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Islam - Page 48

  • L’assassin du P. Santoro est libre

    Oguzhan Akdin, condamné en 2006 en Turquie à 18 ans et 10 mois de réclusion pour l’assassinat du Père Andrea Santoro, a été libéré.

    Il fait partie des milliers de prisonniers libérés pour laisser la place aux complices du coup d’Etat raté du 15 juillet.

    Il avait tiré deux coups de feu sur le prêtre, à Trabzon, en hurlant le fameux cri des déséquilibrés : « Allahou Akbar ».

    Après tout, ça ne fait qu’un déséquilibré de plus, quoique solitaire, dans la nature.

  • Egypte : la loi sur les églises

    Le Parlement égyptien a approuvé hier, par « plus des deux tiers » des députés, « au bout de quatre heures de débats houleux » selon al-Ahram, la nouvelle loi sur la construction d’églises dans le pays.

    La nouvelle loi est un compromis finalement accepté par l’Eglise copte ainsi que par l’Eglise catholique et les anglicans, au terme d’une négociation serrée, in fine, avec le gouvernement, pour retirer ou atténuer des amendements antichrétiens qui avaient été ajoutés au texte initial.

    La loi stipule dans son article 5 que les gouverneurs des provinces ont l’obligation de répondre dans les quatre mois aux demandes de construction de nouvelles églises, et qu’en cas de rejet ils devront motiver leur décision, et les chrétiens pourront faire appel devant les tribunaux administratifs. (Le texte initial disait seulement que les gouverneurs doivent répondre. Un amendement de la commission des lois a changé le verbe pour souligner que c’est une obligation.)

    L’article 2 continue de soulever des critiques. Il stipule que « la superficie de l’église doit être adaptée au nombre des citoyens appartenant à la communauté chrétienne et prendre en considération la croissance de la population », ce qui est vu comme une restriction. Ce à quoi le ministre des relations avec le Parlement a répondu que c’est simplement pour éviter qu’on veuille « construire une cathédrale dans un petit village ». Mais, justement, cela empêche de construire un grand sanctuaire dans un lieu de pèlerinage, par exemple.

    Cet article dit aussi que la construction des nouvelles églises est autorisée par les gouverneurs « avec la coordination des autorités intéressées ». Cette expression vague pourrait permettre aux forces de sécurité locales de bloquer la construction en invoquant des raisons de sécurité. Le Patriarcat copte orthodoxe a reçu des assurances… verbales qu’une telle disposition ne sera pas appliquée de manière rigide.

    Le parti an-Nour, seul parti salafiste présent au Parlement, a tenté de faire valoir que cette loi était contraire à la Constitution, qui stipule que l’islam est la religion de l’Egypte et que les principes de la charia sont la source principale de la législation. Le ministre a répondu que l’article 235 de la Constitution (révisée) stipule qu’une nouvelle loi sur la construction des églises devra être votée par le Parlement et que cette loi devra garantir aux chrétiens le droit d’exercer librement leurs devoirs religieux…

    En dehors de quelques coptes qui crient à la « farce » et contestent une loi « imposée par le gouvernement », la plupart des chrétiens voient bien que si elle n’est pas parfaite (et comment le serait-elle dans un pays musulman), cette loi est un important pas en avant, qu’ils doivent au président-maréchal Sissi qui a sauvé l’Egypte de la mainmise des Frères musulmans suite au « printemps arabe »…

  • Au service de l’islam

    Les socialistes se bousculent pour faire la promotion de l’islam, et j’avoue que je suis toujours étonné de voir des athées vanter une idéologie religieuse totalitaire. Il est vrai que, dans les trois mots que je viens d’écrire, si on enlève celui du milieu, il reste les deux qui caractérisent le socialisme.

    Un bel exemple, parmi tant d’autres, nous est donné par Elsa Di Méo, secrétaire nationale du PS et figure de la politique à Fréjus (où elle est « combattante », selon son compte Twitter). Elle a publié une lettre ouverte à Sarkozy, Juppé et Fillion, qu’elle ne craint pas de présenter comme son « J’accuse », mais oui.

    Il s’agit essentiellement de défendre les musulmans, dont les trois personnalités, accusées de « racisme », ont fait des « boucs émissaires ». Ces « j’accuse » culminent sans doute dans celui-ci :

    Je vous accuse de mener dans la presse et l'opinion publique une campagne abominable contre les musulmans de France pour égarer l'opinion et couvrir vos fautes.

    Diable… Je n’avais pas remarqué. Faut-il avoir une singulière passion pour les musulmans pour voir un Sarkozy, un Fillon, et plus encore un Juppé !, mener contre eux une « campagne abominable »…

    Peut-être aura-t-on un début d’explication si l’on sait que le mari d’Elsa Di Méo est Tarik Belkhodja, qui « a grandi à Alger jusqu’au début de la guerre civile (1992) », et qui est aujourd’hui aussi l’une des personnalités socialistes de Fréjus et du Var, et grand défenseur de la mosquée de Fréjus et des musulmans.

    Sur son compte Twitter, Tarik Belkhodja a répercuté par exemple ceci :

    Il y a autre chose à relever dans la lettre ouverte d’Elsa Di Méo :

    Je vous accuse de mettre à mal les racines historiques de la France : le pacte et les valeurs républicaines.

    Ainsi donc se perpétue ce négationnisme républicain : la France n’existe que depuis la Révolution. Et ici on peaufine le négationnisme : les « racines historiques » de la France sont le « pacte républicain » et les « valeurs républicaines » (en bon français on doit répéter l’épithète, à cause du genre, madame…). Mais une question me taraude, à laquelle personne ne répond : avant la République, avant que la France ait ses racines historiques, il y avait quoi ? La préhistoire ? Le big-bang ?

  • Islam laïque…

    Bernard Cazeneuve a annoncé officiellement hier la création de la Fondation de l’islam de France. Une fondation d’utilité publique, donc laïque, qui sera présidée par le grand dhimmi Jean-Pierre Chevènement, comme il l’avait annoncé lui-même.

    Comme cette fondation ne pourra lever de fonds que pour des réalisations « laïques » (culturelles, socio-éducatives), on lui « adossera » une association cultuelle. Ni l’une ni l’autre ne pourra recevoir de fonds étrangers hors UE. (Que le Qatar et l’Arabie saoudite ne s’inquiètent pas : ils pourront toujours financer l’islamisation, via les innombrables associations cultuelles non sponsorisée par l’Etat.)

    Cette initiative est doublement mauvaise :

    1 – Elle fait croire, une fois de plus, et le ministre insiste lourdement, qu’il peut y avoir un « islam de France » pleinement en phase avec les « valeurs de la République ». Ce qui est un mensonge, et un mensonge qui profite à l’islamisation.

    2 – La séparation entre une fondation et une association cultuelle est inévitable en raison de la loi de 1905, mais c’est aussi un élément majeur de ce mensonge sur la possibilité d’un « islam républicain ». Cette séparation est celle qui permet depuis des années le financement municipal des mosquées : la loi de 1905 interdit de financer la construction des mosquées, mais elle permet toutes les subventions aux associations culturelles. Lesquelles financent les mosquées (où elles sont installées), puisqu’en islam il n’y a aucune distinction entre le cultuel et le culturel.

  • En Indonésie

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    Un jeune homme de 18 ans a voulu se faire exploser dans l’église Saint-Joseph de Medan, Sumatra, Indonésie, hier pendant la messe. Mais son dispositif n’a pas fonctionné, la mini-explosion de son sac à dos ne provoquant qu’un peu de fumée. Il s’est alors rué sur le prêtre avec un couteau, mais il a été maîtrisé par les fidèles. Le prêtre n’est que légèrement blessé à une main. Dans la poche du jeune homme on a trouvé un dessin du drapeau de l’Etat islamique et la mention « J’aime al-Bagdadi ».

  • Simple

    Aux Pays-Bas, le Parti de la liberté (PVV), c’est-à-dire Geert Wilders (puisqu’il est toujours, semble-t-il, l’unique membre de son parti désormais en tête des sondages…) a publié jeudi dernier son « Projet – Programme électoral PVV 2017-2021 ». Concernant l’islam (texte intégral) :

    « Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran. »

  • Une victoire de l’islam (sans surprise)

    Le Conseil d’Etat, qui a assimilé les principes de la dhimmitude comme toutes les institutions, a invalidé l’arrêté de Villeneuve-Loubet interdisant le burkini et annulé la décision du tribunal administratif de Nice qui donnait raison à la commune :

    L’arrêté litigieux a porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle.

    L’affaire avait été portée devant le tribunal administratif de Nice, qui avait validé l’arrêté en jugeant que le burkini constituait une expression du fondamentalisme musulman.

    L’expression du fondamentalisme musulman est donc une liberté fondamentale.

    On attend que le Conseil d’Etat nous explique la différence entre le « fondamentalisme musulman », qu’il protège, et la « radicalisation » qu’il faut combattre.

    Bizarrement, il me semble qu’il ne le fera pas.

  • La loi copte avance

    En mai dernier on apprenait que le texte élaboré par les chrétiens d’Egypte sur la construction des lieux de culte et envoyé au gouvernement en octobre 2014 était devenu un projet de loi soumis aux commissions du Parlement.

    Il y a quelques jours, l’Eglise copte dénonçait des « amendements inacceptables » et des « additions irréalisables ». Par exemple qu’il serait permis de construire librement des églises à condition qu’elles n’aient ni croix ni dôme…

    Mais après des discussions avec le président Sissi et le Premier ministre Sherif Ismael, la situation s’est éclaircie. Mercredi, 105 évêques coptes se sont réunis, et il en est résulté un communiqué indiquant que l’Eglise et le gouvernement étaient arrivés à un compromis.

    Lequel compromis doit désormais être avalisé par le gouvernement puis voté par le Parlement.

    Le même jour, un homme a attaqué à coups de couteau le vigile en poste devant une église de la banlieue du Caire. Il a été abattu.

    Le mois dernier, après de nouvelles attaques contre les chrétiens à Minya, le président Sissi avait demandé une enquête approfondie, et il avait limogé le chef local de la sécurité. Il avait répété que l’Etat ferait tout pour protéger les chrétiens et assurer l’égalité de traitement des citoyens, même si « ce sont des choses qui requièrent des changements dans la culture dominante et que cela demande du temps »…

  • A propos du burqini

    Le débat à propos de l’interdiction du burqini sur les plages paraît absurde à beaucoup. D’abord aux libéraux conséquents avec leur idéologie aveugle, pour qui chacun se vêt et se dévêt comme il veut : il n’est pas plus extravagant d’être couvert de la tête aux pieds sur le littoral qu’y être nu comme un ver. Aux libéraux s’adjoignent éventuellement les cathos tradis (et pas forcément tradis), pour qui le burqini est plus décent que le bikini, n’est-ce pas. Et l’on doit ajouter les professionnels de la subversion, qui sont prêts à soutenir tout ce qui peut détruire le conformisme ou supposé tel.

    Face à cet alliage pour le moins hétéroclite, les adversaires du burqini sont incapables d’un discours cohérent et argumenté. Quand on leur demande la raison de leur opposition, nombreux sont ceux qui se donnent le ridicule de mettre en avant « l’hygiène ». Les plus courageux parlent des « valeurs de la République » (comprenez-moi à demi-mot), et les plus héroïques évoquent la laïcité. Impossible d’aller plus loin, on sombrerait dans le péché mortel de l’islamophobie.

    Il est manifeste que la chape de plomb du politiquement correct et du vivre ensemble fait que beaucoup n’osent même pas penser à la signification du « burqini ». Et les rares qui y pensent n’osent pas le dire. Mais la raison non formulée de l’opposition au burqini est fortement imprimée dans l’inconscient, assez fortement pour que des arrêtés soient pris, et validés par la justice.

    Cette raison, il faudrait tout de même que quelqu’un ose la dire ouvertement. Le burqini n’est pas un vêtement, de même que le minaret n’est pas un clocher. « Les minarets sont nos baïonnettes », comme dit le poème cher à Erdogan. Le minaret est le signe visible de la conquête d’un territoire par l’idéologie islamique : c’est pourquoi les Suisses ont sagement interdit la construction de tout minaret sur leur territoire. Or les burqini ne sont rien d’autre que de petits minarets sur les plages : l’affirmation de la conquête de ce territoire par l’islam. Et le jour où il y a assez de « burqinis », on peut chasser les kouffar de la plage devenue halal. Comme à Sisco, par exemple.

    Le burqini aussi, c’est le jihad, l’effort de conquête dans le sentier d’Allah, qui est une obligation pour tout musulman, comme le souligne à plusieurs reprises le Coran.

    C’est si difficile à comprendre ?

  • Têtes de cochons

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    Le 19 août, Andrew Stroehlein, un chef européen de Human Rights Watch, a publié sur Twitter des photos montrant des légumes taillés en forme de visages humains et postés le long de la frontière hongroise. Ces images venaient d’une page Facebook, où elles étaient accompagnée de ce commentaire : « Des épouvantails en betterave pour effrayer les humains. Apparemment ça marche, personne n’est passé par ici depuis quatre semaines. »

    « Les réfugiés fuient la guerre et la torture, Hongrie, vos têtes de betteraves ne les en dissuaderont pas », commentait Andrew Stroehlein.

    Le député européen hongrois György Schöpflin a répondu :

    « Ça pourrait marcher. Les représentations humaines sont haram. Mais je suis d’accord, des têtes de cochons seraient plus efficaces. »

    Réplique d’Andrew Stroehlein : « Un eurodéputé éructant ce genre de crasses xénophobes… Vous faites honte à la Hongrie, à l’Europe et à l’humanité. » Et les réseaux soi-disant sociaux ont embrayé sur le « scandale »…

    György Schöpflin a souligné qu’il n’avait pas proposé de mettre des têtes de cochons sur la frontière, mais qu’il n’était pas mécontent de sa petite « expérience » sociale : « Anthropologiquement parlant, il est intéressant de voir à quel point le sujet est sensible. »