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Europe - Page 164

  • Le Parlement européen : toujours plus

    La commission du budget du Parlement européen a voté hier une augmentation de 2,3% du budget du Parlement pour l’année prochaine. La Commission lui avait demandé de le diminuer. La commission répond que l’inflation prévue étant de 2,7%, il y a bien une réduction en termes réels…

    Il faut bien financer l’augmentation de 1.500€ par mois que viennent de s’octroyer les députés…

  • Au moins c’est plus clair…

    Ernst Strasser, le député européen autrichien piégé, comme deux de ses confrères, par des journalistes se faisant passer pour des lobbyistes, a démissionné. Il est remplacé par Hubert Pirker, qui a déjà été député européen de 1996 à 2004 et de 2006 à 2009.

    N’ayant pas été réélu en 2009, Hubert Pirker a monté une agence de… lobbying, EU Triconsult. Son site internet a été supprimé en catastrophe, mais on peut en avoir un écho en cache, et retrouver une photo de sa page d’accueil ici. On y lit que EU Triconsult offre une nouvelle qualité de lobbying, car, dit-il, « je mets à votre disposition mes réseaux et mon expérience de négociation et de lobbying avec les institutions européennes et internationales »...

  • Rien d’illégal à être payé pour faire passer des amendements

    Des journalistes du Sunday Times se sont fait passer pour des lobbyistes auprès de trois députés européens et ont obtenu qu’ils introduisent des amendements contre une forte rétribution.

    Dans cette affaire, dite de « corruption » par la presse française, et qualifiée de « scandale » par le journal britannique, on ne fait peut-être pas assez attention à la réaction de l’un de ces trois députés, le Roumain Adrian Severin (ancien vice-Premier ministre) : « Je n’ai rien fait qui soit, disons, illégal, ou contraire à tout comportement normal que nous avons ici. » Ou à la réaction du président du groupe socialiste, Martin Schulz, disant que c’est incompatible avec les règles morales du groupe, même si c’est légal.

    En bref, rien n’interdit à un député européen de se faire payer pour faire passer un amendement. C’est même une procédure normale dans le cadre du lobbying, qui est officiel au Parlement européen. Mais cela ne doit pas se savoir.

  • « Photo de famille »

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    La "photo de famille" à l’issue du sommet où le super-héros Sarkozy a pris la tête de la guerre mondiale contre Kadhafi.

    L’Union européenne, c’est la dame qui est tout au bout, toute seule, à gauche. On ne lui a rien demandé, et elle n’a rien dit.

  • L’UE, c’est ça

    Bruxelles, le 10 Mars 2011
    A 98/11
    Déclaration du Haut Représentant de l'UE, Catherine Ashton, sur la violence sectaire en Egypte

    Catherine Ashton, le Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-présidente de la Commission, a fait aujourd'hui la déclaration suivante :

    « Je suis profondément préoccupée par la montée de la violence sectaire en Egypte, ces derniers jours. Je regrette qu’il y ait des morts et de nombreux blessés. J’exprime mes condoléances aux familles et aux amis de ceux qui ont été tués ou blessés.

    « J'appelle les autorités égyptiennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la protection des citoyens égyptiens et traduire les responsables en justice. La liberté de religion ou de conviction est un droit humain universel qui doit être protégée partout et pour tous. »

    (Et ce communiqué immonde est uniquement en anglais, bien sûr.)

  • Les quotas, c’est dégradant et humiliant

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    L’idée de la Commission européenne d'imposer des quotas de femmes dans les entreprises est fondée sur le «dégradant» principe qu'aucune femme ne peut y arriver par ses propres mérites.

    La voix discordante, en cette journée internationale des femmes, hier, est venue… d’une femme. Car un homme n’aurait pas pu le dire sans se faire incendier comme affreux et passéiste macho.

    Et cette femme est l’ancienne présidente de la Lettonie, Vaira Vike-Freiberga, qui était interrogée par UEobserver.

    « Qu'est-ce que cela signifie réellement, avoir des quotas ? Cela revient  dire que nous n'avons pas assez de femmes compétentes ou intéressées à faire un certain travail. » Les quotas sont «humiliants», dit-elle encore, non pas tant parce qu'ils lui rappellent l'époque soviétique, mais parce qu'en tant que professeur de psychologie, souligne-t-elle, « j’ai toujours senti que je pouvais rivaliser avec n'importe quel homme ». « Je n'aurais pas eu besoin d'entrer par un quota et j’aurais trouvé choquant de recevoir une bourse ou d’être nommée professeur juste parce que je suis une femme. » Au lieu de cibles artificielles, il faut viser la «méritocratie», où l’on donne aux gens un emploi en fonction de leurs qualifications et de leur talent, indépendamment du sexe, de la religion ou de la couleur de peau.

    On lui demande si c’est la méritocratie qui a fait que Catherine Ashton et Herman van Rompuy ont été élus à leurs postes. Elle répond : « Mon opposition à ce processus est qu’il n’y a pas eu de processus. Ces deux postes ont été sélectionnés selon la bonne vieille méthode qui est utilisée depuis de longues années. Appeler cela une élection est vraiment inapproprié. » Et d’ajouter que cette façon de prendre les décisions est un répulsif majeur pour les citoyens, qui s’intéresseraient davantage aux affaires européennes si les processus étaient plus transparents.

  • Le groupe ECR a un nouveau président

    Les conservateurs britanniques ont quitté le PPE en 2009 pour constituer le groupe ECR (conservateurs et réformistes européens), plus ou moins eurosceptique, avec les Tchèques de l’ODS : 25 Britanniques, 9 Tchèques. S’y sont joints les Polonais du PiS (15), et des députés de divers autres pays (un Hongrois, un Letton, un Lituanien, un Belge, un Néerlandais, ainsi que l’unioniste d’Ulster).

    Malgré la prépondérance des Britanniques, c’est un Polonais qui fut élu président, Michal Kaminski. Celui-ci ayant quitté le PiS, une nouvelle élection a eu lieu hier. Et c’est le Tchèque Jan Zahradil qui a été  élu, par 33 voix sur 51 votants (le groupe comptait 54 députés – une Danoise vient de le rejoindre aujourd’hui même).

    Le candidat britannique Thimothy Kirkhope n’a recueilli que 18 voix.

    Les travaillistes daubent sur ces conservateurs britanniques qui, non contents de se marginaliser en quittant le plus grand groupe du Parlement, ne sont même pas capables d’assurer la présidence du groupe qu’ils ont créé.

    Mais le choix était entre un proche de David Cameron, Thimothy Kirkhope, très modérément eurosceptique, et un proche de Vaclav Klaus, Jan Zahradil, ouvertement nationaliste (et militant climatsceptique, ce qui défrise d’autant plus les conformistes de Strasbourg qu’avant d’entrer en politique il était chercheur en chimie – sa thèse portait sur la pollution atmosphérique…).

  • Le « referendum lock » adopté au Royaume Uni

    Après plusieurs semaines de débats, la chambre des Communes a adopté la nuit dernière le projet de loi dit « referendum lock » : verrou référendaire, qui prévoit que tout nouveau transfert de pouvoirs vers Bruxelles devra faire l’objet d’un référendum. Il y a  quelques années, cela aurait été un événement majeur. Le problème est qu’avec le traité de Lisbonne nombre de ces transferts peuvent aujourd’hui se faire subrepticement par un accord de la majorité des Etats membres. La nouvelle loi est un verrou sur une porte ouverte…

  • Catherine Ashton cherche des experts…

    Bruno Waterfield a révélé (dans le Telegraph, information reprise par le Times avec d'autres détails) que Catherine Ashton a lancé un appel d’offre de 10 millions d’euros pour trouver des experts en relations publiques qui auront pour mission de transformer l’image de son Service européen pour l’action extérieure. Ces experts doivent être en mesure de réaliser des vidéos de propagande pour « montrer auprès du grand public l’importance croissante du rôle de l’UE comme acteur global dans la construction de la paix et la gestion de la crise », écrire, corriger, traduire, des projets d’articles et interviews pour le compte de Catherine Ashton ou de son équipe, « soutenir des activités sur internet », organiser un « accueil VIP » avec des déjeuners, des dîners « de trois plats avec service de table et du vin », et des réceptions diplomatiques « avec amuse-gueules haut de gamme et champagne ».

    Bruno Waterfield rappelle que le Service de Catherine Ashton a un budget de 464 millions d’euros, que la baronne a déjà deux porte-parole, un conseiller pour les médias, un directeur des communications stratégiques – un poste à plus de 200.000 € toujours non pourvu.

    Comme le dit Sian Herbert d’Open Europe, « le complexe réseau de l’équipe du Service européen pour l’action extérieure, qui grossit jour après jour, contraste fortement avec son influence limitée sur la scène mondiale : les événements récents ont clairement montré que les décisions concernant les affaires étrangères sont toujours prises par les dirigeants des Etats membres et non par la baronne Ashton ou son équipe ».

  • Un bel exemple de politicien à géométrie variable

    Quand Jean-Luc Mélenchon faisait campagne pour le oui à Maastricht