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Europe - Page 267

  • Geremek : Bécassine aussi, évidemment

    Dans l’affaire Geremek, Ségolène Royal demande au gouvernement polonais (à quel titre ?) de se conformer « aux valeurs démocratiques de l’Union européenne ». « Ce grand intellectuel, qui a toujours combattu pour les libertés, nous rappelle que les valeurs démocratiques de l’Union européenne ne sont pas négociables », dit-elle.

    Il a toujours combattu pour les libertés ? Même quand il était un militant conscient et actif du parti communiste stalinien en Pologne ?

  • L’affaire Geremek (suite)

    L’ectoplasme des Affaires étrangères prend position à son tour dans l’affaire Geremek, au nom de la France. Hélas. Douste-Blazy propose que le Parlement européen vote une résolution pour demander aux autorités polonaises de laisser à Geremek son mandat de député européen, et que le Conseil européen demande officiellement aux autorités polonaises qu’elles « retirent leur plainte (sic) vis-à-vis de M. Geremek ».

    Quant à Nicolas Sarkozy, il apporte son soutien à l’historien polonais en ces termes : « Je connais M. Geremek pour qui j’ai beaucoup d’admiration. Soupçonner M. Geremek, ça ne manque pas de sel, lorsqu’on sait le rôle qu’il a joué à Gdansk avec Lech Walesa. C’est particulièrement inadmissible de soumettre M. Geremek à cette nouvelle législation. » Et d’ajouter : « C’est très préoccupant ce qui se passe en Pologne aujourd’hui. »

    On croyait que Sarkozy était pour le respect de la loi. Car il s’agit d’une loi démocratiquement votée par le Parlement polonais et signée par le président de la République.

    D’autre part, ou bien Sarkozy ne sait rien du passé de militant communiste stalinien de Geremek (y compris en France), ou bien il fait l’imbécile (comme le président du PE Pöttering affirmant que Geremek « s’est toujours engagé pour la démocratie dans son pays »...)

    Le « débat » qui a eu lieu hier au Parlement européen fut proprement, et sans surprise, totalitaire. Il s’agissait de montrer que les députés soutenaient unanimement Geremek, d’une seule voix avec Cohn-Bendit dénonçant les « méthodes staliniennes ou fascistes » du gouvernement polonais. Les députés du parti au pouvoir en Pologne n’ont pas eu le droit à la parole...

    Face à la désinformation, là aussi totalitaire, qui règne dans cette affaire, il convient de rappeler ce qu’est la fameuse loi de « lustration ».

    Il ne s’agit en aucune manière d’une « chasse aux sorcières », mais d’une opération de vérité. De la vérité qui rend libre. Les personnages publics doivent faire une déclaration sur leurs éventuelles relations avec les services de la police politique communiste. Ces déclarations sont confrontées avec les éléments dont dispose l’Institut de la mémoire polonaise. Si la déclaration concorde avec ces éléments, il n’y a pas de problème. Quoi qu’ait fait le personnage en question. S’il a collaboré activement avec la police secrète, et s’il le reconnaît dans sa déclaration, il garde son statut actuel, et cette reconnaissance lui garantit même l’immunité : il ne peut pas être inquiété sur le plan pénal. C’est seulement s’il s’avère qu’il a menti, ou s’il refuse de faire la déclaration, qu’il perd, de façon automatique, son emploi public.

    Il s’agit donc exclusivement de savoir la vérité sur ce qu’ont fait ou n’ont pas fait, du temps de la Pologne communiste, ceux qui aujourd’hui ont des postes publics. Cela fait partie de ce que l’on appelle aujourd’hui le « devoir de mémoire ». Mais ceux qui ont cette expression plein la bouche en refusent la mise en œuvre quand il s’agit de connaître la vérité sur le communisme.

    Cela dit, en ce qui concerne Geremek, il a surtout trouvé ce prétexte pour monter une opération politicienne, au niveau européen, contre le gouvernement de son pays, tout en faisant un clin d’œil aux camarades de sa jeunesse, et à la gauche européiste...

  • Le Parlement européen menace la Pologne

    Le Parlement européen a lancé une nouvelle offensive contre la Pologne, hier, en adoptant une résolution dénonçant l’« homophobie » du gouvernement polonais et lui intimant l’ordre de changer d’attitude. La situation est tellement grave qu’il demande à la conférence des présidents de « dépêcher une délégation en Pologne pour une mission de documentation, afin de disposer d’une image claire de la situation et d’entamer un dialogue avec les parties concernées », et qu’il donne mandat à l'Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes pour mener une enquête sur le climat en Pologne...

    Cette offensive intervient au moment où, d’autre part, le Parlement européen prend fait et cause pour Bronislaw Geremek et conspue le gouvernement et le Parlement polonais qui osent vouloir que la Pologne sache la vérité sur le passé de ses hommes publics dans la Pologne communiste.

    Déjà, en juin 2006, dans une résolution similaire concernant le racisme et l’homophobie en Europe, le Parlement européen visait plus particulièrement la Pologne. Mais cette fois il s’agit d’une charge presque exclusivement anti-polonaise. La résolution condamne le projet de loi annoncé par le vice-Premier ministre et ministre de l’Education Roman Giertych et le vice-ministre de l’Education Miroslaw Orzechowski, visant à permettre « le renvoi, des amendes ou des peines d’emprisonnement pour les directeurs d’écoles, les enseignants et les élèves exerçant des activités militantes pour la défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels (LGTB) dans les écoles ». (En fait il s’agit essentiellement d’interdire aux lobbies homosexuels de faire leur propagande dans les écoles sous prétexte d’information contre les maladies sexuellement transmissibles.)

    Le Parlement européen dénonce aussi le fait que Roman Giertych ait « exprimé le souhait de promouvoir l’adoption de lois similaires au niveau européen », et que la médiatrice des enfants ait déclaré qu’elle « établissait une liste des emplois qu’un homosexuel ne peut occuper ».

    Et le Parlement européen, dont on connaît les soucis planétaires, demande une « dépénalisation mondiale de l’homosexualité », tout en réitérant sa demande aux Etats membres de « proposer des dispositions visant à mettre fin aux discriminations auxquelles sont confrontés les couples du même sexe », de proposer aussi de nouvelles directives pour s’assurer de l’interdiction des discriminations fondées sur l’orientation sexuelle dans tous les domaines... Enfin, il charge la Commission de « traduire en justice les Etats membres en cas de violation de leurs obligations européennes ». Et pour commencer il lui demande de vérifier si les actions et déclarations de Miroslav Orzechowski sont conformes à l'article 6 du Traité sur l'Union européenne...

    La résolution précise qu’elle appelle les autorités polonaises à condamner publiquement et à sanctionner les déclarations « homophobes » des ministres, ajoutant que « toute autre attitude constituerait une violation de l’article 6 du traité de l’Union », entraînant des sanctions...

    Le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski a aussitôt réagi par une fin de non-recevoir : « Personne ne limite les droits des homosexuels en Pologne. Toutefois, s’il s‘agit de ne plus avoir de propagande homosexuelle dans les écoles polonaises, alors je suis entièrement d’accord avec ceux qui pensent de la sorte. Une telle propagande n’a pas sa place à l’école, elle ne sert vraiment pas la jeunesse. » Et d’ajouter : « Il n’est de l’intérêt d’aucune société d’augmenter le nombre des homosexuels, c’est évident. »

    Le gouvernement polonais sait qu’il a l’appui de la grande majorité de la population dans cette affaire, et il ne se laissera pas intimider par le Parlement de la décadence européenne.

  • L’affaire Geremek

    Bronislaw Geremek est le seul des 51 députés polonais au Parlement européen qui n’ait pas déposé sa déclaration sur son éventuelle collaboration avec la police secrète communiste. La date limite était le 15 avril. Geremek, menacé d’être déchu de son mandat, dénonce avec vigueur la loi de décommunisation, et appelle à la rescousse tous les « démocrates » européens, qui défendent comme un seul homme ce personnage que l’AFP n’hésite pas à qualifier de « figure légendaire de l’ancienne opposition anticommuniste ».

    Le président du Parlement européen, Hans Gerd Pöttering, déclare : « Bronislaw Geremek est une personnalité politique hautement estimée qui s’est toujours engagée pour la démocratie dans son pays et l’unification de l’Europe. Nous examinerons tous les moyens juridiques pour qu’il puisse continuer son travail. »

    Naturellement la France s’en mêle. Catherine Colonna fait savoir qu’elle a téléphoné à cette « grande figure de la démocratie polonaise » pour « l’assurer de son amical soutien et de sa solidarité », et qu’elle a saisi le Parlement européen. Elle ajoute : « Pays fondateur de l’Union européenne et lieu du siège du Parlement européen, la France est particulièrement vigilante sur le respect des valeurs fondamentales sur lesquelles repose la construction européenne ».

    Quant à François Bayrou, il défend bec et ongle son « ami » Geremek et s’en prend avec une violence ahurissante au gouvernement polonais...

    En réalité, Bronislaw Geremek est le type même du personnage qui devrait déclarer ce qu’ont été exactement ses relations avec le parti communiste polonais.

    Il le doit déjà en tant qu’historien. Car voilà un curieux historien qui refuse de témoigner de sa propre histoire...

    Mais surtout, avant d’être un européiste libéral, Bronislaw Geremek a été un militant communiste. Ayant été convaincu de la vérité du marxisme au cours de ses études, il a adhéré en 1950 au parti communiste polonais, dont il a été un militant actif pendant 18 ans. C’est ainsi qu’il était engagé pour la démocratie dans son pays, comme dit Pöttering. Il a quitté le parti en 1968, quand les chars soviétiques sont entrés à Prague.

    En 1956-57, il a étudié à Paris, à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, ayant donc signé des papiers de collaboration avec la police secrète de l’Etat dirigé par le parti dont il était un membre actif. Fin 1962, il prend la direction du Centre de civilisation polonaise qui vient d’être créé à la Sorbonne. Dans ces années-là il rejoint le courant dit révisionniste du Parti communiste français. Entre 1965 et 1980, il est enseignant à l’université de Varsovie. Il va ensuite faire partie des intellectuels communistes antistaliniens autogestionnaires (qu’on dit souvent « trotskistes »), qui vont participer à la création de Solidarité, et il va devenir « conseiller personnel » de Walesa.

    Si l’on va au-delà de la mythologie de Solidarité (dont les effets ont été bien réels) pour se reporter aux textes de revendications du syndicat, on constatera qu’ils sont empreints de l’idéologie socialiste révolutionnaire que leur insufflaient ces intellectuels. Geremek n’était certainement pas une figure anti-communiste, il était alors un dissident du communisme officiel au pouvoir, après avoir été un militant de ce communisme officiel. En 1989, il sera l’un des principaux médiateurs entre le gouvernement et Solidarité...

    Après la chute du communisme, il va devenir libéral et européiste, tout en restant ancré à gauche. Il est membre du comité d'orientation scientifique de l'association À gauche en Europe, fondée par Michel Rocard et Dominique Strauss-Kahn, et depuis l’an dernier il préside la Fondation Jean-Monnet pour l'Europe.

    On remarquera que face à l’agitation vertueusement « démocratique » de ceux qui cherchent tous les prétextes pour s’en prendre à la Pologne, la Commission européenne fait savoir qu’elle n’a pas à se prononcer sur une loi polonaise.

    Selon cette loi, Geremek doit être déchu de son mandat de député européen. Ce qui serait tout simplement normal. Non seulement la notoriété internationale du personnage ne le met pas au-dessus de la loi, mais cette notoriété, et ses qualités universellement reconnues d’historien, devraient au contraire l’inciter à donner l’exemple.

    Cela dit, la loi en question n’est pas encore définitive. Elle sera examinée entre le 9 et le 11 mai par la Cour constitutionnelle polonaise, qui a été saisie par l’opposition et par le médiateur. La décision de déchoir Geremek de son mandat appartient au président de la Diète , qui pour l’heure est toujours Marek Jurek. Celui-ci a indiqué qu’il demanderait des « expertises juridiques complémentaires »...

  • Une autre présidentielle

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé dans un discours au Parlement que le candidat de son parti l’AKP à la présidentielle sera son ami Abdullah Gül, co-fondateur du parti « islamiste modéré », actuellement vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères.

    L’AKP étant ultra-majoritaire au Parlement, Abdullah Gül est assuré d’être élu Président lors du scrutin qui aura lieu vendredi.

    Les tenants de la Turquie « laïque » avaient fait pression pour que Erdogan ne soit pas candidat. Il met donc à sa place son alter ego...

    Abdullah Gül est bien connu pour sa pugnacité dans les négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, et comme pointilleux censeur de ces chiens de chrétiens européens. Ses deux plus récentes interventions sont ses protestations indignées de ne pas avoir été invité aux célébrations du cinquantenaire des traités de Rome, et ses vives protestations contre le cadeau offert lors de ces célébrations par Angela Merkel à Jacques Chirac : une chope de bière ancienne, au motif que cette chope serait décorée d’une scène de la défaite en Egypte de l’armée ottomane face aux troupes de Napoléon...

  • Bruxelles se félicite

    « Nous nous réjouissons que les forces pro-européennes aient fait de si bons scores au premier tour », dit une porte-parole de la Commission européenne. Elle pourrait se féliciter dès à présent du score de 100 % des forces pro-européennes au second tour : quel que soit l’élu, c’est Bruxelles qui gagne.

  • Pologne : Marek Jurek soutient le gouvernement

    Le chef du groupe parlementaire du PiS, Marek Kuchcinski, a déploré le départ de Marek Jurek et de quatre députés en ces termes : « C’est une nouvelle désagréable. Un groupe de députés du PiS ont annoncé leur départ, alors que ce parti s’est employé depuis des années à unir la droite. La politique de notre parti et celle de la coalition gouvernementale peut en être affaiblie, avec ce signal que la droite est à nouveau divisée. »

    Mais Marek Jurek a tenu à rassurer sur ses intentions : « Nous coopérerons avec le PiS, c’est notre partenaire naturel. Mais la réalisation de nos aspirations butait sur des obstacles et nous voulons agir de façon autonome. » Il a précisé : « Notre parti sera engagé dans la défense de la vie et des droits de la famille. Nous œuvrerons en faveur du caractère chrétien de la coopération européenne. »

    Selon lui, beaucoup de députés « s’intéressent » à sa démarche. Mais, en dehors des questions de personnes, on ne voit guère ce qui distingue les orientations de son nouveau parti, qui n’a pas encore de nom, de celles de la Ligue des familles polonaises de Roman Giertych, qui participe également à la coalition gouvernementale.

  • Crise en Pologne

    Marek Jurek annonce la fondation d’un nouveau parti politique.

    Il avait annoncé sa démission de la présidence de la Diète à la suite de l’échec des tentatives de modifier la Constitution dans le sens du respect de la vie dès la conception.

    En fait cet échec a provoqué une grave crise au sein du PiS, le parti des frères Kaczynski, dont Marek Jurek était vice-président. Reprochant à Jaroslaw Kaczynski l’absence d’un débat au sein du parti sur les raisons de l’échec (plusieurs députés PiS ayant voté contre tous les amendements), il a quitté le PiS, en compagnie de plusieurs députés.

    Après la chute du communisme, Marek Jurek était le secrétaire général d’un groupuscule national-catholique, concurrent de nombre d’autres groupuscules ou partis qui se disputaient l’électorat catholique et patriote, et dont l’extrême émiettement faisait que la gauche pouvait garder le pouvoir. Le PiS des frères Kaczynski est à l’évidence hétérogène, mais il a le mérite d’avoir permis à la droite de prendre le pouvoir, au point même de se payer le luxe de mettre les libéraux dans l’opposition. Espérons que Marek Jurek ne soit pas l’artisan d’une nouvelle atomisation de la droite catholique polonaise. A la « droite » du PiS, il y a déjà la Ligue des familles, et du côté nationaliste, Samoobrona, deux mouvements dont l’alliance avec le parti majoritaire est fragile...

  • Délire de la parité

    L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, par 41 voix contre 17, a rejeté une proposition de sa commission des questions juridiques « d’autoriser, dans des cas exceptionnels, des listes non mixtes » des candidats à la Cour européenne des droits de l’homme proposés par les Etats membres. La commission soulignait qu’une application stricte des règles (il doit y avoir au moins une femme parmi les trois candidats proposés) « pouvait se faire au détriment des autres critères requis en matière de qualification des candidats ». Comme quoi il reste encore un peu de bon sens au sein de la commission. Mais les parlementaires ont voté selon le dogme de la pensée unique, et selon les consignes d’une autre commission, bien sûr la commission sur l’égalité homme-femme.

    Ce vote était destiné à répondre à Malte, qui pour la deuxième fois a osé présenter une liste de trois candidats hommes, en expliquant que le pays ne compte que 400.000 habitants et qu’il fallait prendre en compte l’ensemble des critères qualitatifs nécessaires à la fonction.

    Eh bien non, dit le Conseil de l’Europe. Il faut une femme. Peu importe sa compétence. Le premier critère, impératif, absolu, est celui de l’égalité homme-femme. C’est une des innombrables applications du principe de la discrimination positive.

  • Secret de polichinelle

    Les radios et télévisions belges indiquent qu’elles n’attendront pas 20 h pour donner les résultats du premier tour de la présidentielle française. « Je serai sans doute en mesure de donner une estimation en direct à l'heure du journal télévisé de la RTBF, à 19 h 30 » dit au journal Le Soir Corinne Portier, la correspondante à Paris de la télévision publique belge francophone. Mais si son collègue de la RTBF-radio dispose déjà de résultats à 19 h, « c'est lui qui les annoncera au conditionnel ».

    Grande rivale de la RTBF, la chaîne privée RTL-TVI, dont le journal télévisé débute à 19 h, proposera également d'emblée de premières estimations.

    La loi française interdit de publier avant la fermeture des derniers bureaux de vote, à 20 h, les estimations réalisées par les instituts de sondages, qui sont susceptibles d'être disponibles à partir de 18 h 30. Communiquées aux partis politiques et aux rédactions, ces données sont soumises en France à un embargo strict de publication jusqu'à 20 h, sous peine d'une amende de 75.000 euros. En revanche, la loi française n'a pas les moyens d'empêcher la publication de ces estimations dans les médias étrangers.

    Des blogueurs français, dont Jean-Marc Morandini, ont affirmé qu'ils étaient prêts à braver la loi, ce qui a entraîné une mise en garde de la Commission de contrôle de la campagne présidentielle : « Toute reprise de l'information par le moindre blogueur ou média français tomberait sous le coup de la loi », a averti Gilles Bachelier, responsable de cette commission.

    Mais il est permis de dire que la RTBF (télévision et radio) et RTL-TVI sont diffusés sur internet…