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Europe - Page 269

  • Le Pen à Toulouse

    Alors que les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 célébraient par de vaines cérémonies le cinquantenaire des traités de Rome, Jean-Marie Le Pen dressait à Toulouse l’acte d’accusation d’une construction européenne dévoyée.

    L’Europe, a-t-il dit, est « un marché de dupes, dans lequel nous avons reçu en échange de nos sacrifices des coups de massue sur la figure ». « Les Français ont sacrifié pendant vingt ans leur pouvoir de décider au profit de Bruxelles, sans s’apercevoir que les pouvoirs confiés étaient immédiatement dilapidés par la Commission européenne au profit de l’OMC, des Etats-Unis, d’un marché commun planétaire. »

    Il faut, a-t-il souligné, instaurer « une autre Europe, celle de l’association libre, celle de la coopération des peuples souverains », il faut « s’atteler à la mise en place d’une Europe des nations, allant de Brest à Vladivostok, et englobant toutes les nations qui sont européennes par la géographie, l’histoire, la religion, la civilisation ».

    Au moment de chanter la Marseillaise , devant la forêt de drapeaux tricolores, comme il est de coutume à la fin de chacun de ses grands discours, Jean-Marie Le Pen a évoqué ceux qui « copient nos méthodes », comme Ségolène Royal qui se met à faire chanter l’hymne national. Les socialistes « ont perdu les paroles de l’Internationale », a-t-il ironisé, mais il est vrai que « cela ferait rigoler tout le monde » de voir les dirigeants socialistes chanter « Debout les damnés de la terre »...

    Aux journalistes qui, avant le meeting, lui parlaient aussi de ce soudain recours à l’identité nationale par Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, Jean-Marie Le Pen a noté : « Il y a un peu d’hypocrisie dans tout cela. Un passeport ou une carte d’identité n’ont jamais fait une nationalité, et un drapeau n’a jamais fait un patriote. Le patriotisme, cela se prouve par des actes. » Mais « je suis très content d’assister à cette démarche  qui consiste à dire que Le Pen avait raison », a-t-il poursuivi : « Les Français se disent que tout cela, c’est ce que disait Le Pen il y a quelques années, et donc qu’il avait raison. Ils se disent : On a eu tort de ne pas voter pour lui la dernière fois, cette fois-ci on va rectifier le tir. »

    Et d’ajouter : « Quand j’aurai repris mes billes dans leur sac, mon sac sera plus gros, et le leur sera plus petit... »

  • Le groupe ITS absent de Berlin

    Le groupe ITS (Identité, Tradition, Souveraineté) au Parlement européen n’a pas participé à la mascarade berlinoise. Dans un communiqué, son président Bruno Gollnisch a expliqué :

    « Conclue à l’origine entre des pays de civilisations voisines, de niveaux de développement économique et social comparables, fondée sur le principe de la préférence communautaire et de la garantie pour nos agriculteurs de prix supérieurs aux cours mondiaux, l’Union est à l’heure actuelle totalement dévoyée de ses finalités. Au lieu de rétablir la confiance, de créer des solidarités, l’Union pratique la fuite en avant. Les Eurocrates, sourds à la voix des peuples, veulent relancer la course au super-Etat, avec sa Constitution, ses frontières indéfinies, son idéologie mondialiste, son ivresse de compétences nouvelles. Cette évolution n’est pas conforme au véritable génie de l’Europe. Nous ne la cautionnerons pas. »

  • Benoît XVI et l’Europe

    En attendant d’avoir le texte intégral, voici quelques citations, d’après les dépêches de l’AFP, du discours de Benoît XVI qualifié ici et là de « sévère » et « très dur », sur l’Union européenne.

    « On ne peut pas penser construire une vraie maison commune européenne en négligeant l'identité propre des peuples de notre continent (...), une identité historique, culturelle et morale (...) constituée d'un ensemble de valeurs que le christianisme a aidé à forger », a dit le pape en recevant au Vatican les participants à une conférence organisée par les évêques européens à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire des Traités de Rome.Ce faisant, le christianisme « a acquis non seulement un rôle historique » mais aussi un rôle « de fondateur ». « Ces valeurs qui représentent l'âme du continent doivent rester dans l'Europe du troisième millénaire » si celle-ci souhaite rester un exemple pour le reste du monde. »

    « Si à l'occasion du 50e anniversaire des Traités de Rome les gouvernements de l'Union désirent se “rapprocher“ de leurs citoyens, comment pourraient-ils exclure un élément essentiel de l'identité européenne tel que le christianisme dans lequel une large majorité d'entre eux continue de se reconnaître ? »

    Benoît XVI a ainsi dénoncé une « singulière forme d'apostasie » de l'Europe qui, tout en souhaitant se présenter « comme une communauté de valeurs, semble de plus en plus souvent contester l'existence de valeurs universelles et absolues ».

    Le pape a mis en garde l'Europe « contre cette attitude pragmatique, largement présente aujourd'hui, qui justifie systématiquement le compromis sur les valeurs humaines essentielles, comme si c'était l'inévitable acceptation d'un mal mineur ».

    Si « les courants laïcistes et relativistes » viennent se greffer sur ce pragmatisme, « on finit par dénier aux chrétiens le droit même d'intervenir en tant que tels dans le débat public ».

    Benoît XVI a insisté une fois de plus sur le droit à « l'objection de conscience » des chrétiens « chaque fois que les droits humains fondamentaux » pourraient être violés, comme par exemple avec les lois permettant l'avortement ou l'euthanasie.

    Dans un discours sévère et critique envers l'Union, à laquelle il reconnaît tout de même des succès économiques et « la réconciliation de l'Orient et de l'Occident » du continent, Benoît XVI a estimé qu'« on pourrait presque penser que l'Europe perd confiance dans son propre avenir ».

    Il a ainsi dénoncé la perte de poids démographique qui pourrait la porter « à dire adieu à l'histoire », la défense de l'environnement ou de la solidarité sociale qui avancent « avec fatigue », ou « l'unification européenne qui n'est pas partagée par tous » car certains « chapitres du projet européen ont été écrits sans tenir comte des attentes des citoyens ».

    Le pape s'est adressé finalement aux croyants, leur demandant de construire une nouvelle Europe : « Vous savez que vous avez le devoir de contribuer à l'édification, avec l'aide de Dieu, d'une nouvelle Europe, réaliste mais non cynique (...) inspirée de la vérité pérenne de l'Evangile. Soyez présent de manière active dans le débat public au niveau européen. »

  • L’affligeante « Déclaration de Berlin »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La « Déclaration de Berlin », dont l’AFP vient de donner une traduction, et qui doit être solennellement signée dimanche par les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 Etats membres de l’Union européenne, est un affligeant catalogue des lieux communs de la pensée unique.

    Elle restera à coup sûr dans les annales comme l’étalon de la plus vaine enflure verbale.

    Nul doute qu’elle sera montrée aux enfants des générations futures comme l’exemple type de ce que pouvait donner, au début du XXIe siècle, l’alliance de la langue de bois et de l’impuissance politique.

  • Le Pen et « le traité de Rome »

    Jean-Marie Le Pen a tenu une conférence de presse sur l’Europe, ce matin, à l’occasion du 50e anniversaire du traité de Rome. Dans une allocution préliminaire, d’une longueur inhabituelle, il a dressé le bilan de ces cinquante ans, puisque les thuriféraires de l’Union européenne ne le font pas, et la liste des méfaits et des dégâts causés par « ce rouleau compresseur uniformisateur, égalitariste et liberticide qui est à l’opposé du génie de l’Europe et de ses peuples à la fois si différents et si semblables ».

    Passant en revue les propositions de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou, il a stigmatisé le discours contradictoire du premier, qui prétend vouloir être « le président d’une France qui ne transige jamais sur son indépendance ni sur ses valeurs », alors qu’il veut faire ratifier en catimini une Constitution clairement supranationale, et il a constaté que les deux autres n’avaient même pas lu le texte de la défunte Constitution, puisque Ségolène Royal veut y ajouter un protocole social qui s’y trouve déjà, et que Bayrou veut une Union européenne à deux cercles, qui y occupe carrément un chapitre sous le nom de coopérations renforcées.

    Quoi qu’il en soit ce sont trois candidats européistes, candidats non pas à la présidence de la République mais à un poste de gouverneur d’une province, et Jean-Marie Le Pen est le seul qui soit « capable d’incarner cette force de résistance nationale » qui s’est exprimée lors du référendum, et dont le combat politique témoigne depuis 50 ans : il est le dernier parlementaire en activité à avoir voté contre le traité de Rome.

    S’il est élu, Jean-Marie Le Pen s’engage à renégocier les traités européens. Il montre que c’est possible, et il souligne que d’autres personnalités politiques de premier plan, y compris des dirigeants, dans plusieurs pays, sont sur la même longueur d’ondes. Sans parler des peuples auxquels on n’a demandé l’avis que dans quatre pays, dont deux ont dit non. Alors, « pourquoi ne pas envisager un nouveau traité de Rome en 2007 avec Le Pen à l’Elysée, un traité respectueux des souverainetés nationales qui redonnerait, aux peuples et aux nations d’Europe, le pouvoir confisqué par les oligarchies européistes ».

    Un journaliste a remarqué que la renégociation des traités dont parle Jean-Marie Le Pen aboutirait d’une certaine façon à en revenir au traité de Rome, et il lui a demandé pourquoi, dans ces conditions, il avait voté contre ce traité.

    Pour une fois c’était une question intelligente (même si elle se voulait embarrassante), qui a permis à Jean-Marie Le Pen, non seulement de préciser sa position, mais de rappeler ce qu’est fondamentalement la construction européenne telle qu’elle a été conçue depuis un demi-siècle.

    Les premiers traités, a-t-il expliqué, à savoir le traité sur le charbon et l’acier, et les deux traités de Rome (signés le même jour) sur la Communauté européenne et l’Euratom (on constate ici à quel point Jean-Marie Le Pen est précis), étaient en eux-mêmes des traités de coopération, entre six Etats, instituant en gros une Europe franco-allemande. Mais il est allé voir ce que disaient les inspirateurs de ces traités, comme Richard Coudenhove-Kalergi et Jean Monnet. Alors il a vu alors que le « traité de Rome » était conçu comme la première étape d’un projet de constitution à terme des Etats-Unis d’Europe, impliquant à terme la disparition de la nation française. C’est pourquoi il a voté non. Et l’histoire lui a donné raison : les idéologues européistes n’ont pas cessé de faire avancer la construction européenne vers la constitution d’un super-Etat européen, la deuxième grande étape ayant été le traité de Maastricht qui a transformé la Communauté économique européenne en Union européenne à vocation politique, la troisième étape, pour l’instant ratée, étant la Constitution européenne.

    C’est précisément cette inspiration qu’il faut remettre en cause, afin de construire, par un nouveau traité de Rome, une véritable Europe de la coopération entre les Etats et entre les peuples. L’Europe, précise Le Pen, de Brest à Vladivostok.

  • La Pologne sous un feu roulant

    La Pologne fait plus que jamais figure de mouton noir de l’Europe, depuis que le pays est gouverné par deux frères qui ne partagent ni les dogmes européistes ni ceux de la culture de mort, et ont pour alliés des personnalités qui les partagent encore moins.

    La Cour européenne des droits de l’homme vient de condamner la Pologne pour ne pas avoir accédé à une demande d’avortement. La plaignante a obtenu 25.000 euros au titre du « dommage moral ».

    Alicia Tysiac, enceinte de son troisième enfant et atteinte d’une forte myopie, avait consulté trois ophtalmologistes, qui avaient conclu que sa grossesse entraînait des risques pour sa vue, mais pas au point de la faire entrer dans les cas d’avortement que la loi autorise. Elle a ensuite consulté un généraliste qui lui a délivré un certificat indiquant qu’elle encourait un risque de rupture de l’utérus consécutif à ses deux précédentes césariennes. Mais le chef de service de la clinique où elle s’est rendue a jugé que les arguments des médecins n’étaient pas suffisants, et a refusé l’avortement. Alicia Tysiac a accouché, puis elle a porté plainte contre le médecin, soulignant qu’elle avait presque complètement perdu la vue. Une expertise a été ordonnée, qui a conclu que la grossesse et l’accouchement n’ont eu aucun effet sur la détérioration de sa vue. L’affaire a été classée sans suite. Alicia Tysiac a fait appel, et le jugement en appel a été identique. Alors elle s’est tournée vers la Cour européenne des droits de l’homme.

    Au cours du procès, les organisations entendues (le Comité des droits de l’homme de l’ONU et deux lobbies européens) ont été unanimes pour dénoncer la loi polonaise sur l’avortement qui porte atteinte aux droits des femmes etc.

    Mais le « droit à l’avortement » n’est pas (encore) inscrit dans la Convention européenne des droits de l’homme. Alicia Tysiac, manifestement bien conseillée par les lobbies de la culture de mort qui ont voulu faire de cette affaire un ballon d’essai, ou plutôt un précédent, a fait valoir qu’elle avait été victime d’une violation de l’article 8 de la Convention, sur le droit au respect de la vie privée.

    Et la Cour a en effet conclu qu’il y avait eu violation de l’article 8, car la loi sur l’avortement touche au domaine de la vie privée, et l’Etat polonais n’a pas satisfait à son obligation d’assurer à la requérante le respect effectif de sa vie privée...

    Ce qui ouvre une porte à la contestation radicale de la loi polonaise sur l’avortement, puisque tout refus d’avortement peut être ainsi considéré comme une atteinte à la vie privée.

    La Pologne s’attire d’autre part une nouvelle fois les foudres des lobbies homosexuels, et par eux des lobbies des droits de l’homme, depuis que le vice-ministre de l’Education a annoncé la préparation d’une loi qui permettra de limoger les enseignants qui feront la promotion des attitudes homosexuelles, et qui interdira aux organisations homosexuelles d’enseigner dans les écoles les méthodes de protection contre les maladies transmissibles. L’organisation américaine Human Rights Watch a écrit au Premier ministre polonais pour dénoncer une loi qui « bloquera la liberté d’expression et d’accès à l’information » dans les écoles et « créera un climat d’intolérance et de menace contre les droits civils et politiques des enseignants polonais, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels », et « privera les élèves d’informations pouvant sauver la vie »...

    Une autre loi fait des vagues chez les défenseurs des droits de l’homme, celle qui étend la loi de décommunisation de 1997. Celle-ci obligeait les députés, ministres, hauts fonctionnaires et magistrats à remplir une déclaration sur leur passé durant la dictature communiste, indiquant s’ils ont collaboré ou non avec la police politique. La nouvelle loi étend cette disposition notamment aux journalistes, universitaires, avocats, directeurs d’école, soit en tout à 700.000 Polonais, dont les déclarations seront vérifiées par l’Institut de la mémoire nationale.

    Bien entendu cette loi a été dénoncée à Bruxelles. « On regrette très fort qu’il y ait cette loi », a déclaré une porte-parole de la Commission européenne, tout en avouant qu’il n’y avait hélas aucun moyen de la remettre en cause.... Car s’il y a une directive contre la discrimination sur la base de l’âge, du sexe, du handicap ou des convictions religieuses, elle ne couvre pas les convictions politiques... On regrette donc à Bruxelles que la conviction politique qui consiste à être le corbeau d’une dictature communiste ne puisse être une garantie de l’emploi.

    Mais il va y avoir là de quoi occuper la Cour européenne des droits de l’homme : l’article 14 de la Convention stipule l’interdiction de toute discrimination selon « les opinions politiques ou toutes autres opinions »...

  • Le juge et le Coran

    Un juge allemand a refusé le divorce immédiat à une femme d’origine marocaine battue par son mari, au motif que le Coran ne condamne pas ce genre de pratique.

    Cela suscite un véhément concert de protestations en Allemagne, toutes tendances confondues.

    Mais personne ne remarque qu’il s’agit là d’un indice (comme nous commençons aussi à en avoir en France) de l’influence croissante de la charia jusque dans les tribunaux laïques, ce qui est un signe terrifiant de l’islamisation sous couvert de multiculturalisme.

  • Les rollers du cinquantenaire...

    Bertrand Delanoë donnera dimanche, place de l’Hôtel de Ville à Paris, le coup d’envoi d’une « balade en rollers » censée célébrer le 50e anniversaire du traité de Rome. Sic.

    Ce « tour d’Europe à Paris » passera par la place d’Italie, le jardin du Luxembourg, les bureaux du Parlement européen et de la Commission européenne, l’ambassade d’Allemagne, les places Jean Monnet et Konrad Adenauer, et la place de l’Europe, et se terminera... place de la Bourse. Sic. Ils ont bonne mine, les contempteurs de l’Europe des marchands...

    On constate que le parcours oublie l’un des signataires du traité : la Belgique. On se perd en conjectures sur cette curieuse exclusion. Sans doute a-t-on oublié que Bruxelles est aussi la capitale d’un Etat...

    A dire vrai, la municipalité parisienne cherche chaque dimanche à provoquer au moins un embouteillage à Paris. C’est le véritable motif de cette ridicule balade.

  • Les évêques allemands et l’anniversaire du traité de Rome

    La conférence épiscopale allemande demande qu’il y ait une référence à Dieu dans la déclaration destinée à célébrer les 50 ans du traité de Rome : « Si l'on célèbre, à raison, le succès de l'intégration européenne au cours des cinquante dernières années, alors il faut aussi revendiquer la conception de l'homme qui a marqué profondément l'Europe. »

    Le « à raison » est une prise de position qui n’était pas vraiment nécessaire... Mais on ne peut que saluer cette déclaration, qui vient après celle des évêques de Pologne.

    Surtout qu’ils insistent en disant que tout texte décrivant la construction européenne doit « faire référence à l'héritage judéo-chrétien de l'Europe et à sa valeur présente ». Donc pas seulement au passé, mais au présent.

  • Pologne : les évêques parlent

    « Le rôle joué par la chrétienté est un fait historique et culturel indéniable, qui se rapporte aussi à l'époque contemporaine. Le Traité constitutionnel ne peut pas l'omettre », écrivent les évêques de Pologne dans un communiqué publié à l'issue de leur conférence plénière.

    Et d’insister sur « deux lacunes principales » du texte qui a été rejeté par la France et les Pays-Bas : « La première concerne la référence à Dieu et la seconde le rôle indéniable de la chrétienté dans le processus de la formation de l'Europe ».

    En outre, ils soulignent « une nouvelle fois que l'homme et sa dignité personnelle inaliénable dès sa conception jusqu'à la mort naturelle, devraient constituer le sujet, le cœur, le centre et l'objectif même de l'Union européenne ».

    A ce sujet, « la conférence épiscopale de Pologne exprime sa reconnaissance à ceux qui persévèrent à prier et à agir en faveur de la protection légale efficace de la vie humaine dès sa conception jusqu'à la mort naturelle ». Ils ajoutent même : « Les évêques apportent leur soutien sans réserve aux démarches visant à apporter des garanties constitutionnelles à cette protection », ce qui est un soutien explicite (qui faisait débat jusqu’ici au sein de l’épiscopat) au projet d’amendement à la Constitution présenté par la Ligue des familles polonaises (le mouvement politique dirigé par Roman Giertych, vice-Premier ministre et ministre de l’Education).