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Europe - Page 169

  • Un plan B…

    « Les temps sont mûrs pour la Slovaquie d’arrêter d’avoir une confiance aveugle dans ce que disent les dirigeants de l’eurozone et de préparer un plan B. C’est-à-dire la réintroduction en Slovaquie de la couronne slovaque. Comme nous sommes un trop petit pays pour avoir une influence significative sur l’action de l’UE, nous devons au moins protéger les valeurs créées par les gens qui vivent en Slovaquie. »

    Ces propos sont de Richard Sulik président du Parlement slovaque (et président du parti Liberté et Solidarité, membre de la coalition au pouvoir), dans le quotidien économique Hospodarske Noviny du 12 décembre. Ils ont été désapprouvés par le Premier ministre et le ministre des Finances.

  • Wolfgang Schaüble prophétise l’union politique pour dans dix ans

    Dans une interview au Bild am Sonntag, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble, faisant allusion à diverses déclarations de Sarkozy et Merkel sur une harmonisation fiscale et budgétaire dans l’UE, a déclaré : « La décision de base était que la politique fiscale et budgétaire devait être décidée au niveau national. Si cela doit être changé, alors nous pouvons en parler. » Et il a prédit que « dans dix ans nous aurons une structure qui ressemblera beaucoup plus à ce que l’on décrit comme une union politique ».

    Le Spiegel, soulignant que Wolfgang Schaüble fait pression pour une coordination poussée des politiques financières franco-allemandes, ajoute qu’en privé il propose la fusion des ministères des Finances allemand et français.

    Le 6 décembre, Wolfgang Schaüble a été désigné comme le ministre des Finances de l’année par un jury d’économistes réunis par le Financial Times…

  • Les « ambassadeurs de l’UE »

    Le Sunday Times révèle que les chefs de délégation de l’UE, que tout le monde appelle des « ambassadeurs », touchent un salaire de base annuel de 150.000 à 220.000 euros. Ils touchent en outre diverses allocations, notamment une allocation de conditions de vie, entre 10% et 30% du salaire selon les mauvaises qualités de vie du pays où ils sont envoyés... Le chef de délégation en Inde touche ainsi 199.000 €, et une allocation de conditions de vie de 59.000 €.

  • Petites phrases

    Selon le Guardian, lors du Conseil européen d’octobre, Angela Merkel aurait dit, en réponse au Premier ministre grec George Papandreou qui critiquait le plan allemand de mécanisme d’aide permanent : « Si c’est ce genre de club que devient l’euro, peut-être devrions-nous le quitter. » Le porte-parole du gouvernement allemand a refusé de confirmer ou de démentir.

    Patrick Adenauer, petit-fils du chancelier de l’après-guerre et président de l’Association des entreprises familiales allemandes, apporte son soutien à la procédure lancée auprès de la Cour constitutionnelle pour empêcher l’Allemagne de contribuer à de futures aides : « Nous ne voulons pas payer les dettes de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande, et puis de l’Espagne, et puis d’autres… »

    Dimanche, le Premier ministre tchèque Petr Necas (en poste normalement jusqu’en 2014) a déclaré : « Mon gouvernement ne fixera pas la date de l'adoption de l'euro. (…) A l'heure actuelle, ce serait une bêtise politique et économique. » Il y a quelques jours, le président Vaclav Klaus déclarait : « Surtout depuis la crise de l'euro cette année, il n'y a aucun groupe distinctement défini en République tchèque, ni le gouvernement, ni le Parlement, ni la banque centrale, qui recommanderait notre adhésion à la zone euro dans un avenir imaginable. »

  • Immigration clandestine : les Turcs laissent passer

    La plupart des immigrants arrivant illégalement en Europe aujourd'hui passent par la Grèce et, pour quasiment la moitié d'entre eux, par la frontière terrestre gréco-turque de Thrace. « La police turque, qui ne fait pas son travail », laisse tout le monde passer et, en contradiction avec l'accord signé avec la Grèce en 2002, « refuse de reprendre les immigrés qu'on arrête », déclare le chef de la police locale au Figaro.

  • La politique régionale de l’UE

    Il n’y a pas que l’argent donné à n’importe qui pour n’importe quoi. Il y a aussi l’argent, notre argent, donné carrément aux multinationales.

    Ainsi, la Commission européenne, dans le cadre de cette politique régionale, destinée à aider les régions les plus pauvres à se développer, a donné plus de 24 millions d’euros à IBM, dont 15,6 millions pour un centre de services à Wroclaw (Pologne), 2,6 millions pour un centre similaire en République tchèque, et près d’un million pour un autre centre en Hongrie. En Italie, IBM a reçu 3,7 millions d’euros pour le développement d’un laboratoire de « bio-informatique » et de « plateformes d’e-commerce ».

    La compagnie portugaise Greeencyber a reçu 24 millions d’euros pour construire une usine de « biocarburants » qui utilise du soja et du tournesol du Brésil, d’Angola et du Mozambique, alors que ce procédé est accusé d’accaparer de plus en plus de terres au détriment des productions vivrières, particulièrement en Afrique.

    L’entreprise aéronautique américaine Honeywell a reçu 4,2 millions d’euros pour un centre de recherche en République tchèque. EADS (Airbus) a reçu 1,5 million pour son usine polonaise, 1,1 pour son usine espagnole, 750.000 euros pour le développement, en France, de la protection anti-foudre des avions.

    Nokia Siemens a reçu 3,1 millions d’euros pour une « diversification dans son centre de technologie de l’information de Wroclaw par l’introduction de produits innovants », et 900.000 € pour des « projets stratégiques » au Portugal.

    Le groupe pharmaceutique GlaxoSmithKline a reçu 1,8 million d’euros pour une usine dans le Nord de la France, destinée à développer une technique destinée à « accroître la capacité de lyophilisation des vaccins ». Pfizer a reçu 196.352 € pour un projet en Belgique sur la « culture d’équipe », l’égalité de genre et le développement des carrières.

    Lidl a reçu 1 million d’euros pour « améliorer l’employabilité » dans divers pays, et installer des panneaux solaires sur l’un de ses bâtiments en France…

    Ikea a reçu 1,2 million d’euros pour l’ouverture d’un centre d’appel en Allemagne.

    On trouve aussi sur la liste Coca-Cola, qui a reçu 902.071 € pour améliorer ses lignes de production en Hongrie et en Estonie et former son personnel en Allemagne, et MacDonald’s, qui a reçu seulement 59,708 € pour le « développement à venir » de son personnel en Suède et en Espagne.

  • Trichet veut une « quasi-fédération » budgétaire

    Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, hier, devant la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen :

    « Nous avons une fédération monétaire. Nous avons besoin, de même, d’une quasi-fédération budgétaire. Nous pouvons y arriver s’il y a un fort contrôle et une supervision de ce que nous avons. Parce que ce qui existe ne correspond pas à la situation à laquelle nous sommes confrontés. C’est une situation où nous avons besoin d’une quasi-fédération du budget. »

    Il avait déjà dit le 10 novembre qu’il était « absolument nécessaire » de changer la gouvernance dans l’UE : « C'est ce que veut dire notre demande d'aller le plus loin possible dans la direction d'une quasi-fédération économique et budgétaire. »

  • L’euro, c’est le chômage (entre autres fléaux)

    Le taux de chômage dans la zone euro a atteint 10,1% de la population active en octobre, son plus haut niveau historique, légèrement au-dessus des 10% enregistrés en septembre, selon des données publiées mardi par l'office européen des statistiques Eurostat. Cela fait à présent huit mois que le chômage est au moins à 10%, son plus haut depuis la création de la zone euro en 1999.

    Souvenez-vous de ce qu’ils disaient alors…

  • Les « épiscopats » de l’UE se préoccupent du « populisme »

    La COMECE, c’est la « Commission des épiscopats de la Communauté européenne ». Des épiscopats, et non des évêques. C’est-à-dire des bureaux idéologiques de leurs conférences épiscopales. Au passage on constate qu’ils en sont toujours à la « Communauté européenne », alors que depuis 1993 c’est l’Union européenne.

    Voici le texte intégral du compte rendu de leur dernière assemblée plénière. On pourra s’en désoler ou s’en amuser, mais de toute façon personne ne s’intéresse à ce que produit ce lobby européen sans influence.

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  • Les Suisses se distinguent une fois de plus

    Les Suisses ont approuvé, à la double majorité des voix (52,9%) et des cantons (20 sur 26) la proposition de l’UDC sur le renvoi automatique des criminels étrangers.

    Comme pour la votation sur les minarets, il y a exactement un an, toute la presse était contre, ainsi que toute la classe politique, à l’exception de l’UDC qui renforce une fois de plus son statut de premier parti suisse.

    Dans la classe politico-médiatique de la pensée unique, c’est la consternation et la colère (contre le peuple…). D’autant qu’il ne s’agit pas seulement d’une victoire de l’UDC, mais d’une cuisante défaite pour les autres partis, et pour les institutions fédérales qui avaient proposé un contre-projet : il a été rejeté par 56% des votants et tous les cantons.

    Bruxelles fait les yeux noirs : la proposition de l’UDC, qui est désormais un article de la Constitution, contrevient à l’accord sur la libre circulation entre l’UE et la Suisse (qui prévoit des recours pour les criminels étrangers)…

    Les lobbies hurlent contre un texte « xénophobe ». « C'est un jour très noir pour la Suisse car on a heurté une grande partie de la population étrangère de notre pays à qui on a manqué de respect », dit le secrétaire général de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés.

    Oskar Freysinger remet les pendules à l’heure :

    « J’ai croisé nombre d’étrangers et de naturalisés qui m’ont dit soutenir notre initiative. Car eux aussi en ont marre d’une part de la criminalité et, d’autre part, de la suspicion et de la défiance qu’elle provoque à leur encontre, eux, les honnêtes citoyens. C’est d’autant plus vrai pour les étrangers visibles comme les Africains. C’est le laxisme du PS qui crée la xénophobie et pas nos affiches. »