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Islam - Page 214

  • L’islamofolie britannique

    Les tribunaux de la charia

    On savait déjà qu’il existe des tribunaux islamiques en Angleterre (pas moins de trois à Londres), qui jugent essentiellement les différends familiaux (divorces) et aussi des différends financiers.

    Mais l’on apprend que (logiquement) leurs « compétences » s’élargissent. Le Daily Mail révèle ainsi qu’un de ces tribunaux vient de juger une affaire d’agression au poignard entre adolescents de la communauté somalienne de Woolwich. La police a relâché les agresseurs quand les familles ont dit que l’affaire serait traitée « à l’amiable ». Les juges de la charia ont convoqué les familles, et ont décidé de l’indemnisation de la victime…

    (Daily Mail, via Bivouac-ID)


    Vers des cours d’islam en instruction civique…

    Hazel Blears, ministre des Communautés et des Collectivités locales, a annoncé une série de mesures censément destinées à lutter contre l’extrémisme islamiste. Parmi elles, des cours d’éducation civique pour les enfants dans les mosquées…

    Cet enseignement est concocté par le groupe « Enseignement islam et citoyenneté ». Cette organisation a aussitôt fait savoir qu’elle veut étendre ses attributions aux écoles publiques en « enseignant les valeurs et traditions islamiques dans le cadre du programme scolaire d’éducation civique ». L’islam serait ainsi la seule religion enseignée en cours d’éducation civique.

    Face au tollé qui a accueilli ces propos, Khalid Mahmood, chef de projet de Enseignement Islam & Citoyenneté, a indiqué que le projet n’en était qu’à un stade préliminaire. Mais il a souligné : « Le matériel pédagogique est développé pour les madrasas, mais nous le compilons de telle sorte que les gens dans les écoles classiques puissent également s’en servir. »

    (Daily Mail, via Bivouac-ID)

     

    La mosquée de Dudley

    Les services gouvernementaux (le Planning Inspectorate) ont tranché : Dudley,ville de près de 200.000 habitants non loin de Birmingham, aura bien sa grande mosquée, avec son minaret de 20 mètres et son centre communautaire.
    Une pétition contre la mosquée avait recueilli 22.000 signatures, du jamais vu. Et le conseil municipal avait rejeté le projet.

    Mais l’association des musulmans a fait appel auprès du Planning Inspectorate, qui lui a donné raison.

    La municipalité a cependant indiqué qu’il existait encore des obstacles à franchir avant que la mosquée ne devienne réalité, et qu’elle ne comptait pas faciliter la tâche à l’association des musulmans, quitte à aller en justice.

    Le président de l’association des musulmans de Dudley a déclaré : c’est « une victoire pour le bon sens et la démocratie et une défaite pour les préjugés et le sectarisme ».

    (Bivouac-ID)

  • 100 imams marocains

    Le roi du Maroc va envoyer 176 prédicateurs en Europe en septembre au moment du Ramadan, et le ministère marocain des Cultes précise sans rire qu’ils auront pour mission de « répondre aux besoins de la communauté marocaine résidant à l'étranger dans sa vie religieuse, la prémunir contre tout discours de nature extrémiste ou déviant et la mettre à l'abri de tout fanatisme ou extrémisme ».

    Sur les 176, 100 iront en France, 31 en Belgique, 10 en Italie et en Allemagne et 7 en Espagne et en Hollande. Le reste se répartira entre le Danemark, la Suède, la Norvège, la Finlande, la Suisse et la Grande-Bretagne. Plus du tiers des Marocains de l’étranger (1,3 million) sont installés en France.

    Le communiqué souligne que ces imams devront « rattacher » la communauté installée en Europe « à ses racines marocaines et son rite malikite ». Joachim Véliocas rappelle opportunément ce qu’est le malikisme.

  • Sarkozy, l’islam, et l’Arabie saoudite

    « L'islam, c'est le progrès, la science, la finesse, la modernité », a déclaré Nicolas Sarkozy le 16 juillet, lors de la pose de la première pierre des nouvelles salles des arts de l'islam au Louvre (6.500 m2 sur trois niveaux) devant le prince Al-Walid Bin Talal Bin Abdulaziz Al Saoud, neveu du roi Abdallah et généreux contributeur du projet à hauteur de 17 millions d’euros.

    Il a déclaré aussi que c’est une « chance pour le monde d'avoir à la tête de l'Arabie saoudite un homme sage, un homme de paix et un  homme de grande culture », et que la France admire et soutient les efforts du roi Abdallah pour le dialogue des religions. Il a ajouté que l'amitié avec l'Arabie saoudite est « quelque chose  d'essentiel ».

    Deux jours plus tard, le Centre pour la Liberté Religieuse de l’institut Hudson a publié la mise à jour pour 2008 de son rapport sur l’intolérance saoudienne (voir Bivouac-ID).

    Il constate que dans les livres scolaires officiels d’Arabie saoudite l’enseignement reste le même : les non-musulmans sont des « ennemis », le jihad est présenté comme un « effort de guerre contre les infidèles », qui se décline en « lutte contre les infidèles en les ramenant à la foi ou en se battant contre eux » (ce qui est simplement conforme au Coran).

    On y lit toujours que les Juifs et les chrétiens sont des singes et des porcs, que les juifs complotent pour « acquérir le contrôle exclusif sur le monde », que les croisades chrétiennes n’ont jamais pris fin, que les Protocoles des Sages de Sion sont des faits historiques, qu’il est permis à un musulman de tuer un « apostat », un « adultère », et ceux qui pratiquent « un des polythéismes principaux » (à savoir les chrétiens, mais même les chiites).

    Le Centre constate que dans les cours examinés pour le présent rapport, le gouvernement saoudien ne tient pas compte des passages du Coran qui soutiennent la tolérance (ce sont les « versets abrogés », sur lesquels se fondent les naïfs pour croire que l’islam peut évoluer… mais ils sont bel et bien abrogés).

    Pendant ce temps-là, le roi Abdallah se posait comme le grand architecte de la conférence internationale sur le dialogue entre les religions, en Espagne, à l’issue de laquelle, le 18 juillet, a été publiée une Déclaration de Madrid, appelant à une « culture de tolérance »…

  • Rowan Williams, dhimmi de déshonneur

    Poursuivant résolument dans sa logique de dhimmitude, l’archevêque de Cantorbéry, Rowan Williams, chef de l’Eglise anglicane, qui avait déjà appelé à reconnaître la charia, a écrit une lettre de 18 pages à des représentants de l’islam pour appeler à une alliance entre les deux confessions.

    Reconnaissant humblement que la foi en la Trinité « est difficile, voire offensante, pour les musulmans », il bat sa coulpe sur la poitrine de la chrétienté, n’hésitant pas à mettre sur le même plan le christianisme et l’islam quant à l’usage de la violence : « Le christianisme a été promu à la pointe de l’épée et appuyé juridiquement par l’application de sanctions extrêmes » (sic). Et l’islam a été soutenu de la même manière, et « il n’existe pas de tradition religieuse dont l’histoire est exempte d’une telle tentation et d’un tel défaut ».

    Il faut donc désormais s’entendre dans la paix et travailler ensemble pour le « bien commun »…

    (Via Bivouac-ID)

  • La Marocaine à la burqa

    Le 11 juillet a été rendu public un arrêt du Conseil d’Etat du 27 juin, par lequel la haute juridiction a confirmé le refus d’octroyer la nationalité française à une Marocaine musulmane portant la burqa, au motif que cette femme a « une pratique radicale de la religion incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française ».

    Cet arrêt a été largement salué par la classe politique, qui ne voit pas qu’une fois de plus une juridiction française a jugé non selon le droit mais selon la religion. Le fait que ce soit cette fois contre l’islam et non en faveur de l’islam ne change rien à l’affaire.

    « Le Conseil d’Etat ne précise pas ce qu’est “une pratique radicale de sa religion”. Ça laisse planer toutes les interprétations », a réagi Mohammed Moussaoui, président du CFCM. « Il aurait dit par exemple avoir constaté dans le comportement social (de cette femme) une incompatibilité avec le principe d’égalité des sexes, sans qu’il y ait le terme “pratique religieuse”, là ça aurait évacué l’ambiguïté. »

    Comme le souligne Michel Janva dans Le Salon Beige : « Ce n'est pas faux : si le Conseil d'Etat commence à juger par lui-même ce qu'est une pratique radicale de la religion, c'est une porte ouverte à tous les abus. » Et ce n'est pas son rôle.

  • L’initiative contre les minarets en Suisse

    Le comité formé de membres de l’UDC et du parti chrétien UDF a réuni plus de 100.000 signatures (près de 115.000) pour réclamer l'organisation d'un vote contre la construction de minarets. L'initiative populaire a été déposée le 8 juillet auprès du gouvernement. Le comité fait valoir que les minarets ne sont pas des constructions à caractère religieux mais « le symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux » : « Celui qui, comme c'est le cas dans l'islam, place la religion au-dessus de l'Etat, se trouve en contradiction totale avec la Constitution fédérale. »

    Le Conseil fédéral (gouvernement) a aussitôt déclaré qu'il appellera le peuple et le Parlement à rejeter le texte.

  • Les chiens policiers anglais et l’islam. Suite…

    On a déjà vu que les musulmans britanniques ont violemment protesté contre une carte postale de la police indiquant son numéro de téléphone avec l’image d’un chiot mascotte, et que la police s’est platement excusée d’avoir ainsi offensé les musulmans.

    Il y a eu aussi ce rapport faisant état de plaintes de musulmans parce que la police antiterroriste utilise des chiens renifleurs dans les gares. Un porte-parole de la police avait répondu que « la législation s’applique à tous » et qu’il n’y aurait « pas de cas de dérogation ». Pour l’heure…

    Car il n’en va pas de même en ce qui concerne les chiens utilisés pour les fouilles dans les maisons. L’association des commissaires de police (ACPO) va publier un texte définissant des lignes de conduite qui prennent « en compte des sensibilités que des gens peuvent avoir envers les chiens et n’aillent pas à l’encontre d’un élément culturel ou religieux dans les foyers ».

    Partout où les musulmans émettront des objections, les officiers de police seront tenus de n’utiliser des chiens de police que dans des cas exceptionnels.

    Les chiens devront porter des chaussons avec des semelles de caoutchouc. Sic.

    Mais ces dispositions islamiquement correctes risquent d’entrer en conflit avec la « sensibilité » des défenseurs des animaux… « Nous ne devrions pas accepter que l’on force les chiens policiers à porter des vêtements spéciaux qui pourraient les traumatiser », a déclaré Caroline Krisko, du Club Chenil.

    L’imam Ibrahim Mogra, président de la commission des relations interreligieuses au Conseil des musulmans de Grande-Bretagne, a déclaré quant à lui que selon la charia c’est seulement la salive du chien qui est impure, que la haine du chien est « culturelle » et que c’est aux musulmans de changer d’attitude dans une société où on aime les chiens. Donc,« si les mesures de sûreté exigent qu’on fasse entrer un chien dans une maison, il faut le faire ». Il a ajouté que l’association des commissaires devrait prendre de meilleurs conseils auprès de plus de gens.

  • Le suicide espagnol

    Le parti socialiste (PSOE) au pouvoir, réuni en congrès à Madrid, demande que la Loi organique de liberté religieuse soit amendée afin de renforcer la « laïcité constitutionnelle » en Espagne, notamment par une « disparition progressive des symboles et liturgies religieux dans les espaces publics et dans les actes officiels de l'Etat » (depuis les crucifix dans les écoles ou les tribunaux, jusqu’aux prestations de serment des ministres).

    Demandant la fin du « confessionnalisme » qui persiste, le texte citait dans sa première mouture le cas des « funérailles d'Etat ». Mais cette mention a été écartée cet après-midi : elle a été jugée « malencontreuse », dans la mesure où « la laïcité ne dispose pas d'une liturgie alternative ». Sic.

    Le texte ne réclame pas une révision des accords entre l'Etat et l’Eglise catholique, mais demande un rééquilibrage en faveur de religions minoritaires en Espagne, avec un « traitement égalitaire ». En fait de « religions minoritaires », chacun comprend qu’il s’agit de l’islam, dont El Païs souligne qu’il ne reçoit que 3 millions d’euros de l’Etat quand l’Eglise catholique en reçoit plus de 4 milliards.

    Les socialistes veulent donc clairement et ouvertement chasser le Christ du domaine public et accélérer dans le même temps l’islamisation.

    Le congrès du PSOE doit aussi se prononcer, naturellement, en faveur d'un assouplissement de la loi sur l'avortement.

  • Angleterre : deux élèves punis pour avoir refusé de prier Allah

    Deux garçons de 11-12 ans, élèves d’une école réputée près de Stoke-on-Trent, ont été « collés » parce qu’ils avaient refusé de mettre un couvre-chef et de s’agenouiller sur un tapis de prière pour prier Allah (Allahou Akbar…), pendant un cours d’éducation religieuse, rapporte le Daily Mail.

    Il s’agissait de « travaux pratiques » d’un cours d’éducation religieuse, destinés à montrer aux enfants comment prient les musulmans (et les filles devaient mettre un foulard islamique)…

    Les parents ont été révoltés. Une mère déclare : « Ce n’est pas bien, cela va trop loin. Je comprends qu’ils doivent apprendre à connaître les autres religions, j’admets cela, mais c’est un pas de trop que de punir des enfants pour ne pas avoir voulu participer à une prière musulmane. Les faire prier Allah, qui n’est pas celui qu’ils adorent, est mal, et ce qui m’énerve est qu’on leur a dit qu’ils avaient manqué de respect. »

    Une autre mère : « Je suis absolument furieuse que l’on ait demandé cela à ma fille, je trouve cela inacceptable. Je n’ai aucun problème avec le fait qu’on enseigne d’autres religions à mes enfants, et un minimum d’information ne fait pas de mal. Mais ils ne devaient pas seulement prier : le professeur leur a montré un petit film et leur a dit : « Maintenant nous allons sortir pour prier Allah. » Les deux garçons ont été collés, et les autres enfants ont été privés de récréation par le professeur. Non seulement on les a obligés, mais ma fille a été réprimandée parce qu’elle ne le faisait pas bien. Ils n’avaient jamais fait cela avant, et ils étaient supposés le faire dans une autre langue… »

    Un grand-père : « Mon petit-fils a été obligé de prier Allah… C’est absolument dégoûtant, il n’y a pas d’autre mot.  Ma fille et beaucoup d’autres mères sont furieuses… Je ne suis pas raciste, je suis ami avec un Indien depuis 30 ans, je suis aussi allé à une mariage musulman où on m’a expliqué qu’il n’y aurait pas d’alcool et je respecte cela. Mais si on demandait à des musulmans d’aller à l’église le dimanche et de participer à la sainte communion, il y aurait la guerre. »

    Le conseil du comté a publié un communiqué pour dire qu’il menait une enquête sur cette affaire, ajoutant : « Apprendre aux enfants les croyances des différentes confessions religieuses fait partie du programme de diversité, sur le fondement que la connaissance est essentielle à la compréhension. Nous admettons qu’un tel enseignement doit être mené avec un certain sens de la sensibilité. » Sic.

  • La charia en Angleterre : et maintenant le président de la Haute Cour…

    Le Président de la Haute Cour d’Angleterre et de Galles, Lord Nicholas Phillips de Worth Matravers, revenant sur les propos de Rowan Williams, le chef de l’Eglise anglicane, juge comme lui qu’il faut introduire la charia dans le système britannique :

    "Il n'y a pas de raisons pour lesquelles les principes de la charia, ou de tout autre code religieux, ne pourraient pas être le fondement d'une médiation ou d'autres formes alternatives de résolution des conflits. »

    La charia souffre d’une « incompréhension » généralisée, dit-il.

    Il précise toutefois que la flagellation, la lapidation et l’amputation des mains ne seront pas acceptables…

    Prenant la défense de Rowan Williams, il considère que « ce n’était pas très radical de défendre la charia dans le cadre de conflits familiaux, par exemple, et notre système va déjà très loin dans l’acceptation de ce qui était suggéré par l’archevêque. » Et de préciser : « Il est possible dans ce pays pour ceux qui concluent un accord contractuel d'accepter que cet accord puisse être gouverné par une loi autre que la loi anglaise. »

    De fait, une dizaine de tribunaux islamiques fonctionnent en Grande-Bretagne. Récemment, le Tribunal d'arbitrage musulman (MAT), instance de la charia mise en place l’an dernier, proposait sa collaboration au gouvernement pour lutter contre les mariages forcés…