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Europe - Page 167

  • Le traité de Lisbonne au Danemark : ce n’est pas fini…

    A la surprise générale, la Cour suprême du Danemark a jugé recevable, hier, la plainte déposée par 28 citoyens contre le Premier ministre Lars Lokke Rasmussen pour avoir violé la Constitution en adoptant le traité de Lisbonne sans référendum.

    C’est un succès inattendu pour les eurosceptiques, même s’il n’y a guère de chance que la Cour suprême juge qu’il y a eu violation de la Constitution.

    « Il est peu probable que la Cour suprême trouve que le traité dans son ensemble viole la Constitution danoise, mais, comme dans le cas allemand, ils demanderont probablement des dispositions sur la manière de l’appliquer », dit à EUobserver le député européen Soren Bo Sondergaard, du Mouvement du peuple contre l’UE.

    En attendant, poursuit ce député, cette affaire en cours pourrait compliquer la ratification par le Danemark du protocole sur le mécanisme d’aide aux Etats en difficulté financière, et surtout bloquer le projet du gouvernement d’organiser un référendum visant à supprimer les exemptions danoises. (Le Danemark avait rejeté le traité de Maastricht par référendum, puis avait accepté lors d’un second référendum le traité totalement vidé de sa substance : le pays était exempté de toute participation à la citoyenneté européenne, à la monnaie unique, à la politique de défense commune, à la coopération policière et judiciaire. Ces exemptions ont été reconduites dans le traité de Lisbonne.)

    Sur l’arrêt de la Cour constitutionnelle allemande, le 30 juin 2009, et sur les lois qui en ont résulté, voici ce que j’écrivais dans Daoudal Hebdo N° 42 et 47 :

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  • Rigolo

    Invité hier soir de BFM-TV, Jean-Pierre Chevènement était interrogé sur le fait que "pas mal" de "candidats ou de personnalités" tenaient un discours similaire au sien sur l'Europe.

    "Je vous interdis de dire ça", a-t-il répondu. "Il n'y a aucune personne en dehors de moi, peut-être on peut entendre un peu Dupont-Aignan et un peu Mélenchon. Mais d'une manière construite, argumentée, continue, depuis 20 ans, il n'y a vraiment que moi - et Philippe Séguin mais malheureusement il est mort - qui ait développé l'idée d'une autre Europe, qui se fasse non pas sans les nations, voire contre elles, mais avec elles et avec la France."

    Sic.

  • "Get Britain out of the EU"

    Fin novembre, le Daily Express avait lancé une campagne pour le retrait de la Grande-Bretagne de l'UE. Hier, son édition dominicale était un numéro spécial sur cette "croisade": 23 pages ! L'éditorial est intitulé: "Pourquoi nous devons nous libérer de la dictature de l'UE". Au fil des pages: "Bruxelles est un désastre financier", "Nous avons été induits en erreur dès le tout début", "Il est temps de fermer les frontières à l'immigration", "Oui, bien sûr, nous pouvons être prospères en dehors de l'UE"...

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  • Des nouvelles de l’euro

    Alors que l’Estonie est entrée dans la zone euro, Reuters constate que d’autres pays restent réticents. Le président de la Banque centrale polonaise déclare: « Il se passe des choses dramatiques dans la zone euro, pourquoi se presser ? ». Et le Premier ministre tchèque dit que l’euro ne sera pas avantageux pour son pays avant longtemps…

    D’autre part, le célèbre rédacteur en chef économique du Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard, écrit que s’il est clair que l’union monétaire « se rapproche d’une union de la dette », il est « moins clair » de comprendre pourquoi certains pays veulent se charger « du fardeau partagé de la dette grecque, irlandaise, portugaise, espagnole, italienne, belge et française ».

  • Un mur entre la Grèce et la Turquie…

    Le gouvernement grec prévoit de construire un mur le long de sa frontière terrestre de 206 km avec la Turquie. C’est le ministre délégué à la protection des citoyens, Christos Papoutsis, ancien commissaire européen à l'Energie, qui l’a annoncé à l’agence ANA le 31 décembre :

    "La coopération avec d'autres Etats de l'UE va bien. Maintenant nous prévoyons de construire une clôture pour faire face à l'immigration clandestine. La société grecque a atteint ses limites dans l’accueil d'immigrés clandestins. Nous sommes absolument déterminés sur cette question. En outre, nous voulons porter un coup décisif aux réseaux de migration clandestine qui font commerce des personnes et de leurs espoirs pour une vie meilleure."

    Christos Papoutsis a comparé ce projet à la clôture de 1.050 km de long en cours de construction à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.

    Mais à part ça, le gouvernement grec est favorable à l’entrée de la Turquie dans l’UE…

    On attend la réaction de la Commission européenne à ce projet de mur entre l’UE et un pays candidat à l’adhésion…

  • La Hongrie présidente

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    Après la Belgique, qui a présidé l’Union européenne pendant six mois sans gouvernement, c’est le tour de la Hongrie. Qui ne fait pas partie de la zone euro. Et qui est dans le collimateur des lobbies (mais l’UE fait profil bas) pour une loi qui entre en vigueur aujourd’hui même et qui permet paraît-il à l’autorité de contrôle des médias, composée uniquement de membres du parti conservateur au pouvoir, de sanctionner les contenus qui manqueraient d’« objectivité politique ».

    Addendum

    Dans un communiqué, le ministère de l'Administration et de la Justice a réfuté point par point les critiques de la loi exprimées par les médias en Europe de l'Ouest, qui "manquent apparemment de connaissance approfondie du texte". "Le gouvernement hongrois reste déterminé à garantir la liberté de la presse et n'a aucunement l'intention d'étouffer les points de vue de l'opposition", dit-il. Budapest se félicite de la décision de l'UE d'examiner la législation et se dit convaincu qu'elle sera jugée conforme aux normes européennes.(Reuters)

  • L’Estonie rejoint la zone

    La zone euro.

    Bienvenue au club.

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  • La « Belgique » a battu son record

    La « Belgique » a battu samedi son record de crise politique la plus longue de son histoire. Le précédent record de lenteur pour former un gouvernement était de 194 jours (en 2007). Ce cap a été atteint vendredi dernier.

    La « Belgique » aura présidé l’Union européenne pendant six mois sans gouvernement. Pendant six mois, tous les conseils européens des ministres ont été présidés par des ministres démissionnaires...

  • Des libéraux allemands contre l’euro

    Le Spiegel rapporte que l’expert en finances du parti libéral allemand, le député Frank Schäffler, lance une campagne contre l’euro.

    Ce qui est doublement intéressant : d’une part, Frank Schäffler n’appartient pas à un parti nationaliste, mais à un parti libéral ; d’autre part, il s’agit d’un parti appartenant à la coalition au pouvoir.

    L’agence Reuters rapporte dans le même temps que le ministre allemand de l’Economie, Rainer Bruederle, qui appartient au même parti libéral, a rejeté les nouveaux appels de Christine Lagarde pour que les pays de l’eurozone alignent de façon plus étroite leurs politiques économiques et fiscales. « Une gouvernance économique de l’Europe n’est pas le bon projet. Quiconque veut aller dans ce sens travaille sur le mauvais site de construction », a-t-il dit.

    Dans une interview au NRC Handelsblad, Herman Van Rompuy a affirmé que « l’eurozone deviendra une union politique »…

  • Sans surprise

    La Commission européenne a rejeté la requête de six Etats de l'UE de l'ancien bloc soviétique d'assimiler le négationnisme des crimes communistes à celui des crimes nazis.

    Au motif qu’il n’existe pas pour le moment de conditions pour élaborer un tel projet législatif car les pratiques juridiques diffèrent d'un pays membre à l'autre…