Le 19 août, Andrew Stroehlein, un chef européen de Human Rights Watch, a publié sur Twitter des photos montrant des légumes taillés en forme de visages humains et postés le long de la frontière hongroise. Ces images venaient d’une page Facebook, où elles étaient accompagnée de ce commentaire : « Des épouvantails en betterave pour effrayer les humains. Apparemment ça marche, personne n’est passé par ici depuis quatre semaines. »
« Les réfugiés fuient la guerre et la torture, Hongrie, vos têtes de betteraves ne les en dissuaderont pas », commentait Andrew Stroehlein.
Le député européen hongrois György Schöpflin a répondu :
« Ça pourrait marcher. Les représentations humaines sont haram. Mais je suis d’accord, des têtes de cochons seraient plus efficaces. »
Réplique d’Andrew Stroehlein : « Un eurodéputé éructant ce genre de crasses xénophobes… Vous faites honte à la Hongrie, à l’Europe et à l’humanité. » Et les réseaux soi-disant sociaux ont embrayé sur le « scandale »…
György Schöpflin a souligné qu’il n’avait pas proposé de mettre des têtes de cochons sur la frontière, mais qu’il n’était pas mécontent de sa petite « expérience » sociale : « Anthropologiquement parlant, il est intéressant de voir à quel point le sujet est sensible. »