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François (pape) - Page 52

  • Et vlan !

    Le cardinal Sarah va-t-il pouvoir rester préfet de la Congrégation pour le culte divin ?

    La couleuvre est, cette fois, monstrueuse : François vient de virer TOUS les (27) membres de la congrégation, pour les remplacer par d’autres.

    Parmi ceux qui sont virés : les cardinaux Burke, Ranjith, Pell, Piacenza, Scola, Ouellet, Bagnasco.

    Parmi ceux qui sont nommés : le cardinal Ravasi, fidèle miroir de la pensée unique, le secrétaire d’Etat Pietro Parolin, perroquet de Sa Sainteté, et le symbole éclatant : Piero Marini, ancien secrétaire du principal artisan de la révolution liturgique Annibale Bugnini...

  • Quelques titres de News.va

    Attention au mauvais levain, l'hypocrisie, met en garde le Pape

    C’est çui qui dit qui est.

    Le Pape via Cor Unum fait un don de 100 000 dollars à Haïti

    Le pape pauvre de l’Eglise pauvre est donc riche. Ah bon, c’est pas ses sous ? Pourquoi le faire croire, alors ?

    Condoléances du Pape François aux Thaïlandais après la mort du roi

    Mais les Thaïlandais, presque tous bouddhistes, se moquent bien de ce que dit le pape. Et on ne voit pas l’intérêt d’en rajouter dans l’hystérie collective, à laquelle participe l’Eglise catholique : messes pour le roi (bouddhiste), son portrait affiché et révéré pendant 9 jours dans les églises et les écoles catholiques…

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    En revanche il n’y a pas un mot du pape pour la mort de Kigeli V, le roi du Rwanda. Ah oui, il n’était pas dans le sens de l’histoire, lui. Il avait été viré par les Belges, au nom de la démocratie : résultat : un génocide. Et puis il était catholique… Et en plus, dans son exil américain, il allait à la messe traditionnelle… Quelle horreur.

    Messe à Sainte-Marthe- Comme les biscuits de nos grands-mères

    C’est la messe des p’tits Lu.

    Le Pape François : le chrétien est choisi, pardonné et en marche

    Pardonné. Toujours. En marche vers les périphéries. Toujours.

    Le Pape aux luthériens : déjà unis malgré les divisions persistantes

    « Ce qui nous unit est beaucoup plus fort que ce qui nous divise. » Parce que l’Eglise et l’Eucharistie, ça n’a pas d’importance. La confession non plus. Puisqu’on est tous pardonnés.

    Le cardinal Sandri au Mont Nebo à la rencontre des chrétiens d'Orient

    Il a dit que le Mémorial de Moïse qui vient de rouvrir est un lieu de « dialogue interreligieux ».

    Première rencontre pour promouvoir le dialogue chrétiens-taoïstes

    Ce qui nous unit est sûrement plus fort que ce qui nous divise.

    Cardinal Parolin : construire une Église qui annonce l'Évangile

    Alors ça c’est pas con comme idée.

    Migrants : l'Église a un rôle de sensibilisation à jouer

    Il semble qu’il y a déjà beaucoup de gens qui sont « sensibilisés » pour avoir eu « sensiblement » à pâtir de l’invasion. Et il y en aura beaucoup d’autres sans que l’Eglise ait besoin d’intervenir.

    Le cardinal Parolin appelle l’Europe à parler d’une seule voix

    « Bruxelles über alles ». Puis : « Allahou Akbar. »

  • Bergoglio Démolitions

    Dernières nouvelles de l’entreprise de démolitions Bergoglio : création de 17 nouveaux cardinaux, dont 13 électeurs.

    Parmi lesquels (hors "périphériques"...) :

    - Jozef De Kesel, produit de la mafia de Saint-Gall (qui organisa l’élection de Bergoglio), ennemi de tout ce qui ressemble de près ou de loin à la tradition catholique, chargé de démolir ce qui reste éventuellement encore à démolir dans l’Eglise de Belgique. (Cela ne fait pas un an qu’il est archevêque de Malines-Bruxelles. Son prédécesseur Mgr Léonard ne fut pas jugé digne de la pourpre.)

    - Blase Cupich, archevêque de Chicago, ultra-progressiste, nommé par Bergoglio comme levier d’un virage de l’épiscopat américain jugé trop conservateur.

    - Joseph Tobin, archevêque d’Indianapolis, connu notamment pour avoir pris position en faveur des religieuses américaines les plus déviantes, partisan des femmes diacres et des femmes donnant l’homélie.

    - Kevin Farrell, nommé à la tête du nouveau dicastère pour les laïcs, la famille et la vie (et la communion aux adultères), qui a donc toute la confiance de François, et qui proclame que celui qui pense que François n’est pas clair n’a pas lu ou compris l’Evangile…

    - Sergio da Rocha, archevêque de Brasilia, l’un des trois choisis par François pour siéger au conseil du synode à l’issue de celui sur la famille, et donc organisateur du suivant.

    - Carlos Aguiar Retes, archevêque de Tlalnepantla (Mexique), ancien secrétaire général puis président du Celam, partenaire de Bergoglio dans le « document d’Aparecida ».

    - Carlos Osoro Sierra, archevêque de Madrid, ami du cardinal Maradiaga (l’un des principaux idéologues et mentors bergogliens), qui a supprimé la grande manifestation annuelle pour la famille dans la capitale espagnole et n’a pas levé le petit doigt quand deux des évêques de la région de Madrid ont été vilipendés comme « homophobes » pour avoir rappelé la doctrine catholique.

  • François (l'autre)

    Chacun picore dans les propos impromptus du pape ce qui l’arrange. Mais si on lit l’intégralité de ce qu’il dit, c’est à vomir. Comme d’habitude. Et c’est d’une telle confusion qu’il est inutile de tenter de l’analyser.

    NB. - Il faudrait tout de même que l’un de ses courtisans ait le courage de lui dire qu’il se trompe complètement sur le chapiteau de Vézelay (comme il se trompe et trompe les fidèles – les catholiques « à l’eau de rose » – sur la miséricorde), de même qu’il se trompe sur le Caravage de la vocation de saint Matthieu, qu’il interprète faussement selon son obsession de l’argent.

  • Signe de détresse

    Le grand titre de l’édition quotidienne d’Aleteia, aujourd’hui, est : « Now is the time to rally around Pope Francis » : Maintenant il est temps de se rassembler autour du Pape François. Sous-titre : « L’avenir de l’Eglise en dépend. »

    Diable.

    C’est signé Tom Hoopes. Et c’est en même temps une pub pour le livre que ce personnage est sur le point de publier : Ce que le Pape François a vraiment dit.

    Et ce qu’il a vraiment dit est bien évidemment la pure doctrine catholique, alors que des méchants osent prétendre que ce ne serait pas toujours le cas.

    Ainsi, affirme Tom Hoopes : « l’Eglise gagnera à la fin, nous le savons, mais il n’est pas garanti qu’elle l’emportera en Occident en notre siècle : cela dépendra entièrement de notre fidélité au pape. » Sic.

    Et cela se dit en trois points :

    « 1. Si nous sapons l’autorité du pape, nous perdons la doctrine catholique.

    « 2. Si nous sapons l’autorité du pape, nous ne survivrons pas à la persécution.

    « 3. Le plus important : si nous sapons l’autorité du pape, nous arrêterons l’avancée de l’Eglise. »

    La pathétique tirade papolâtre d’appel de détresse se termine ainsi :

    « Nous avons un défenseur de la foi qui a un plan précis pour avancer même au-delà des gains de Jean-Paul II le Grand et de Benoît le Théologien. Tout ce dont il a besoin est une ligne de front de laïcs catholiques qui croient en la promesse du Christ et le soutiennent. J’en suis. En êtes-vous ? »

    Ben non…

  • CQFD

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    Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours, et une image peut dispenser d’une longue démonstration…

    Via Benoît et moi, où l’on trouvera les commentaires ad hoc.

  • Confirmation

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    Aujourd’hui il est facile de fabriquer une fausse lettre qui ressemble à une vraie, en-tête et signature compris. Il n’y avait toutefois aucune chance (vu la façon dont on en a appris l’existence) que soit fausse la lettre de François indiquant que les « divorcés remariés » peuvent communier et qu’il n’y a pas d’autre interprétation possible d’Amoris Laetitia. Et si par impossible cela avait été le cas, on aurait eu un démenti du Vatican. Non seulement il n’y a pas eu de démenti, mais il y a eu une confirmation, par Radio Vatican : oui, François a bien écrit cette lettre, oui, elle dit bien que François met à la poubelle l’affreux légalisme d’autrefois qui remontait au moins à Adam et Eve et qui fut malencontreusement réitéré par un certain Jésus de Nazareth (ou plutôt un auteur d'évangile qui voulait faire le malin). Car le « discernement » permet de constater qu’un mariage indissoluble ne l’est pas…

  • Opération Seewald

    Je n’avais pas l’intention de lire le livre d’entretiens de Benoît XVI avec Peter Seewald, et ce que j’en lis me conforte dans ma décision tout en me glaçant d’effroi.

    Ma décision venait d’un fait tout simple. Voyant à plusieurs reprises, au cours du pontificat de Benoît XVI, des références à un livre d’entretiens entre le cardinal Ratzinger et Peter Seewald intitulé Le sel de la terre, j’avais fini par me dire que je devrais me procurer ce livre. Et puis un jour j’ai découvert que j’avais ce livre, et même que je l’avais lu. Et je n’en avais aucun souvenir… Donc c’était un livre inutile, de la faute de Seewald, et le nouveau livre d’entretiens ne serait pas meilleur.

    En outre je m’étonnais d’apprendre que Benoît XVI parlait de son successeur, et je n’avais aucune envie d'apprécier la pieuse langue de bois que devrait forcément manier Benoît XVI parlant de François. Mais forcément je l’ai quand même vu, puisqu’on se délecte de le reproduire partout, et aussi on a en prime un nouvel épisode de langue de bois sur la renonciation. Aussi crédible que celui de la soutane blanche qu’il a gardée parce qu’il n’avait rien d’autre à mettre… Cette fois on est censé gober qu’il a renoncé parce que le pape devait aller à Rio et que lui ne pouvait pas y aller à cause des fuseaux horaires qui le fatigueraient trop…

    Mais il y a pire que cela. Pire que ce qui n’était hélas que trop prévisible.

    D’une part ceci :

    « C'est moi qui ai écrit le texte de la renonciation. (...) Je l'ai écrit en latin. Un texte aussi important devait être écrit en latin. En outre, c'est une langue que je connais suffisamment bien pour l'écrire d'une manière digne du sujet. Naturellement, j'aurais tout aussi bien pu l'écrire en italien, mais je risquais de faire des fautes. »

    Or on se souvient qu’il y avait dans ce texte une énorme faute de grammaire. Une faute dans la phrase cruciale, qui était de ce fait incompréhensible :

    declaro me ministerio Episcopi Romae, Successoris Sancti Petri, mihi per manus Cardinalium die 19 aprilis MMV commissum renuntiare

    Or Benoît XVI a réellement prononcé cette phrase ainsi, et elle n’a été corrigée que tardivement sur le site du Vatican : « commisso » à la place de « commissum », ce qui permet de traduire :

    je déclare renoncer au ministère d’Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005

    La seule certitude que l’on puisse avoir dans cette histoire, c’est que Joseph Ratzinger a plusieurs fois prouvé qu’il avait une parfaite maîtrise de la langue latine… La façon de souligner qu’en italien (langue qu’il maîtrise tout aussi bien) il « risquait de faire des fautes » (alors qu’il en a fait une en latin et que tout le monde le sait) est aussi insolite - voire davantage - que le coup de la soutane blanche.

    D’autre part il y a cette hallucinante affirmation que Peter Seewald met dans la bouche de Benoît XVI, que c’était la décision de celui-ci de virer Ettore Gotti Tedeschi de la direction de la banque du Vatican pour mettre à sa place Ernst von Freyberg. Or l’état de la question est que Gotti Tedeschi fut viré sans même que Benoît XVI fût au courant et qu’il n’eut pas d’autre choix que d’entériner une décision prise par d’autres. C’est ce que racontait alors avec force détails (et le témoignage d’un Mgr Gänswein tourneboulé) Andrea Tornielli qui affirme aujourd’hui exactement le contraire en rendant compte du livre de Peter Seewald…

    Voir ici et .

  • La bonne interprétation d’Amoris laetitia

    On aura une pensée émue pour les bisounours bergogliens qui se sont acharnés à expliquer qu’Amoris laetitia s’inscrit dans la tradition et ne permet pas la communion aux divorcés concubins, que ces bisounours soient des tâcherons de la papolâtrie ou des sommités intellectuelles de la courtisanerie. Ils se sont échinés en vain, sinon à tromper un temps quelques braves fidèles…

    Ce n’est en rien une révélation, c’est simplement une confirmation, mais le fait est qu’elle est spectaculaire : la bonne interprétation d’Amoris laetitia, c’est la pire qu’on peut faire. Et c’est l’auteur qui le dit. Qui l’affirme. Qui l’écrit.

    Des évêques argentins avaient rédigé un texte donnant les « critères de base pour l'application du chapitre 8 d’Amoris laetitia », et ils avaient soumis le document au pape. Ce document dit que selon l’exhortation apostolique les « divorcés remariés » peuvent communier, et qu’il faut éduquer la « communauté » pour qu’elle accepte cela et qu’elle devienne « instrument de la miséricorde »…

    Par une lettre envoyée à ces évêques, le pape approuve leur interprétation. Et ce n’est pas une approbation du bout des lèvres, elle est enthousiaste, il les félicite chaudement, et il ajoute : « Il n'y a pas d'autre interprétation. »

    Fermez le ban.

    • Textes et commentaires d’Infocatolica dans la traduction de Jeanne Smits sur son blog.