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François (pape) - Page 54

  • Diaconesses

    La commission chargée par François « d’étudier le diaconat féminin » a été instituée le 2 août. Elle sera présidée par Mgr Ladaria Ferrer, secrétaire de la congrégation pour la doctrine de la foi, et comprendra 12 membres. François ayant décidé de singer la grotesque « parité » politique, il y a six hommes et six femmes…

    Parmi les femmes, Phyllis Zagano, professeur de « religion » à l’université Hofstra de Long Island, qui milite non seulement pour l’ordination diaconale des femmes mais aussi pour leur ordination sacerdotale, et qui est aussi une militante LGBT. Extrait de la prose de la dame :

    Il y a des preuves historiques écrasantes que des femmes ont été ordonnées diacres par des évêques qui avaient l’intention de conférer un sacrement. Si des femmes ont été sacramentellement diacres et que le diaconat participe du sacerdoce presbytéral, alors les femmes ont déjà participé au sacerdoce presbytéral.

    Mais en 2003 la Commission théologique internationale a publié un long document sur le diaconat, qui donne l’état des recherches historiques également sur le diaconat féminin, et donne des preuves inverses à celles que fantasme Phyllis Zagano.

    Ce document de 2003 rend du reste totalement inutile le travail de la commission nommée par François.

  • Violence catholique

    On ne peut pas parler de violence islamique, parce que, alors, il faudrait aussi parler de la violence du catholique qui tue sa belle-mère ou sa fiancée…

    Je ne pensais pas qu’un jour on entendrait un pape sortir de telles insanités. Voici le très bon commentaire de l’Agrif.

    Le Pape François a déclaré, dans l’avion qui le ramenait de Cracovie à Rome : « Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique », il y a des « catholiques baptisés » qui sont des « catholiques violents », qui tuent « leur belle-mère » ou « leur fiancée », « toutes les religions » ont leur « fondamentalistes », « je n’aime pas parler de violence islamique », « je crois que ce n’est pas juste d’identifier l’islam avec la violence, ce n’est pas juste et ce n’est pas vrai ».

    Bat Ye’or, grande historienne juive de l’Orient, déclarait pour sa part : « Moi, juive, je dois reconnaître que lorsque des chrétiens commettent des massacres, ce n’est pas selon l’imitation de Jésus Christ alors que lorsque des musulmans égorgent, c’est souvent selon le modèle de Mahomet ».

    Il n’y a en effet aucun rapport ni analogie entre des faits divers et crimes commis en rupture avec la morale chrétienne et naturelle et des crimes et massacres perpétrés au nom d’Allah tels que prônés dans le Coran et les Hadith. Ces propos engendrent une infinie tristesse chez les convertis venus de l’islam, dont certains se demandent aujourd’hui s’ils ont eu raison. C’est aussi un message désespérant pour les chrétiens d’Orient victimes des pires abominations.

  • En images

    Jean-Paul II à Birkenau en 1979: le pape et les fidèles, pour une grand messe sous la croix érigée au milieu du camp.

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    François à Birkenau. Avec un rabbin qui psalmodie...

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    NB. C'est aussi un reflet de la situation objective. En 1979 les organisations juives ne se préoccupaient pas du tout des sites d'Auschwitz, comme je l'ai constaté personnellement encore plusieurs années plus tard. C'est l'affaire du Carmel d'Auschwitz qui a tout changé. Carmel dont la croix était précisément la grande croix de la messe de 1979. Il serait aujourd'hui tout simplement impensable de planter une grande croix au centre du camp de Birkenau et d'y faire venir des centaines de milliers de catholiques. Le pape a juste le droit d'être au coin et de se repentir de ce qu'ont fait des criminels païens.

  • Un pape de plus en plus pitoyable

    La dernière bergogliade sur la guerre, la paix et l’islam : tout est ici. Je n’ai rien à ajouter.

  • Le bonimenteur

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    Il fait l’article pour un rassemblement « évangélique » à Washington. Il faut y aller, dit le pape, pour rencontrer Jésus. Car on ne rencontre plus Jésus dans l’Eglise, dans sa prière et dans ses sacrements, on ne rencontre plus Jésus dans son Corps et dans son Sang, on le rencontre, dit le pape, dans un rassemblement festif organisé par des hérétiques.

    Et même, le voilà qui se fait bonimenteur de foire. Il ne suffit pas d’y aller, il faut acheter le tee-shirt, il est beau mon tee-shirt il est pas cher, il dit « Together » : ensemble, tous ensemble tous ensemble… ouais ouais ouais…

    Et il conclut : « Essayez ! Vous avez rien à perdre ! Essayez-le. Ensuite, vous me direz. »

    Il semble qu’il s’agisse de Jésus, pas du tee-shirt. Mais on aurait préféré qu’il demande aux jeunes d’essayer le tee-shirt, pas un faux semblant de Jésus…

    (Il y a eu 350.000 personnes à ce rassemblement, qui ont même eu le droit, aussi, à un message de Barack Obama : « Je salue tous ceux qui se sont réunis à Together 2016, en ces temps de joie et d’incertitude, comme des chrétiens tournés vers Jésus. Comme vous vous réunissez aujourd’hui pour prier, apprendre, partager, aimer et redémarrer, vous avez mes meilleurs vœux pour ce mémorable événement. » Pas besoin de François… Ah si : Obama a oublié de parler du tee-shirt…)

  • Il vaut mieux qu’ils crèvent ?

    Etonnant, voire stupéfiant, art.3 §6 de la Constitution apostolique Vultum Dei quaerere, qui n’existe pas encore en français (ni… en latin !), « sur la vie contemplative féminine » :

    Bien que la constitution de communautés internationales et multiculturelles manifeste l’universalité du charisme, il faut absolument (sic) éviter de recruter des candidates d’autres pays dans le seul but de sauvegarder la survie du monastère.

    Et cela est assené, me semble-t-il, sans aucune explication dans le long texte de présentation qui précède (mais que j’ai juste survolé).

    Et pourquoi donc ? Pour être sûr que le monastère ne survive pas ? Pour être sûr que le patrimoine du cœur de l’Eglise disparaisse ?

    (Si quelqu’un a une autre explication je suis preneur, d’autant que je n’ai aucune envie de lire la prose bergoglienne, surtout en anglais ou en italien.)

    Addendum

    En pratique, il semble que ce sera presque impossible de démarrer un nouvel Ordre de type tridentin.

    Ceci est la guillotine pour presque tous les monastères en Italie.

    Ce sont là deux très brefs extraits de l'analyse approfondie du document par Hilary White, dont on trouvera une traduction (parfois très maladroite) ici, avec un lien sur la constitution en français. (Merci à "Darc".)

  • Un protestant…

    La semaine dernière, Edward Pentin terminait un article en signalant que François venait de nommer un protestant comme directeur de la nouvelle version argentine de l’Osservatore Romano.

    Peu après, Sandro Magister le signalait lui aussi. Et le même Sandro Magister y est revenu dans un article sur François et l’anniversaire de la Réforme luthérienne.

    Mais l’annonce ne fait toujours aucun bruit, comme s’il était somme toute normal que le pape nomme un hérétique assumé comme patron régional de l’organe de presse du Saint-Siège.

    Il s’agit de Marcelo Figueroa, qui faisait partie du trio d’une émission religieuse en Argentine avec Mgr Bergoglio et le fameux rabbin Skorka.

    Bref Marcelo Figueroa est un des amis proches de Bergoglio. Et de fait il va devenir, à partir de septembre, le directeur du cahier argentin (quatre ou huit pages) de l’édition de l’Osservatore romano en espagnol.

    Une telle édition locale est paraît-il une première. Et c’est assurément une première qu’elle soit dirigée par un protestant. Lequel déclare que ces pages évoqueront non seulement des « personnalités catholiques de premier plan comme l’archevêque Victor Manuel Fernandez, recteur de l’Université catholique d’Argentine » (autre grand ami de Bergoglio, pire que lui, et le nègre d’Amoris Laetitia, à ce qu’on dit), « mais aussi des membres d’autres religions, mettant ainsi en avant les efforts œcuméniques interreligieux de François »…

  • Ça n’a pas traîné…

    L’anonyme « Salle de presse du Saint-Siège », faisant fonction d’organe suprême du magistère de l’Eglise catholique, décrète (en italien, anglais et espagnol, le français étant désormais banni) que les propos du cardinal Sarah, préfet de la congrégation du culte divin, tenus le 5 juillet sur la liturgie, sont nuls et non avenus. Son appel à célébrer vers l’orient n’est pas conforme à l’article 299 de je ne sais quel texte en vigueur (qui est lui-même contredit par le texte officiel de la messe de Paul VI*), il ne faut pas parler de « réforme de la réforme », et le pape François a bien dit que la « forme extraordinaire » ne doit pas prendre la place de la « forme ordinaire »…

    On mesurera toute la mesquinerie, la petitesse, l’hypocrisie, mais surtout la méchanceté méprisante de ce pape qui par un communiqué anonyme d’un service qui n’a aucune autorité donne une paire de claques à un cardinal préfet de congrégation. Le cardinal Sarah dit n’importe quoi, circulez, il n’y a rien à voir...

    A papa calamitoso libera nos Domine. Celerrime.

    __________

    * Et en outre c'est une mauvaise interprétation dudit article 299, comme l'a précisé la congrégation pour le culte divin en septembre 2000.

    ________

    N.B. - Le texte complet officiel du discours du cardinal Sarah a été publié sur le site de Sacra Liturgia en anglais et en français.

  • Eucharistie

    Antonio Socci a mis le doigt sur quelque chose de très important. Si Benoît XVI, explique-t-il, a évoqué l’eucharistie et la transsubstantiation dans son allocution lors de la réception pour son 65e anniversaire de sacerdoce, c’est pour répondre aux propos de François sur Luther, et à ce qu’il se prépare à faire en célébrant les 500 ans de la « Réforme ».

    François a dit :

    Aujourd'hui, luthériens et catholiques, avec tous les protestants, nous sommes d'accord sur la doctrine de la justification: sur ce point si important il ne s'était pas trompé.

    Il : Luther… il ne s’était pas trompé. C’est donc l’Eglise catholique qui s’était trompée, et qui l’a enfin reconnu. Oui, c’est le pape qui ose suggérer cela…

    François fait ainsi allusion à la Déclaration commune sur la doctrine de la justification, entre le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et la Fédération luthérienne mondiale (qui est très loin de représenter « tous les protestants »), de 1998. Mais :

    1- Cette Déclaration exprimait, elle le soulignait elle-même, « un consensus sur des vérités » partielles, pas sur l’ensemble de la doctrine de la justification enseignée par les catholiques et les protestants.

    2 – Le texte catholique officiel n’est pas cette Déclaration, mais la « Réponse de l’Eglise catholique à la Déclaration commune ». Réponse rédigée par le cardinal Ratzinger, qui pointait des « difficultés », dont la première est qu’une de ses formulations tombe sous les anathèmes du concile de Trente… (D’où une « annexe » ajoutée ensuite à la Déclaration, donnant une précision qui permettait d’échapper aux anathèmes…) Puis il y eut le propos (en français ici, avec les autres documents sauf l'annexe) de Jean-Paul II, pourtant si œcuméniste, minimisant clairement la portée du document.

    3 – L’année suivante, en juin 1999, le cardinal Ratzinger souligna que la Déclaration avait « clarifié » des formules et des « controverses classiques », mais que « le problème devient plus réel si l'on tient compte de la présence de l'Eglise dans le processus de justification, la nécessité du sacrement de pénitence. Ici se révèlent les vraies différences. » Du point de vue catholique on ne peut pas parler de la justification sans parler des sacrements. Et là on retrouve de façon impressionnante le Benoît XVI du 28 juin 2016 :

    Il est important de noter que Dieu agit réellement dans l'homme. Il le transforme, il crée quelque chose de nouveau dans l'homme, il ne donne pas seulement un jugement presque juridique, extérieur à l'homme. Cela a une portée beaucoup plus générale. Il y a une transformation du cosmos et du monde. Pensons par exemple à l'Eucharistie. Nous catholiques, disons qu'il ya une transsubstantiation, que la matière devient le Christ. Luther parle au contraire de coexistence: la matière reste telle, et coexiste avec le Christ. Nous catholiques, nous croyons que la grâce est une véritable transformation de l'homme et une transformation initiale du monde, et elle n'est pas, comme vous le dites bien, seulement une couverture ajoutée qui ne rentre pas vraiment au cœur de la réalité humaine.

    Ce propos est la preuve évidente que Benoît XVI, ce 28 juin, a voulu répondre au propos de François sur Luther. Et il répond aussi à ceux qui voient François, à la faveur du 500e anniversaire, permettre la communion sacramentelle aux protestants, en application d’un de ses innombrables propos ambigus.

    Benoît XVI a tenu à garder l’habit et le titre de pape et ses armoiries, et à continuer de vivre au Vatican. Comme témoin vivant de la foi. Voire comme le katekhon.

  • François tel qu’en lui-même

    Interrogé dans l’avion qui le ramenait d’Arménie sur les homosexuels et ce qu’en dit le cardinal Marx, François, après avoir dûment répété son « Qui suis-je pour juger ? », a ajouté :

    Je crois que l’Eglise doit présenter des excuses, non seulement – comme l’a dit ce cardinal marxiste (sic) – à cette personne qui est gay, qu’elle a offensée, mais elle doit présenter des excuses aussi aux pauvres, aux femmes et aux enfants exploités dans le travail, elle doit présenter des excuses pour avoir béni tant d’armes…

    François n’a jamais entendu parler des innombrables prêtres, religieux et religieuses qui ont voué leur vie à aider les pauvres et les exploités (et à soigner les malades du sida, par exemple). Son propos est une fois de plus une terrible insulte, et une nouvelle insulte envers l’Eglise, mais, puisqu’il ne sait pas…

    Quant à sa tendresse particulière pour les homosexuels, on lira ceci qui est éclairant.

    D’autre part, il a réaffirmé qu’il allait mettre en place une commission pour étudier la question des diaconesses… tout en disant que les journalistes avaient mal rapporté ses propos. Mais les journalistes avaient seulement dit qu’il allait mettre en place une commission… et en avaient tiré les conséquences obvies. Si l’on met en place une commission sur un sujet qui ne le nécessite en aucune façon, c’est évidemment qu’on veut modifier la donne.