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François (pape) - Page 50

  • Le “changement de paradigme”

    Le site Benoît et moi a traduit un important article (important quant au fond, pas quant à la longueur qui est très raisonnable compte tenu du sujet) sur la signification exacte de l’expression « changement de paradigme », refrain du pape parce que c’est un refrain du cardinal Kasper.

    Phrase clef : « Amoris laetitia ne change pas un iota de la doctrine de l'Église; mais elle change tout. » Le « discernement » remplace la doctrine, et ce nouveau « discernement » (outil de la nouvelle « miséricorde ») est dans le domaine moral ce qu’est le « libre examen » des protestants pour la Sainte Ecriture.

    Voilà où nous en sommes.

  • Responsable ?

    Pour qu’on ne m’accuse pas de sortir une phrase de son contexte, voici l’intégralité des propos du pape sur le sida, tenus ce jour à la fin de l’audience hebdomadaire :

    Demain 1er décembre revient la Journée mondiale contre le sida parrainée par les Nations Unies. Des millions de personnes vivent avec cette maladie et seulement la moitié d’entre elles ont accès aux thérapies salvatrices. Je vous invite à prier pour elles et pour leurs proches et à promouvoir la solidarité, parce que même les plus pauvres peuvent bénéficier d’un diagnostic et de soins appropriés. Enfin, je demande à tous d’adopter un comportement responsable pour prévenir la propagation de cette maladie.

    La question est évidemment : quel est ce comportement responsable ?

    Le pape n’en dit rien. Pas un mot.

    Il y a deux possibilités pour la phrase qui aurait dû suivre.

    1. Un comportement responsable, il est de mon devoir de le rappeler même si cela n’est plus dans l’air du temps, c’est la chasteté, ou la fidélité dans le mariage. Ce comportement réduit à zéro le risque de contamination.

    2. Un comportement responsable, et tout le monde comprend que je m’adresse d’abord à mes amis gays, c’est d’utiliser le préservatif, et de continuer de s’éclater, gays et non gays. Mais comme le pape ne peut pas le dire ouvertement, j’en reste là. Tout le monde a compris, non ?

    Si la première possibilité était la bonne, le pape l’aurait dit…

  • François et Bernard Häring

    François (non, pas Hollande, ni Fillon, l’autre) s’est livré à un éloge appuyé du "théologien moral" Bernard Häring, connu pour son opposition résolue à Humanae vitae.

    Où l’on retrouve une fois encore, et jusqu’à plus soif, la condamnation du « blanc et noir », de « ce qui est légal », de la « rigidité », et l’inflation du « discernement » à toutes les sauces.

    Avec en prime une inversion du sens de la « casuistique », ce qui paraît surprenant chez un jésuite mais est en fait très significatif.

    C’est à lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • Deux titres

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    Deux titres, côte à côte, sur Asianews, informant sur deux événements du même jour :

    Le pape reçoit le président vietnamien, soulignant les bonnes relations et un « esprit partagé de dialogue ».

    Le Parlement vietnamien approuve une loi sur les religions limitant la liberté de culte.

  • La justice italienne désavoue le pape

    Après un an d’enquête, la justice italienne classe sans suite les charges contre le P. Stefanio Manelli, le fondateur des Franciscains de l’Immaculée, 83 ans, que François avait destitué, parce qu’il prenait pour argent comptant les calomnies répandues contre lui. Et en même temps le pape détruisait cet ordre trop florissant et trop traditionnel.

    Le commissaire Volpi, que le pape avait chargé de détruire l’ordre et de persécuter le P. Manelli, est mort, après un dernier mensonge. Il répond aujourd’hui de ses actes. François, le pape qui répète sans cesse que les ragots sont meurtriers, en répondra aussi tôt ou tard. Tout comme son âme damnée et son bras armé dans cette histoire, le cardinal Joao Braz de Aviz, préfet de la Congrégation des religieux, qui affirmait que les calomnies étaient des vérités et qu’heureusement qu’il était là, avec le pape, pour mettre fin aux « terribles » pratiques du Père.

    Quant au P. Manelli, vilipendé, coupé de ses flls et de ses filles, réduit à la solitude, ayant vu détruite son œuvre magnifique, il a sans doute ainsi accédé à un haut degré de sainteté, comme quelques autres fondateurs qui furent dans le même cas.

    Car le diable porte pierre.

  • Du mur et des cardinaux

    Les évêques américains ont tenu leur assemblée générale du 14 au 17 novembre.

    François leur a envoyé un message, pour leur dire d’abattre les murs et de construire des ponts. On connaît le refrain. Mais là c’était quelques jours après l’élection de Donald Trump, dont François avait dit qu’il n’était pas chrétien s’il voulait construire un mur…

    Les évêques ont élu à la présidence et à la vice-présidence de leur conférence nationale deux évêques « conservateurs ». Demain, François va faire cardinaux trois évêques américains « progressistes »…

  • Toujours plus loin…

    Le pape a nommé un nouveau nonce au Mexique. Avec pour mission de faire taire les évêques dans le débat sur le « mariage » entre personnes du même sexe.

    Le pire est que c’est la doctrine catholique, ou plutôt la loi naturelle, qui devient une « idéologie » :

    « Plutôt que de s’affronter, faire des proclamations ou des manifestations, les Mexicains doive s’asseoir la table et se parler. Il ne faut pas parler de ces thèmes à travers les yeux d’une idéologie mais du point de vue de la réalité concrète. »

  • Le cardinal Burke et François

    Dans une interview du cardinal Burke au Natonal Catholic Register :

    — Que se passe-t-il si le Saint-Père ne répond pas à votre acte de justice et de charité et n’apporte pas la clarification de l’enseignement de l’Eglise que vous espérez obtenir ?

    — Alors nous devrons faire face à cette situation. Il y a, dans la Tradition de l'Eglise, la pratique de la correction du Souverain Pontife. C'est clairement quelque chose de très rare. Mais s'il n'y a pas de réponse à ces questions, alors je dirais que nous devrons poser un acte formel de correction d’une grave erreur.

    Addendum

    Traduction complète de l'entretien chez Benoît et moi.

  • François aux abonnés absents

    Quatre cardinaux, Walter Brandmüller, Raymond L. Burke, Carlo Caffarra et Joachim Meisner, ont posé cinq questions au pape sur Amoris Laetitia. Le pape ne leur a pas répondu. Ils rendent l’affaire publique.

    Plutôt que de répondre à ses cardinaux sur un sujet crucial, François préfère tenir de nouveaux propos aberrants à son ami Scalfari.

  • Le cardinal Sarah interdit de parole

    L’organisateur de la Conférence internationale liturgique de Cologne annonce que le cardinal Sarah « doit malheureusement annuler sa participation » à l’édition de 2017. Il ne donnera pas de conférence le 31 mars, et il ne donnera pas l’homélie à la messe du lendemain.

    Le titre de sa conférence : « La signification du motu proprio Summorum Pontificum pour le renouveau de la liturgie dans l’Eglise latine ».

    Le cardinal Sarah avait confirmé trois fois sa participation. Dans ce genre de manifestation, quand pour une raison impérative un participant de très haut rang ne peut être présent, il fait lire son texte. Mais ici il n’y aura pas de texte.

    Car la Conférence de Cologne est ouvertement dans le droit fil de la pensée de Benoît XVI : libéralisation de l’ancienne liturgie, « réforme de la réforme ». Or François vient de dire clairement, une fois de plus, et après avoir limogé tous les membres de la congrégation que dirige (?) le cardinal Sarah, qu’il n’en était pas question.

     

    NB. Comme le remarque un commentaire, et contrairement à ce que j'avais cru sur la foi de plusieurs "spécialistes", le pape n'a pas limogé tous les membres de la congrégation, il en a remplacé 27 sur 40. Le cardinal Ranjith en fait toujours partie.