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Europe - Page 165

  • Pourquoi se gêner…

    La commission du budget du Parlement européen a décidé d’augmenter de 1.500 euros par mois les émoluments des députés. La décision a été prise par la majorité PPE-PS…

    Les députés européens gagnaient déjà près de 8.000 € par mois, plus 300 € par jour de présence, plus près de 20.000 euros par moi pour leur secrétariat et leurs frais divers. C’est cette dernière somme qui est augmentée de 1.500 €.

    « Du caviar pour les palais eurosceptiques », commente le journaliste italien Marco Zatterin. En effet.

  • « Moderniser nos relations avec l’UE »…

    Le gouvernement danois a l’intention de faire un référendum en juin sur les exemptions du Danemark au traité européen (en fait le Danemark s’est exempté de tout l’essentiel du traité de Maastricht et ces exemptions ont été réitérées dans le traité de Lisbonne). En l’occurrence il s’agit d’abord de l’euro : le Danemark, qui n’a pas l’euro, ne peut pas faire partie du « pacte de compétitivité » (en bref du gouvernement économique supranational en marche) qui va être conclu cette année. Et le gouvernement danois veut en être…

    En outre, le Danemark prendra la présidence tournante de l’UE le 1er janvier 2012, et le gouvernement danois a honte de présider une union dont il ne partage presque rien…

    « Il y a à la fois le pacte de l’euro et la présidence, des questions qui rendent pertinent le fait d’examiner si nous devons moderniser nos relations avec l’UE », dit le Premier ministre Lars Lokke Rasmussen. Et on laisse entendre que le référendum aurait lieu en juin, ce qui donnerait à Rasmussen un clair mandat populaire pour discuter du fameux pacte avec ses partenaires.

    A condition que le oui l’emporte, ce qui n’est pas du tout assuré…

  • La dictature de la Cour de Justice européenne

    On savait déjà que la Cour de Justice européenne se comportait de plus en plus comme la Cour suprême des Etats-Unis, donc comme une instance supranationale niant les souverainetés nationales (ou ce qu’il en reste), mais là, elle va encore plus loin : elle impose sa dictature sur les institutions politiques de l’Union européenne, et en conséquence sur tous les Etats membres à la fois.

    Les gazettes disent que la Cour a condamné, dans un arrêt, la discrimination tarifaire basée sur le sexe dans les assurances privées (ce qui va interdire les assurances automobile moins chères pour les femmes : l’égalité des sexes se retourne contre les femmes…).

    En réalité, la Cour décide d’elle-même de l’application qui doit être faite d’une directive européenne, en contredisant le texte même de la directive.

    Il s’agit de la fameuse directive de 2004 contre toutes les discriminations directes et indirectes. Une directive tellement aberrante qu’elle doit énumérer une liste de domaines où la prétendue discrimination est légitime, ou provisoirement tolérée. Les assurances font partie de ce dernier cas. La directive indique que les Etats membres peuvent autoriser des différences de tarifs d’assurance avant le 21 décembre 2007, et qu’ils réexamineront leur décision cinq ans après le 21 décembre 2007, en tenant compte d’un rapport de la Commission.

    C’est clair. Eh bien la Cour de Justice européenne a décidé de rayer cette disposition d’un trait de plume, et décrété qu’il ne devra plus y avoir aucune différence entre les sexes dans les assurances au 21 décembre 2012…

  • La CEDH s’inquiète des initiatives britanniques

    Le 6 février, un groupe de réflexion britannique publiait un rapport d’où il ressortait que le Royaume-Uni devait quitter la Cour européenne des droits de l’homme. Plusieurs députés conservateurs avaient relayé cette demande.

    Le secrétaire général du Conseil de l’Europe (dont la CEDH dépend), Thorbjorn Jagland, s’en inquiète : « Je crois qu'il faut réfléchir aux conséquences d'un tel acte : ce pourrait être le point de départ de la destruction de tout le système de la Convention que nous avons construit en Europe... Si un pays commence à se retirer du système de la Convention et de la Cour, ce pourrait être le début d'un processus que d'autres suivront. » Ben oui…

    En fait il n’y a guère de chances que le Royaume-Uni veuille vraiment quitter la CEDH, notamment à cause de l’opposition des libéraux. Et officiellement le gouvernement a dit qu’il voulait une profonde réforme de la CEDH, ce dont se félicite Thorbjorn Jagland, qui fait semblant de croire qu’il s’agit d’une réforme visant à limiter l’engorgement de la CEDH et non d’une réforme de fond. Mais à Strasbourg on attend avec un certain malaise les conclusions d’une commission parlementaire qui étudie la possibilité d’élaborer une « charte des droits » britannique qui primerait la Convention européenne des droits de l’homme…

  • Erdogan en Allemagne : sans surprise

    Le Premier ministre turc, samedi, dans une interview au Rheinische Post : « La population turque attend que l'Allemagne joue son rôle de moteur de l'UE dans l'affaire des négociations d'adhésion turque, comme c'était le cas avec les précédents gouvernements CDU. De toute évidence, l'évolution du processus d'adhésion, jusqu'à présent, donne l'impression d’une discrimination. »

    Dimanche, devant des Turcs à Düsseldorf : « Nous observons la xénophobie, dans certains pays européens, notamment en Allemagne, avec un grand malaise… L’islamophobie est un crime contre l’humanité, tout comme l’est l’antisémitisme. » « Je veux que vous tous appreniez l'allemand et obteniez le meilleur niveau d'éducation que vous pouvez... Je veux que Turcs soient présents à tous les niveaux en Allemagne, dans l'administration, dans la politique, dans la société civile. »

    Recep Tayyip Erdogan devait rencontrer Angela Merkel ce lundi, et se rendre à la Commission européenne mardi. Mais il est reparti pour Ankara afin de participer aux obsèques de Necmettin Erbakan, mort dimanche. Erbakan, fondateur de l’organisation islamiste Milli Görüs, du Parti du salut national interdit après le coup d’Etat militaire de 1980, puis du Parti du bien-être qui remporta les élections en 1995, Premier ministre en 1996, poussé à la démission par l’armée l’année suivante, fut le mentor d’Erdogan.

    Ces derniers jours, Erdogan s’en est également pris à Nicolas Sarkozy, qui est allé en Turquie non en tant que président de la République française mais en tant que président du G20. « Nous aurions aimé lui souhaiter la bienvenue en tant que président de la France... Je pense que ce n'est pas une visite au niveau de l'amitié entre la Turquie et la France. La Turquie et les liens turco-français méritent mieux que cela », a dit Erdogan. En outre, Sarkozy est descendu de l’avion en mâchant un chewing gum. Lorsqu’il est reparti, le maire d’Ankara l’a salué en mâchant ostensiblement un chewing gum…

  • Pourquoi l’UE couvre Hashim Thaçi

    Dick Marty, l’auteur du rapport du Conseil de l’Europe sur les crimes de l’actuel « Premier ministre du Kosovo » Hashim Thaçi, souligne dans une interview à un journal slovène que l’Union européenne a couvert et continue de couvrir cet homme et ses complices.

    « Les pays occidentaux ont toujours su ce qui se passait au Kosovo mais personne n’a rien fait », dit-il. Thaçi était fréquemment cité dans les rapports d’agences comme le FBI ou le MI6, « mais les responsables politiques occidentaux sont restés silencieux. Tout le monde a gardé obstinément le silence. C’est cela le vrai scandale, pas mon rapport où j’ai seulement écrit ce que beaucoup savent depuis longtemps. »

    La mission de l’Union européenne Eulex enquête actuellement, mais de façon à ne pas pouvoir trouver de preuves : « Il n’y a aucune confidentialité. Tous les traducteurs sont du pays, de nombreux personnels sont du pays. C’est pourquoi les informations les plus confidentielles sont systématiquement l’objet de fuites. Si je donne à Eulex les noms des témoins que j’ai interrogés, leur vie sera immédiatement menacée. »

    Pour Dick Marty, l’UE s’oppose à ce que soit mise en œuvre une véritable enquête avec un programme crédible de protection des témoins, parce que « cela mettrait en lumière l’absence de volonté d’agir qu’elle a manifesté auparavant ».

    « L’Europe n’acceptera jamais cela. Parce qu’elle sait que mes témoins parleront réellement et révéleront qu’une grande partie des personnalités politiques européennes savaient ce qui se passait au Kosovo. Pensez-vous vraiment que Bruxelles veuille entendre quelque chose de ce genre ? »

  • Quitter la Cour européenne des droits de l’homme ?

    Le groupe de réflexion britannique Policy Exchange, dans un rapport dont l’auteur est l’ancien conseiller du gouvernement Michael Pinto-Duscinsky, demande que le Royaume-Uni quitte la Cour européenne des droits de l’homme. Le rapport souligne que les juges de Strasbourg n’ont aucune légitimité démocratique, qu’ils sont faiblement qualifiés par rapport aux juges britanniques, et que le Royaume-Uni est asservi à cette inexplicable bureaucratie supranationale. Or il y a des preuves juridiques que l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne et au Conseil de l’Europe ne requiert pas l’adhésion à tous les jugements de la Cour.

    La Cour, écrit Lord Hoffman dans l’avant-propos, « s’est arrogée un pouvoir extraordinaire dans la gestion des systèmes juridiques des Etats membres ». Et, « ces dernières années, les droits de l’homme, comme la santé et la sécurité, sont devenus synonymes de décisions insensées prises par les tribunaux et les administrations ».

    Le directeur de Policy Exchange, Neil O’Brien, a expliqué à la BBC : « Bien que ce ne soit pas une chose facile ou simple de couper les liens avec la Cour, c’est possible, et nous pensons que, pour toute une série de raisons, nous devons maintenant le faire, parce que cette Cour banalise de plus en plus et étend à l’excès la notion de droits de l'homme dans des domaines où elle n'a vraiment pas sa place. »

  • « Les institutions européennes risquent de perdre toute crédibilité »

    Pour ma part je considère qu’elle n’ont jamais eu de crédibilité, mais il est intéressant de voir que Radio Vatican donne ce titre à un article sur la comédie de la déclaration de l’UE sur les violences et discriminations envers… on ne sait plus qui puisqu’il ne faut pas parler des chrétiens.

    On relève dans cet article ce propos de Mgr Fisichella, qui s’en prend nommément à Catherine Ashton :

    « Le contrôle du langage est devenu insupportable et je ne veux plus respecter un langage qui refuse de reconnaître le fait chrétien. »

  • Royaume-Uni : 373.000 signatures pour sortir de l’UE

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    Le rédacteur en chef de l’Express et son chroniqueur politique en chef, aidés de quelques députés, ont déposé devant le 10 Downing Street 373.000 signatures de lecteurs demandant que le Royaume-Uni quitte l’Union européenne.

    (Rappel: La croisade de l’Express)

  • Une fois de plus, Frattini sauve l’honneur

    Il n’y a pas eu hier de déclaration des 27 sur "l'intolérance, la discrimination et la violence fondée sur la religion ou la croyance", alors que les ambassadeurs s’étaient entendus sur un projet de texte vendredi.

    Ce document montre « un excès de laïcisme », a déclaré Franco Frattini, le ministre italien des Affaires étrangères, qui a demandé le retrait de ce texte qui « n’inclut aucune mention des chrétiens, comme si l’on parlait d’autre chose ».

    Pour être honnête, on doit reconnaître que la France a appuyé la critique italienne, Michèle Alliot-Marie insistant sur la nécessité de faire référence à des minorités spécifiques, comme les chrétiens… et les chiites.

    Mais les Européens du Nord, dont le Royaume-Uni, ne voulaient pas qu’on mentionne les chrétiens, craignant un « choc des civilisations »…

    Catherine Ashton a indiqué que les 27 ministres ont convenu de retirer le projet de texte et de « réfléchir » sur la façon dont l’UE pourrait « s’assurer que nous reconnaissions des communautés particulières ou des religion qui trouvent qu’elles sont persécutées ». Sic.