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Un évêque s’élève contre les propos du P. Delorme

Il y en aura donc eu au moins un pour sauver l’honneur : Mgr Hippolyte Simon, dans un texte publié sur le site de son diocèse de Clermont (et signalé sur la page d’accueil du site de la conférence épiscopale), dénonce les propos du P. Christian Delorme sur l’Algérie. Il s’agit en outre d’une intéressante réflexion sur la liberté religieuse. Sans doute pourrait-on discuter tel ou tel point. La citoyenneté républicaine est-elle objectivement bonne, ou seulement un état de fait qui permet malgré tout d’établir les droits de l’Eglise ? Quoi qu’il en soit, il a raison de souligner que, « contrairement à ce que son adjectif pourrait laisser penser, la liberté religieuse n’est pas un problème religieux mais bel et bien un problème politique ».

Commentaires

  • Merci monsieur Daoudal d'avoir signalé la prise de position de Mgr Hippolyte Simon.

    Bien sûr, ce qu'il dit fait avancer le débat sur la liberté religieuse. Les abominables propos du P. Delorme, contraires à la liberté religieuse, ont été publiés dans le journal le plus malhonnête qui soit, Mgr H. Simon les condamne à juste titre.

    Je regrette toutefois que Monseigneur confonde liberté religieuse et liberté de conscience et oppose l'Eglise après Vatican II avec celle d'avant.

    Alors que l'Eglise a toujours vécu sur la liberté religieuse et que le code de droit canon de 1917, prévoyait que le baptême devait être demandé librement. Ce n'est pas un virage que l'Eglise a pris avec Dignitatis Humanae (7 décembre 1965), mais un éclaircissement qu'elle a donné sur son enseignement depuis son origine.

  • @ Denis Merlin
    Merci à vous pour cette excellente précision.

  • Merci, monsieur Daouda, je suis très touché. Le problème avec l'histoire de la liberté de conscience, c'est que les "progressistes" autoproclamés et les lefebvristes sont d'accord sur la contradiction entre Pie IX et Vatican II, alors que Vatican II complète Pie IX. La liberté de conscience restant condamnée et la liberté religieuse restant valable et même fondamentale dans les rapports sociaux.

    Résumé de la démonstration : Nous n'avons pas le droit, bien évidemment, de choisir volontairement l'erreur lorsque nous voyons la vérité et notre erreur ne nous confère aucun droit ; mais la dignité de l'homme créé à l'image de Dieu interdit à toute autorité humaine et, a fortiori, à tout individu de forcer un de ses semblables à croire, serait-ce à la vérité et a fortiori, à l'erreur.

    J'ai écrit une série de posts sur cette question sur le Libre Forum, malheureusement je ne les retrouve plus, c'est tout un travail de relire tous ces post !

    Un lecteur m'a demandé d'en faire la synthèse, mais je ne sais plus qui car c'était juste avant le décès de ma fille, lequel décès m'a beaucoup perturbé et je n'arrive plus à retrouver sa demande. Si ce lecteur pouvait me réécrire, merci d'avance.

  • Vos jugements à la masse d'arme marxiste, Lapinos, font pleurer ou rire, c'est selon ; mais ne font pas avancer la réflexion.

    Apprenez donc à penser en d'autres termes que ceux de catégories sociologiques (en plus vos "catégories" ne renvoient à aucun réel)

    Benoît XVI ne vous pas attendu pour lire Pie IX et Vatican II.

    Quant à Benoît XVI libéral, allez donc, puisque vous vous apparentez à eux sur ce point, conforter les lefebvristes dans leur agressivité, mais ne me servez pas ce plat vomitif, à moi : vous ne savez même pas ce qu'est le libéralisme qui est d'abord une erreur intellectuelle.

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