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Europe - Page 142

  • Le « populiste » Ueli Maurer président de la Suisse

    Le ministre suisse de la Défense, Ueli Maurer, ancien président confédéral de l’UDC, a été élu mercredi président de la Confédération suisse pour l’année 2013. La Radio-Télévision Suisse (RTS) francophone a titré : Le Zurichois Ueli Maurer amène l'aile dure de l'UDC à la présidence.

    Et cela pendant que les évêques étaient réunis pour leur assemblée, notamment pour prendre position sur une initiative populaire pilotée par l’UDC… qui n’arrête pas de les embêter… et qu’ils ont en horreur.

    Dans un communiqué, l’UDC félicite Ueli Maurer et se félicite que « grâce à Ueli Maurer, les électrices et électeurs favorables à l’indépendance, la neutralité et la démocratie directe sont représentés à la tête du pays ».

  • Les auréoles et les croix de Cyrille et Méthode

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    En raison sans doute de l’émotion soulevée en Slovaquie et dans toute l’Europe par le rejet, par les autorités européennes, des auréoles et des croix des saints Cyrille et Méthode sur un projet de pièce slovaque de 2 euros, la Banque centrale slovaque, après avoir supprimé les dites auréoles et croix, a décidé, avec le soutien des évêques, de reproposer la pièce originelle…

  • La Palestine est un Etat

    La Palestine était une « entité ». Elle est devenue hier un « Etat », par un vote de l’Assemblée générale de l’ONU : un "Etat observateur non membre" de l’ONU.

    La résolution, qui fait également de Jérusalem la capitale de cet Etat, a été votée par 138 Etats. Il y a eu 41 abstentions, et seulement 9 votes contre. Ce qui est très remarquable : les Etats-Unis et Israël n’ont pu convaincre que le Canada et quelques confettis à la botte des Etats-Unis : les Iles Marshall, la Micronésie, Nauru, Palau, Panama. Il en manque un ? Oui, la République tchèque, finalement seul et unique pays de l’Union européenne à avoir suivi les Etats-Unis, ce qui est au moins aussi « historique » que le vote de la résolution. En effet, par rapport à la carte que publiait hier le Figaro, on constate que l’Allemagne s’est finalement abstenue, que le Royaume Uni s’est abstenu, que l’Italie s’est abstenue, que la Pologne s’est abstenue : bref, les alliés et clients des Etats-Unis ont fait faux bond.

    Par rapport au dernier vote, il y a un an, sur l’admission de la Palestine à l’Unesco, on constate que 9 pays de l’UE qui s’étaient abstenus ou avaient voté non ont modifié leur position.

  • Et maintenant le veto à l’envers

    La Commission européenne a publié hier son projet pour une « authentique » union économique et monétaire. Le texte de 52 pages explique que l’eurozone a besoin de « s’intégrer plus vite et plus profondément » que le reste de l’UE. Ce qui implique un impôt national de coordination (sic), des politiques de l’emploi, les eurobonds, et un budget de l’eurozone piloté par un Trésor de la Commission européenne.

    Une plus grande « coordination » des budgets des Etats de l’eurozone doit conduire l’UE à avoir un droit d’amendement, voire de veto sur les budgets nationaux.

    Jusqu’ici on pouvait mesurer ce qui reste des souverainetés nationales par le nombre de domaines où les Etats conservaient un droit de veto. Ici on renverse la situation : c’est l’autorité européenne qui a droit de veto sur les budgets nationaux…

    « A long terme », l’intégration de l’eurozone doit conduire « à l’union politique, avec un budget central européen doté d’une capacité fiscale propre et du pouvoir d’imposer ses décisions aux Etats membres »… Ce qui nécessitera une « réforme majeure du traité »…


  • La Palestine et l’UE

    L’Assemblée générale de l’ONU vote aujourd’hui, malgré l’opposition d’Israël et des Etats-Unis, une résolution donnant à la Palestine un statut d’Etat observateur. C’est l’occasion d’une belle cacophonie européenne, où l’on entend tout le monde sauf Catherine Ashton, le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité‎, depuis qu’elle avait proposé l’abstention et qu’elle s’était fait voler dans les plumes par les sept premiers pays favorables à la reconnaissance du statut de la Palestine (rejoints ensuite par la France).

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    La carte coloriée par Le Figaro est éloquente. On ne peut que se réjouir de voir que malgré le forcing européiste d’une « union des affaires étrangères » c’est la désunion la plus complète qui règne entre Etats qui ont donc encore une politique étrangère nationale. Et au communiqué officiel de l’UE qui ne disait rien on a dû ajouter une phrase disant que « la décision de reconnaître ou non la Palestine comme un Etat observateur non membre (de l’ONU) demeure du domaine du droit souverain de chaque Etat membre » de l’UE…

  • Yves Mersch nommé à la BCE

    Profitant du fait que tout le monde ne parle que du problème du budget, le Conseil européen a discrètement nommé Yves Mersch au directoire de la Banque centrale européenne. (Le Parlement européen avait voté contre parce qu'il voulait une femme, et l’Espagne avait empêché la nomination par la « procédure de silence », mais cette nomination était voulue par le président du Conseil Herman Van Rompuy, le président de la BCE Mario Draghi, et surtout Angela Merkel.)

  • Les Eglises catholiques orientales à Zagreb

    A l’occasion du quatrième centenaire de l’union à Rome de l’Eglise grecque-catholique croate, est organisée une rencontre de toutes les Eglises grecques-catholiques d’Europe à Zagreb.

    La première rencontre, nous rappelle l'agence Zenit, s’était tenue en 1997 en Hongrie à l’initiative du cardinal Achille Silvestrini, alors Préfet de la Congrégation pour les Églises Orientales, qui voulait instaurer un forum où les évêques de ces Églises particulièrement touchées par le régime athée « puissent découvrir toujours plus clairement leur rôle dans l’Europe d’aujourd’hui et être aimées et estimées pour leur histoire de fidélité à l’Église et au Pape, payée au prix fort ».

    Les 14 Eglises grecques-catholiques européennes sont invitées. Cela va des microscopiques Eglises catholiques byzantines grecque et russe à la grande Eglise ukrainienne, en passant par l’Eglise maronite… de Chypre, qui n’est européenne que par droit du sol… Quant à la petite Eglise grecque-catholique croate, elle n’est pas d’origine croate : les Croates sont catholiques latins. Il s’agissait à l’origine d’orthodoxes bosniaques, serbes, etc. fuyant la domination turque. Se retrouvant dans un pays catholique, ils ont fini par devenir catholiques (et croates), tout en conservant leurs traditions.

  • Tonio Borg sera bien commissaire

    Comme prévu, le Parlement européen a approuvé la nomination de Tonio Borg comme commissaire chargé de la Santé et de la Politique des consommateurs, par 386 voix contre 281 et 28 abstentions.

    C’est une défaite pour les plus excités des lobbies homosexualistes et de la culture de mort, mais ils avaient tout de même peu de prise pour un tel porterfeuille.

  • Le totalitarisme européen (et français) antichrétien

    La Slovaquie avait décidé d’émettre une pièce de 2 euros pour le 1150e anniversaire, l’an prochain, de l’arrivée des saints Cyrille et Méthode dans le pays. Le projet a été soumis à la Commission européenne, laquelle a exigé que soient supprimées les auréoles des saints, ainsi que la croix sur leurs chasubles.

    Plus précisément, ce sont « certains pays » de l’UE qui ont exigé ces mutilations, au nom de la « neutralité religieuse ».

    La liste des pays laïcistes n’est pas difficile à dresser. Au premier rang, la France, qui avait exigé qu’il n’y ait pas de mention des racines chrétiennes de l’Europe dans le projet de Constitution.

    L’affront est d’autant plus mal ressenti en Slovaquie qu’il s’agit d’un pays qui a subi très durement le joug communiste pendant des décennies.

    « L’annulation des attributs principaux qui accompagnent les saints Cyrille et Méthode nous contraint d’observer qu’il s’agit là d’un manque de respect de la tradition chrétienne européenne », écrit le porte-parole de l’épiscopat slovaque, le père Jozef Kovaczik. « En l’année 1988, avant la révolution, les fidèles slovaques ont risqués par leur vie l’annonce des œuvres et de l’enseignement des deux saints. Vivons nous réellement dans un état de droit ou dans un système totalitaire où l’on nous dicte quels attributs sont autorisés ? »

    arton7676-85cb3.jpgL’ironie de l’histoire est que ce qu’on verra d’abord sur la pièce est la grande croix entre les deux évangélisateurs. Celle-là, ni la France ni la Commission ne peut l’enlever. Pour le moment. Car il s’agit de la croix d’Anjou, qui est l’élément principal des armoiries de la République de Slovaquie…

    Nul doute qu’il doit y avoir à la Commission quelques zombies post-soviétiques qui réfléchissent à un projet de directive interdisant tout symbole religieux sur les armoiries et les drapeaux des Etats membres. Il y aura du boulot…

    Au fait, le dessin de la face nationale des pièces en euro est de la responsabilité des Etats. Où est le texte qui interdit les symboles religieux ?

    Au fait – bis on a appris récemment que les nouveaux billets en euros allaient être ornés de la figure d’Europa sur le taureau. Et ce taureau c’est Zeus. Et jusqu’à preuve du contraire Zeus est un dieu. Au nom de la « neutralité religieuse », il est scandaleux que la figure d’un dieu grec soit sur les billets de banque de tous les Etats de la zone euro.

    Ah mais oui mais c’est seulement contre la religion chrétienne qu’on en a. CQFD.

  • La fuite vers l'Allemagne…

    Quelque 300.000 personnes originaires de l’UE se sont installées en Allemagne au premier semestre. C’est 15% de plus qu’au premier semestre de l’an dernier. Mais surtout on constate que le nombre de Grecs a augmenté de 78%, et le nombre d’Espagnols et de Portugais de 53%.