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François (pape) - Page 53

  • Menaces sur les byzantins d’Italie

    L’autre jour j’ai mis sur ce blog la vidéo du sacre épiscopal de Giorgio Gallaro, nouvel archevêque de Piana degli Albanesi de l’Eglise grecque-catholique italo-albanaise en Sicile. Le dessous des cartes est malheureusement beaucoup moins beau que la cérémonie. Parce que François met ses sales pattes partout, et qu’il a décidé de supprimer l’Eglise italo-albanaise, ainsi que les autres Eglises byzantines catholiques présentes en Italie, pour les regrouper dans une unique Eglise… qu’il est plus facile de contrôler et de "latiniser" (couper de ses traditions). Le nouvel archevêque est là pour ça, ce qui a déclenché une importante bronca dans l’éparchie.

    C’est l’indispensable Sandro Magister qui nous explique tout cela en détail.

  • Eh Bé…

    Je reçois une pub pour m’abonner à La Vie, avec ça… Ça fait peur aux enfants, non ? Et même aux grands…

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  • Ovni liturgique

    « Le Pape François a présidé les Vêpres pour la création dans la Basilique Saint-Pierre ce jeudi 1er septembre. »

  • C’est fait

    François a « accepté la démission » de Mgr Mario Oliveri du diocèse d’Albenga-Imperia.

    La plupart des journaux italiens ne sont pas dupes et titrent que l’évêque a été démis par le pape.

    François était tellement pressé de ne plus voir cet évêque trop traditionnel qu’il n’a même pas pu attendre qu’il ait 75 ans : dans trois ans.

    Mais ainsi tout le monde peut voir quelle est la mesquine méchanceté de ce pape.

    Les photos suivantes sont celles de confirmations conférées par Mgr Oliveri le 21 août dernier. (Trouvées sur le Forum catholique, merci à CM de la Rocca.)

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  • Abandonnés

    Dans une interview à l’Avvenire, le cardinal Parolin, secrétaire d’Etat, évoque les discussions avec le pouvoir communiste chinois

    «Les contacts se poursuivent avec un esprit de bonne volonté des deux parties», affirme le cardinal Parolin. L’objectif est «que les catholiques chinois puissent vivre de façon positive leur appartenance à l’Église, et, en même temps, être de bons citoyens et contribuer à renforcer l’harmonie de toute la société chinoise».

    «Il n’existe pas deux Églises différentes, l’une fidèle au Pape et l’autre soumise au gouvernement, mais deux communautés désireuses, ensemble, de vivre en pleine communion avec le Successeur de Pierre», précise le Secrétaire d’État. Le Saint-Siège espère donc voir bientôt «ces deux communautés se réconcilier, s’accueillir, donner et recevoir la miséricorde pour une annonce commune de l’Évangile, qui soit vraiment crédible».

    J’imagine la tête du cardinal Zen lisant ces propos…

    1 – La « bonne volonté » du gouvernement communiste, qui ne cesse de répéter que les religions en Chine doivent se « siniser » définitivement et rejeter toute référence étrangère. Et qui continue de mettre en prison des prêtres et des évêques de l’Eglise clandestine.

    2 – Etre « bon citoyen » d’un Etat qui fait la guerre à la religion et à la morale naturelle… « renforcer l’harmonie » d’une société fondée sur le conflit institutionnel…

    3 – « Deux communautés désireuses ensemble de vivre en pleine communion avec le successeur de Pierre ». Alors qu’il y a une communauté qui vit depuis toujours en communion avec Rome, et une autre qui répercute la volonté du gouvernement que le pape n’ait rien à voir dans les affaires de l’Eglise en Chine (c’est ce qui s’appellera « être en communion » si le pape l’accepte…).

    4 - Le mensonge et l’hypocrisie éclatent dans la contradiction du propos. Après avoir évoqué deux communautés ensemble, le cardinal Parolin parle de deux communautés qui doivent se réconcilier. Comme si les torts étaient partagés. C’est à hurler. L’Eglise souterraine ne demande qu’à se réconcilier avec l’Eglise officielle, évidemment, et à ne faire qu’une seule Eglise catholique. Mais la fausse Eglise soumise au pouvoir communiste participe activement à la persécution des catholiques fidèles à Rome. Il n’y a pas de persécutions dans les deux sens… Il y a un pouvoir communiste et une Eglise persécutée. Avec certes une zone grise assez importante entre les deux (et même quelques évêques reconnus des deux côtés), mais qui n’autorise en aucune manière à faire croire que les héroïques catholiques de l’Eglise clandestine auraient quelque tort que ce soit. Un autre tort que celui de subir des persécutions pour être fidèle à Rome. Et ce qu’on leur promet est bientôt la persécution finale, venant… de Rome…

  • Chez l’ami Morales

    En Bolivie, le ministre adjoint de l’Intérieur, Rodolfo Illanes, a été battu à mort par des mineurs en grève alors qu’il venait négocier avec eux.

    Il est rarissime qu’un ministre se fasse assassiner, même dans les pays en guerre civile ou tribale. Il faut que ce soit dans le pays d’Evo Morales, l’homme qui veut remplacer la religion catholique par celle de Mère Terre, champion de l’indigénisme marxiste et grand ami de François qui lui plusieurs fois manifesté son soutien, à Rome comme à La Paz, pour la mise en œuvre de son idéologie pagano-socialo-écolo…

  • Ça se répand

    On se souvient que Jorge Mario Bergoglio a dit à son ami et confident athée Eugenio Scalfari – c’est du moins ce que celui-ci rapporte – que le Christ est « une articulation » de l’unique Dieu, comme les divinités des autres religions sont des articulations particulières de l’unique divinité, « seulement façonnées par l’histoire des hommes qui la pensent ».

    Il n’a fallu que quelques jours pour que cette hallucinante affirmation soit… démentie ? Pas du tout. Bien au contraire : pour qu’elle paraisse au beau milieu d’un éditorial de L’Avvenire, le quotidien des évêques italiens, sous une forme légèrement différente :

    En fait, pour quiconque croit – chrétien ou musulman ou juif – Dieu est un, grand, tout-puissant, miséricordieux. Les différences, s’il y en a, concernent le “je”.

    Par exemple, si je crois en la Sainte Trinité, à la Résurrection du Christ, en l’Eucharistie, c’est mon opinion personnelle, que j’ajoute, moi, parce que ça me plaît, à la croyance universelle au Dieu unique… Et comme c’est seulement mon opinion personnelle, elle n’engage pas la foi, de même que l’opinion contraire du musulman…

    Et hop, tout le monde est content.

    Vraiment ?

  • Sur l’agenda du pape

    15 août : comme l’an dernier il n’a pas célébré de grand messe.

    15-18 septembre. Le pape n’ira pas au congrès eucharistique italien.

    19 septembre. Il ira à Assise pour le 30e anniversaire de la réunion interreligieuse de Jean-Paul II. C’est l’imam de Pérouse (et Assise) qui l’annonce.

    31 août : participation au congrès mondial de cardiologie.

    1er septembre : François préside en la basilique Saint-Pierre les vêpres solennelles de la Journée mondiale de prière pour le soin de la création. Sic.

    30 octobre : voyage en Suède pour célébrer le 500e anniversaire de la Réforme luthérienne.

    En bref : on met la Sainte Vierge et l’Eucharistie au placard, au profit du dialogue avec l’islam, du protestantisme, du culte de la Terre et de la santé. Voir l'article d'Antonio Socci.

  • Le pape est-il sur le point de détruire l’Eglise en Chine ?

    François s’apprêterait à donner aux autorités communistes chinoises le privilège de nommer les évêques « catholiques ». Autrement dit de détruire l’Eglise catholique en Chine. En poignardant de façon atroce les évêques et les prêtres qui jusqu’ici résistaient de façon héroïque. Ces évêques et ces prêtres, et les fidèles, qui subissaient la persécution par fidélité au pape, devront-ils dire adieu à l’Eglise catholique par fidélité au pape ?

    Le cardinal Zen est une fois de plus, à 84 ans, à la tête de la résistance. Et c’est d’autant plus difficile pour lui qu’il s’agit de résister au pape et qu’il est salésien (les « trois blancheurs »…). L’essentiel de son texte est traduit par Benoît et moi dans le cadre d’un article de Maurizio Blondet.

    Un pape athée ?

    Un article qui est lui-même à lire intégralement. Notamment pour les nouvelles révélations de Scalfari. Selon le fondateur de la Repubblica, François lui a dit :

    Pour un chrétien, le Christ est Amour, mais cela est vrai pour l'unique Dieu, dont le Christ est une articulation, qu'il y a aussi dans le Dieu de Moïse et dans celui d'Allah (sic), dans le Brahma, le Bouddha, le Tao, dans toutes les divinités qui sont une, seulement façonnées par l'histoire des hommes qui la pensent.

    Commentaire de Maurizio Blondet :

    Or, tel est le credo de l'"ésotérisme" maçonnique. Qui est aussi un athéisme, comme Scalfari le sait très bien: Dieu existe parce que «les hommes le pensent», comme construction de la pensée, et il survit aussi longtemps que survit l'humanité qui croit en un dieu quelconque.

    Ceci est à mettre en relation avec la miséricorde selon François, c’est-à-dire selon Kasper. Dans son livre sur la miséricorde, qui inspire toute la propagande de François sur le sujet (comme il l’a dit explicitement dès son premier angélus), Walter Kasper explique que Dieu a dit à Moïse non pas « Je suis celui qui suis », « Je suis l’Etre », mais « Je suis celui qui est avec les hommes », qui accompagne les hommes. Je n’existe que par rapport aux hommes. D’où François titrant son livre : « Le nom de Dieu est miséricorde ». Cela ne se trouve nulle part dans l’Ecriture ou la Tradition, puisque c’est évidemment faux. La miséricorde est une application de l’Amour divin envers les hommes. Dire que le nom de Dieu est miséricorde, c’est affirmer que Dieu n’existe qu’en relation avec les hommes, qu’il n’existe pas en lui-même. Et cela correspond parfaitement à la citation que fait Scalfari. Mais s’il en est ainsi, nous avons un pape athée.

  • Sodome est sauve…

    Le 24 juillet dernier, en l’église Saint-Bernardin-de-Sienne de Cracovie, au pied du Wawel, Mgr Nunzio Galantino célébrait une messe pour les responsables et les animateurs de la structure d’accueil des pèlerins italiens aux JMJ. Voici le début de cette homélie :

    La prière : canal invisible qui nous relie à Dieu, ce qui nous permet d’écouter, de demander pardon, de faire l’expérience de sa proximité et de sa paternité, de l’invoquer pour nous et pour les autres. C’est la prière qui nous parle du dialogue intense entre Dieu et Abraham, rapporté dans la première lecture, et c’est la prière qui est demandée à Jésus dans l’évangile. Une prière qui n’est pas une fuite des problèmes et des responsabilités, mais une expérience de vie, faite d’écoute et de réponse, par laquelle s’instaure avec Dieu une relation authentique qui pousse à être audacieux ; comme est audacieuse la prière d’intercession d’Abraham pour Sodome. Une ville sur laquelle personne n’aurait parié quoi que ce soit, sauf Abraham. Sa prière d'intercession et son audace sauvent Sodome. La ville est sauve parce qu'il y a des justes, même s'il y en a peu ; mais la ville est sauve surtout parce qu'il y a Abraham, homme de prière, qui ne se fait pas accusateur implacable, ne parle pas contre, mais parle pour. Abraham, homme de prière, ne dénonce pas les crimes, mais annonce la possibilité de quelque chose de nouveau. Abraham, homme de prière, annonce et nous invite à regarder les possibilités positives. Abraham, homme de prière, est un chercheur infatigable de signes d'espérance à présenter au Seigneur pour qu'il les valorise.

    La prière d’Abraham sauve Sodome. Sodome est sauve. Ainsi s’exprime Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la conférence épiscopale italienne.

    Or tout le monde, en dehors de Mgr Galantino, sait que Dieu a détruit Sodome dans un déluge « de soufre et de feu ». La destruction de Sodome et Gomorrhe est un thème qui parcourt toute la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse, et même Jésus y fait allusion. C’est aussi un thème qui parcourt toute l’histoire de l’art.

    Mgr Galantino était un très obscur évêque d’un petit diocèse inconnu de Calabre quand François l’a promu secrétaire de la conférence épiscopale italienne. Depuis lors il s’est révélé un bon perroquet du pape.

    En mai 2014 il déclarait : « Mon souhait pour l’Eglise italienne est qu’elle soit capable d’écouter sans tabou les arguments en faveur des prêtres mariés (sic), de l’eucharistie pour les divorcés (re-sic), et de l’homosexualité (re-re-sic). »

    Les arguments en faveur de l’homosexualité… Ils impliquent, de fait, de réécrire la Bible. Notamment le passage sur Sodome. Les sodomites étant désormais en odeur de sainteté, Dieu n’a pas pu détruire Sodome. « Sodome est sauve. »

    Plus de deux semaines plus tard, l’homélie est toujours sur le site de Mgr Galantino, non corrigée. On aimerait savoir si c’est vraiment, désormais, ce qu’enseigne la conférence épiscopale italienne.

    *

    Puisque Abraham ne dénonce pas les crimes (comme un intégriste pharisien et pélagien) mais demande de regarder les possibilités positives (et le don de la miséricorde automatique), Sodome est sauve. L’argumentation est celle que François martèle en permanence. Jusqu’ici le pape n’a pas enseigné que Sodome était sauve (mais le « qui suis-je pour juger » y conduit…). Mais il a déjà évoqué le salut de Judas. En utilisant l’absurde explication d’un chapiteau de Vézelay inventée par l’hérétique Drewermann. Ce chapiteau ne peut pas montrer Judas, ni « le bon pasteur » qui a compassion de lui. Cela est établi. Mais François a récidivé, pendant les JMJ, répétant que sur un chapiteau de Vézelay on voit le bon pasteur qui « emmène » Judas « avec lui »…