Des terroristes ont pénétré dans un restaurant du quartier diplomatique de Dacca, au Bangladesh, et ont pris les clients en otage. Après l’assaut de la police, on a trouvé 26 morts : 20 clients, tous occidentaux, et les 6 terroristes.
L’attaque a été revendiquée par l’Etat islamique.
Un des clients survivants a témoigné :
Les assaillants ne se sont pas comportés brutalement avec les Bangladais, ils leur ont donné à manger. Ils testaient la religion de chacun en leur demandant de réciter un extrait du Coran. Ceux qui pouvaient citer un verset ou deux étaient épargnés. Les autres étaient torturés.
Mais bien sûr ça-n’a-rien-à-voir-avec-l’islam…
Selon le ministre de l’Intérieur, les terroristes étaient membres du Jamiat ul moujahidine du Bangladesh, mouvement islamiste (mais pas musulman, bien sûr) interdit depuis dix ans.
Le ministre a souligné que ces hommes venaient de milieux aisés et avaient fait leurs études dans des établissements privés et à l’université.
Voilà qui répond aussi aux larmoiements de ceux qui prétendent que c’est l’exclusion, la ghettoïsation, la pauvreté, le chômage, etc. qui font « basculer » dans le terrorisme.
Mgr Gervas Rozario, évêque de Rajshahi et président de la commission Justice et Paix, a déclaré à AsiaNews :
Le nom de Dieu ne peut pas et ne doit pas être mêlé à de tels actes. Maintenant les croyants musulmans doivent se dresser et intervenir pour sauver leur religion.
Mais personne ne se lève…