Dans un rapport qui a été divulgué hier et qui sera voté le mois prochain par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le sénateur suisse Dick Marty « révèle » que l’actuel Premier ministre du Kosovo, Hashim Thaçi, a agi comme le "parrain" de réseaux criminels (dirigés par l’UCK dont il était le chef) responsables d'un trafic d'organes de prisonniers serbes et albanais avant et après l'intervention de l'Otan en 1999, que cette activité criminelle (les prisonniers - en Albanie - étaient assassinés avant l’opération) « s’est poursuivie sous d’autres formes jusqu’à nos jours », au Kosovo et en Albanie, et que depuis dix ans son « groupe de Drenica » contrôle le trafic d’héroïne.
Le rapport est tout aussi sévère pour "les autorités internationales en charge de la région" - Nations unies et Union européenne - qui "n'ont pas estimé nécessaire de procéder à un examen approfondi" de ces faits "en dépit des indices concrets au sujet de tels trafics au début de la décennie", et ont "privilégié une approche politique pragmatique, estimant devoir favoriser à tout prix la stabilité à court terme et sacrifiant ainsi d'importants principes de justice".
En fait, on sait tout cela depuis longtemps. Des articles de National Hebdo, notamment, avaient décrit par le menu les activités de Hashim Thaçi et de ses sbires de l’UCK.
Mais voilà que tombe le mur du silence édifié par l’UE et la presse politiquement correcte alors que le « parti » de Hashim Thaçi vient de remporter les élections… Et que le parti rival a déposé plainte pour fraudes à grande échelle (dans les fiefs de Thaçi la participation a été supérieure à 90%...).