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"Séparatisme"...

Fin janvier, Macron avait annoncé une initiative « sur la lutte contre le communautarisme, le séparatisme dans l'Etat et les ingérences étrangères qui le nourrissent ». Hier, Sibeth Ndiaye a confirmé qu’il y aura en effet, et très bientôt, avant les municipales « une stratégie de lutte contre le séparatisme dans la République » :

« Il y a un certain nombre d'endroits dans notre pays où il y a du repli communautaire, une volonté de se séparer de ce que sont les valeurs et les lois de la République. Dans ces endroits où il y a une volonté manifeste de certains -qui notamment usent de l'islamisme politique pour définir une forme d'alternative à la République, qui séparent un certain nombre de gens du reste de la République-, on doit être capables d'y répondre. »

A priori il s’agit de « séparatisme » islamique. Mais on n’a jamais rien fait contre, et aujourd’hui c’est trop tard, en de nombreux endroits. En outre, le « séparatisme » est intrinsèque à l’islam. Car l’islam n’est pas une religion, mais une idéologie qui régit toute l’existence. Et qui se fout de la république.

Donc, en dehors de deux ou trois actions symboliques, le plan ne servira à rien. Pour ce qui est de la lutte contre l’islamisme, qui restera forcément cosmétique aussi par peur de l’accusation d’islamophobie.

En revanche ce sont des dispositifs qui pourront servir contre des Bretons ou des Corses, et surtout contre les écoles hors contrat et autres organisations catholiques pour les jeunes.

Commentaires

  • Note très lucide. Comme toujours la tactique est de proposer plus de contraintes pour une cible identifiée,(islam) alors que les cibles véritables sont autres (catholicisme). L'islam et la république sont alliés. Les deux considérent que les enfants sont leur propriété et non celle de Dieu qu'il confie aux parents.

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