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Europe - Page 168

  • L’Italie demande (en vain) le retrait de l’agenda européen antichrétien

    L’Italie a demandé à la Commission européenne de retirer l’agenda distribué aux écoliers, qui ignore les seules fêtes chrétiennes. Le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini a déclaré que cet agenda était « indécent », et que, non seulement il était offensant pour tous les chrétiens dans le monde, mais qu’en outre il était contraire à la liberté religieuse et à la dignité des religions qui sont un fondement de l’Union européenne.

    La Pologne a également officiellement protesté.

    Une porte-parole de la Commission a déclaré que « la Commission comprend que l’on soit sensible au problème et regrette cet incident », et que « la bévue sera corrigée dans les prochaines éditions ».

    Elle a ajouté que le but principal de l’agenda était d’ « informer les jeunes Européens en tant que consommateurs et citoyens sur les questions de droits, de choix des consommateurs, sur le changement climatique ». Il s’agit d’un « outil éducatif, pas d’un calendrier événementiel ».

    On avait bien compris qu’il s’agissait d’abord d’un outil de propagande européiste. Mais justement, la propagande comprend la suppression des fêtes chrétiennes…

    L’agenda a coûté 5,5 millions d’euros.

  • L’aveu de Christine Lagarde

    Christine Lagarde, au Wall Street Journal :

    «Nous avons violé toutes les règles parce que nous voulions serrer les rangs et vraiment sauver la zone euro. Le traité de Lisbonne était très simple : aucun renflouement ». Les plans de sauvetage de la Grèce et de l’Irlande, et la création du fonds permanent, sont « des transgressions majeures » du traité.

    Christine Lagarde souligne d’autre part que l’amendement au traité « n’accroît pas les compétences » de l’UE.

    Le Wall Street Journal commente :

    « C'est tout simplement faux. Le Mécanisme Européen de Stabilisation, comme est appelé le nouveau fonds de renflouement permanent, ne donnera pas seulement à l'UE le pouvoir de sauver les Etats membres – ce que, après tout, il faisait déjà. Il donnera aussi les moyens à l'UE d’imposer “une stricte conditionnalité”, ce qui est une façon bureaucratique de dire qu’on vient dans un pays pour lui dire ce qu'il doit faire concernant les impôts, les dépenses et la politique économique, comme étant le prix pour être secouru. »

  • La propagande de la Commission européenne auprès des enfants : elle efface le christianisme

    La Commission européenne a édité un agenda, à trois millions d’exemplaires, qu’elle offre aux collégiens pour Noël. L’agenda comprend bien sûr 51 pages de propagande européiste. Mais le plus remarquable est qu’il ne fait allusion à aucune fête chrétienne, pas même à… Noël. En revanche sont indiquées les fêtes musulmanes, juives, hindoues, sikhs, et d’autres encore, et les fêtes inventées par l’Union européenne.

    La porte-parole de la COMECE, Johanna Touzel, trouve cela « ahurissant », mais elle ajoute : « C’est une étrange omission. J’espère que ce n’était pas intentionnel. » Sic.

    Un porte-parole de la Commission a dit que c’était une « bourde » et que dans les prochaines éditions il n’y aurait… aucune fête religieuse.

    (Telegraph)

  • L'Eglise orthodoxe grecque dénonce la tutelle de l’UE et du FMI

    Un long message des évêques orthodoxes grecs sera lu dans les églises dimanche. Extraits :

    "Notre pays semble ne plus être libre mais être régi par ses bailleurs de fonds… Sur le plan social, des remises en cause de droits et données sont entreprises, avec comme argument que ce sont des mesures imposées par nos créanciers", comme si "le pays était sous occupation". La faute en revient aux responsables politiques, "les mêmes depuis des décennies (...) dont le seul but était d'exercer le pouvoir", au mépris "des intérêts du peuple et du pays". Mais aussi aux Grecs, qui ont été "irresponsables en se livrant à l'enrichissement facile et à l'hédonisme", et qui doivent revenir à l’Eglise et apprendre à pratiquer "l'ascèse" face au consumérisme.

  • L’amendement au traité européen

    Le Conseil européen s’est mis d’accord hier soir sur une modification du traité concernant l’aide aux pays en difficulté. L’amendement est ainsi libellé :

    "The member states whose currency is the euro may establish a stability mechanism to be activated if indispensable to safeguard the stability of the euro area as a whole. The granting of any required financial assistance under the mechanism will be made subject to strict conditionality."

    Oui, le seul texte que l’on ait ce matin est en anglais. On le trouve dans le communiqué du président Herman Van Rompuy, uniquement en anglais.

    La traduction donne à peu près ça : « Les Etats membres dont la devise est l’euro peuvent établir un mécanisme de stabilité qui sera activé si cela s'avère indispensable pour sauvegarder la stabilité de l'euro dans son ensemble. L'octroi de toute nécessaire aide financière au titre du mécanisme sera soumis à une stricte conditionnalité. »

    Herman Van Rompuy précise que cet amendement n’accroît pas les compétences de l’Union et que « tout le monde est tombé d’accord pour utiliser la procédure de révision simplifiée ». Autrement dit l’amendement devra seulement être formellement adopté à l’unanimité par les chefs d’Etat et de gouvernement, qui viennent de le rédiger. Non seulement les peuples n'ont pas le droit à la parole, mais même les parlements sont hors jeu...

  • Pas de « droit » à l'avortement, dit la CEDH

    La Cour européenne des droits de l'homme, par un arrêt définitif rendu un an après l'audience à Strasbourg le 9 décembre 2009, vient de reconnaître le droit de l'Irlande de protéger la vie de l'enfant à naître par une législation propre, même si cette législation va à l'encontre du « consensus » largement constaté en faveur d'un « droit » à l'avortement, variable selon les pays, dans la grande majorité des autres pays du Conseil de l'Europe.

    La reconnaissance d'un droit de l'enfant à naître, dût-il être mis en balance avec celui, supposé, de la mère, constitue une bonne surprise et même une première devant la CEDH qui au fil des décisions parcellaires avait institué une tendance inverse.

    A lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • L’« initiative citoyenne » européenne : ce sera peut-être pour 2012…

    « Aujourd'hui, l'Union européenne s'est ouverte à la démocratie participative. Les citoyens ont désormais le même droit d'initiative politique que nous avons ici, au Parlement et au Conseil. Maintenant, c'est à nos citoyens d'agir », a déclaré hier Alain Lamassoure, rapporteur du texte du Parlement européen sur l’initiative citoyenne, qui a été voté à une large majorité.

    Lamassoure galège… La fameuse initiative citoyenne est un serpent de mer. J’ai longuement évoqué ses tribulations dans Daoudal Hebdo en novembre 2009 et en avril 2010. La Commission européenne avait fait semblant de demander l’avis des citoyens, puis avait laborieusement élaboré les règles de l’initiative citoyenne, règles qui viennent d’être modifiées par le Parlement européen.

    Il faut maintenant que la Commission avalise les modifications, et si elle le fait (il semble que la plaisanterie ait assez duré, car selon le traité de Lisbonne l’initiative citoyenne devrait exister depuis l’entrée en vigueur du traité, le 1er décembre 2009), il faudra ensuite que les Etats membres transposent le texte dans les législations nationales…

    L’initiative citoyenne n’a donc pas vu le jour le 15 décembre 2010. Ce sera au plus tôt en 2012.

    Les dirigeants de Greenpeace sont furieux. Ils croyaient que c’était fait. Ils ont récolté plus d’un million de signatures pour une initiative citoyenne contre les OGM. La Commission leur a dit que ce n’était pas encore fait et que lorsque ce sera fait ils devront recommencer la collecte des signatures selon les normes qui seront alors édictées…

  • Le communisme vu de Bruxelles

    Les ministres des Affaires étrangères de six pays de l’UE, qui ont vécu sous un régime communiste, ont écrit à Viviane Reding, commissaire à la Justice, pour demander une législation contre la négation ou la banalisation des crimes des régimes totalitaires.

    « Le principe de justice doit assurer un traitement juste des victimes de tous les régimes totalitaires, ainsi qu'une prévention adéquate de tous les crimes internationaux », écrivent les ministres des Affaires étrangères de Bulgarie, République tchèque, Hongrie, Lettonie, Lituanie et Roumanie. « Parallèlement à la poursuite et à la condamnation des criminels, les négations de tous crimes internationaux doivent être traitées selon les mêmes normes pour éviter des conditions favorables à la réhabilitation et à la renaissance des idéologies totalitaires. »

    Un porte-parole de Viviane Reding a confirmé qu’elle a reçu cette lettre, et que la Commission adoptera un rapport sur le sujet d’ici la fin de l’année. Il a commenté : « L'UE a un rôle à jouer - dans le cadre de ses pouvoirs dans ce domaine – pour contribuer à la connaissance de l'histoire passée de l'Europe en tant que patrimoine commun de tous les Européens d'aujourd'hui et des générations futures. L'Union peut agir comme un facilitateur pour la promotion d'une mémoire partagée des crimes commis par les régimes totalitaires. » Mais il a ajouté qu’il était « prématuré » de spéculer sur un appui de la Commission à la demande de ces ministres…

    Les pays de l’Est sont stupéfaits de voir à quel point les pays de l’Ouest européen sont ignorants de ce qu’a été la dictature communiste. A ceux qui prétendent que l’on ne peut pas punir la négation des crimes communistes comme on punit la négation des crimes nazis, parce que Staline n’a pas exterminé de façon systématique comme Hitler, le ministre tchèque Karel Schwarzenberg a répondu : « Pour dire la vérité, Staline a pu tuer encore plus de gens que Hitler. Tous deux étaient des meurtriers de masse. Ceux qui leur faisaient des courbettes faisaient des courbettes au meurtre. »

    Sous sa présidence de l’UE, en 2009, la République tchèque a tenté de mettre en place une plateforme de recherche sur les régimes totalitaires, avec un bureau d’information à Bruxelles, mais cette initiative n’a pu aboutir…

    « Il y a une compréhension différente de ce que signifiait le communisme à l’Est et à l’Ouest », constate sobrement Raluca Grosescu, chercheur à l’Institut roumain d’enquête sur les crimes communistes.

  • Suisse : l’UE s’énerve

    Le conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE s’est réuni lundi et a publié ses rituelles « Conclusions » sur les relations de l’UE avec les pays de l’AELE. Le chapitre qui attire l’attention est celui sur la Suisse. L’UE n’avait jamais été aussi sévère, et en filigrane on voit bien qu’elle n’admet vraiment plus que ce pays « au cœur de l’Europe » ne fasse partie de l’Union.

    Les griefs sont ainsi résumés dans le préambule :

    « La Suisse n'étant pas membre de l'Espace économique européen, elle a choisi d'adopter une démarche sectorielle en ce qui concerne ses accords dans la perspective d'un rapprochement éventuel, à long terme, avec l'Union européenne. Tout en respectant pleinement la souveraineté et les choix de la Suisse, le Conseil a estimé que si le système actuel d'accords bilatéraux a bien fonctionné par le passé, le défi des années à venir consistera à sortir de ce système complexe, qui est source d'insécurité juridique, devient difficile à gérer et qui a manifestement atteint ses limites. Afin que les futures relations s'établissent sur une base solide, il sera nécessaire de trouver des solutions acceptables par les deux parties sur un certain nombre de questions horizontales, énumérées ci-après. »

    Cette approche sectorielle, lit-on après, « s'est traduite au fil des années par un ensemble très complexe d'accords multiples » (il y en a 120). Mais, en outre, la Suisse ne fait rien pour intégrer à ces accords le « nouvel acquis de l’UE, y compris la jurisprudence de la Cour de justice », d’où il « résulte une insécurité juridique pour les autorités, les opérateurs et les citoyens ». Pire encore : « le Conseil est préoccupé par l'application incohérente de certains accords et par le fait que la Suisse introduit des mesures et des pratiques législatives ultérieures incompatibles avec ceux-ci, en particulier l'accord sur la libre circulation des personnes ».

    En outre, « le Conseil demeure très préoccupé par certains régimes cantonaux d'imposition des sociétés en Suisse, qui créent une distorsion inacceptable de la concurrence ».

    Enfin, « le Conseil réaffirme sa conclusion de 2008 selon laquelle, lorsqu'il évaluera l'équilibre des intérêts au moment de conclure de nouveaux accords, il aura à l'esprit la nécessité de garantir des progrès parallèles dans tous les domaines de coopération, notamment ceux qui posent des difficultés aux citoyens et aux entreprises de l'UE »…

    La réaction des autorités suisses a été brève : « Les accords bilatéraux existants fonctionnent globalement bien. » Autrement dit, cause toujours… En ce qui concerne les régimes fiscaux cantonaux, elle rappelle qu’elle a « proposé des solutions constructives », mais qu’elles ont été « rejetées par au moins un Etat membre de l'UE »…

    Le 19 août dernier, le Conseil fédéral suisse (le gouvernement) a réaffirmé avec force que l’approche bilatérale sectorielle demeurait la seule possible, et appelé l’UE à respecter sa souveraineté : « Les procédures de décision constitutionnelles de la Suisse doivent être respectées. La Suisse exclut en particulier une reprise automatique des nouveaux développements du droit de l'UE dans les domaines régis par les accords. »

  • Le Conseil de l’Europe découvre le Kosovo

    Dans un rapport qui a été divulgué hier et qui sera voté le mois prochain par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le sénateur suisse Dick Marty « révèle » que l’actuel Premier ministre du Kosovo, Hashim Thaçi, a agi comme le "parrain" de réseaux criminels (dirigés par l’UCK dont il était le chef) responsables d'un trafic d'organes de prisonniers serbes et albanais avant et après l'intervention de l'Otan en 1999, que cette activité criminelle (les prisonniers - en Albanie - étaient assassinés avant l’opération) « s’est poursuivie sous d’autres formes jusqu’à nos jours », au Kosovo et en Albanie, et que depuis dix ans son « groupe de Drenica » contrôle le trafic d’héroïne.

    Le rapport est tout aussi sévère pour "les autorités internationales en charge de la région" - Nations unies et Union européenne - qui "n'ont pas estimé nécessaire de procéder à un examen approfondi" de ces faits "en dépit des indices concrets au sujet de tels trafics au début de la décennie", et ont "privilégié une approche politique pragmatique, estimant devoir favoriser à tout prix la stabilité à court terme et sacrifiant ainsi d'importants principes de justice".

    En fait, on sait tout cela depuis longtemps. Des articles de National Hebdo, notamment, avaient décrit par le menu les activités de Hashim Thaçi et de ses sbires de l’UCK.

    Mais voilà que tombe le mur du silence édifié par l’UE et la presse politiquement correcte alors que le « parti » de Hashim Thaçi vient de remporter les élections… Et que le parti rival a déposé plainte pour fraudes à grande échelle (dans les fiefs de Thaçi la participation a été supérieure à 90%...).