholiques qu’à une femme qui défend le droit à l’IVG, et à des adversaires des idéaux de la Révolution française, plutôt qu’à une nouvelle présidente qui défend les valeurs républicaines et laïques, souvent mieux - hélas - que les postulants actuels aux présidentiels de l’UMPS ou de l’extrême gauche.

  • Le nouveau Front national : étatisme et laïcisme

    Article paru dans le N° 111 de Daoudal Hebdo.

    Le 16 janvier 2011, le Front national n’a pas seulement changé de président. Il a changé de doctrine. Et de façon radicale. Le discours d’investiture de Marine Le Pen, présidente du Front national, était : premièrement étatiste, deuxièmement laïciste. Le nom de Le Pen ne doit pas laisser penser à une quelconque filiation. Jean-Marie Le Pen était l’héritier à la fois de la France chrétienne et de la République laïque. Son alchimie personnelle faisait qu’il pouvait rassembler ceux qui se reconnaissaient plus dans l’une que dans l’autre, et vice-versa. Cela permettait une sorte d’équilibre qui était l’apanage du Front national, et qui évitait les dérives. D’un côté, les tenants de la République laïque devaient composer avec un rappel permanent d’un héritage chrétien dont les valeurs doivent irriguer la politique, dont les valeurs morales s’imposent à la politique. De l’autre côté, les plus traditionalistes des catholiques (éventuellement royalistes) devaient accepter que leur parti soit un parti laïque, œuvrant dans le cadre des lois de la République laïque, seule façon de solliciter les suffrages des Français. C’était la même chose en ce qui concerne le rôle de l’Etat : les partisans de l’étatisme et les partisans de l’Etat réduit à ses seules fonctions régaliennes se retrouvaient dans le discours d’un président qui n’était ni l’un ni l’autre.

    Tout dans l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat

    Avec Marine Le Pen il n’en est plus ainsi. La plus grande partie de son discours fut une ode à l’Etat, et à l’Etat laïciste, au point qu’il ne restait plus de place pour le reste. Ou plutôt, tout le reste se retrouvait englobé dans l’Etat. Comme le disait un certain Benito Mussolini : « Tout dans l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État ».

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  • La christianophobie en action à Barcelone

    Jusqu'à nouvel informé, il n'y aura plus de messes dans la chapelle de l'Université de Barcelone, dont le Rectorat affirme ne plus pouvoir « assurer la sécurité » des étudiants catholiques lors des offices.

    C’est à lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • Riposte laïque : les « intégristes catholiques » et les islamistes, c’est pareil

    J’avais cité, « à l’attention des catholiques qui seraient tentés de participer aux Assises internationales sur l’islamisation de nos pays », un texte publié sur Riposte laïque qui mettait sur le même plan le « totalitarisme de l’Eglise catholique » et celui des « différentes factions de l’Islam ». Ce texte émanait d’un cercle lié à Riposte laïque. Cette fois, il s’agit d’un texte rédigé par un auteur de Riposte laïque, Alice Braitberg. Petits extraits :

    Les intégristes religieux ont en commun de pratiquer le double langage à des fins stratégiques. Les musulmans usent de la takkiya, les catholiques romains de l’hypocrisie et de la mauvaise foi, au sens premier.

    Dimanche prochain, le 23 janvier En- marche- pour- la- vie appelle à un rassemblement contre l’avortement avec des arguments qui font trembler d’horreur les esprits éclairés.

    En réalité les intégristes catholiques romains entretiennent depuis des décennies une active désinformation assortie d’une odieuse manipulation de leurs ouailles contre la loi autorisant l’avortement en France.

    Avec leur campagne contre le droit à l’avortement, les catholiques traditionnels se repaissent de vidéos de cadavres de fétus dont la plus repoussante est « No need to argue » avec des images sélectionnées au sommet de la hiérarchie du morbide.

    Les intégristes n’hésitent pas à recourir à toutes les ruses, tous les mensonges, toutes les manipulations pour obliger des jeunes femmes à porter un bébé quitte à l’abandonner ensuite à l’adoption.

    De son côté, en janvier, le Pape ne se prive pas de faire l’apologie de l’ignorance : « Je ne puis passer sous silence une autre atteinte à la liberté religieuse des familles dans certains pays européens, là où est imposée la participation à des cours d’éducation sexuelle ou civique véhiculant des conceptions de la personne et de la vie prétendument neutres, mais qui en réalité reflètent une anthropologie contraire à la foi et à la juste raison. »

    La course à l’intégrisme religieux est lancée entre les catholiques romains intégristes qui entendent imposer leur morale et les musulmans qui entendent imposer la charia.

  • La laïcité selon Alain Juppé

    "Laïcité, cela veut dire que le politique a la primauté sur le religieux." (Alain Juppé, hier, à Sud Radio).

    C’est la négation de 2.000 ans de christianisme. Au lieu de distinguer les plans, on les fusionne pour n’en faire qu’un seul où règne le politique. C’est une définition du totalitarisme : celui du laïcisme.

  • Petite information

    À l’attention des catholiques qui seraient tentés de participer aux « Assises internationales sur l’islamisation de nos pays », le 18 décembre à Paris : l’une des organisations qui les soutiennent est le cercle Laïcité et République sociale. Le site de Riposte laïque (celui où l’on voit Benoît XVI élever une chope de bière à la place du calice) publie l’appel de ce cercle où on lit notamment :

    « Le vote de cette loi de séparation des églises et de l’Etat de 1905 fut seulement le point d’orgue d’une lutte qui a duré des années et qui a consisté à lutter contre le totalitarisme de l’Eglise catholique dans le domaine de l’enseignement (lois sur l’école publique de Jules Ferry, loi d’expulsion des Ordres religieux catholiques de l’enseignement publique (sic) et expulsion des congrégations qui imposaient un totalitarisme de la vie et de la pensée à la population, totalitarisme qui était d’égale valeur à celui que tentent de nous imposer aujourd’hui les différentes factions de l’Islam. »

  • La bonne laïcité d’un maire socialiste

    Le 7 décembre, le maire socialiste de Loos (près de Lille), Daniel Rondelaere, a apporté lui-même à l’église Notre-Dame de Grâce le coq du clocher, qui a été béni par le curé de la paroisse. « Élus, paroissiens et enfants de l'école Saint-Vincent ont assisté à la remise du coq restauré par la ville à l'Église », souligne La Voix du Nord.

    Le coq retrouvera sa place au sommet de la flèche de bois, qui vient elle-même d’être entièrement refaite à l’identique et sera hissée sur le 20 décembre.

    Les travaux de restauration (et de rénovation de l’église) coûtent 700.000 euros à la commune. Selon Nouvelles de France, le maire a choisi de restaurer la flèche de l’église plutôt que la façade de la mairie.