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Europe - Page 146

  • Un nouveau crime contre l’humanité

    Le quotidien turc Hurriyet publie un article sur les propos du ministre turc de l’Economie, Zafer Caglayan, lors d’un forum organisé par la chambre de commerce autrichienne. L’un de ces propos a tellement plu à Hurriyet qu’il fait en outre l’objet de l’introduction de l’article, en caractères gras :

    « Nous sommes dans l’Union douanière depuis 17 ans. La moitié de nos exportations sont dirigées vers l’UE. Et pourtant, alors que les biens circulent librement, nos hommes d’affaires propriétaires de ces biens doivent obtenir un visa. C’est une violation des droits de l’homme. C’est un crime contre l’humanité. »

    Et d’ajouter : « Vous voyez, je parle très clairement. » En effet.

    Mais si l’obligation de visa est un crime contre l’humanité, on peut se demander comment qualifier le génocide arménien, et plus généralement l’éradication du christianisme en Turquie.

     

  • Un troisième lord pour l’UKIP

    Lord Stevens of Ludgate, qui siégeait comme « conservateur indépendant » après avoir été exclu du parti conservateur pour avoir signé une lettre de soutien à l’UKIP en 2004, a franchi le pas, et a officiellement rallié l’UKIP. Le parti qui prône la sortie du Royaume-Uni de l’UE compte donc désormais trois pairs du royaume au Parlement, avec Lord Pearson of Rannoch et Lord Willoughby de Broke.

    En annonçant l’événement, Nigel Farage a déclaré : « David Stevens a été un géant de la presse*. Il est une figure significative de la chambre des Lords, et il est très bon pour nous de l’avoir à bord de l’UKIP. »

    * David Stevens a été fait baron alors qu’il était président de l’empire de presse United Newspapers (aujourd’hui UBM).

  • Parité : neuf pays contre le diktat

    Quelques jours après l’annonce par Viviane Reding d’une directive européenne imposant sous peine de sanctions diverses et variées un quota obligatoire de 40 % de femmes dans les conseils d'administration, neuf pays ont écrit à la commissaire pour signifier leur refus de ce diktat. « Nous reconnaissons que trop peu de femmes siègent dans les conseils d'administration (...), mais nous refusons l'adoption de mesures légalement contraignantes prises au niveau européen », affirment les autorités du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de la Bulgarie, de la Lettonie, de l'Estonie, de la Lituanie, de la République tchèque, de la Hongrie et de Malte.

    Réaction de l’entourage de Viviane Reding : « On s'attendait à une opposition, mais c'est rare que des Etats s'opposent à une proposition qui n'a pas encore été présentée. Ce n'est pas très démocratique. » Sic.

  • Sondages sur l’euro

    Selon un sondage Ifop pour Le Figaro, 64% des Français qui étaient en âge de voter en 1992 voteraient non aujourd’hui à un référendum sur le traité de Maastricht qui a instauré la monnaie unique.

    Dommage qu’ils aient vingt ans de retard.

    Selon un sondage TNS Emnid publié par Die Welt, 65% des Allemands pensent qu’ils s’en sortiraient mieux si leur pays n’appartenait pas à la zone euro. Mais seulement 36% des Français. Et 76% des Polonais seraient contre l’adhésion de leur pays à la zone euro (ce qui est de toute façon renvoyé aux calendes grecques – alors que c’est théoriquement une obligation pour tout pays adhérant à l’UE d’adopter l’euro, aucun des nouveaux adhérents ne prévoit de le faire aujourd’hui…).

  • Chypre se renfloue… à Moscou

    Chypre est atteinte de plein fouet par la crise grecque, et a besoin d’aide. Mais elle n'a plus accès aux marchés financiers en raison des abaissements successifs de sa note par les agences de notation. Des négociations sont en voie d’aboutir pour un prêt de 5 milliards d’euros… de la Russie.

    Chypre avait déjà obtenu un prêt russe de 2,5 milliards d’euros fin 2011.

    Ainsi va l’UE…

    (Pour en savoir plus sur les relations entre Chypre et la Russie, lire l’article tout récent d’Alexandre Latsa, qui avait déjà signé notamment un article non conformiste sur les Pussy Riot.)

  • Les élections aux Pays-Bas

    Selon la propagande européiste, les élections néerlandaises auraient été un « plébiscite pour l’Europe ». On constate simplement que les deux principaux partis, les libéraux et les travaillistes, ont remporté respectivement 41 et 39 sièges, et qu’ils vont donc s’allier pour accompagner la décadence.

    Il est vrai cependant que le parti de la liberté de Geert Wilders est tombé de 24 à 15 députés.

    En bref les Pays-Bas retrouvent une situation où la nomenklatura se retrouve douillettement entre elle. Comme tant d’autres pays qui ont oublié ce que peut bien vouloir dire le mot de liberté.

  • Ils ne savent plus quoi inventer…

    Les grands chefs de l’UE : Barroso, Rompuy, Juncker et Draghi souhaitent la création d’un Parlement de l’eurozone, dans lequel siégeraient les députés nationaux et européens des pays de la zone, et qui auraient des pouvoirs en matière de politique budgétaire et économique. Donc un rôle de décision supranational. Malin, non ?

  • Absurdie

    Dans le classement des pays selon leur compétitivité, établi par le Forum économique mondial, la Finlande est au 3e rang, et la Grèce au 96e.

    Aucune idéologie ne peut faire en sorte que le 3e et le 96e aient de façon viable une même monnaie…

  • Angela Merkel, le traité et le "Spiegel"

    Beaucoup de bruit autour d’un article du Spiegel « révélant » qu’Angela Merkel voudrait un nouveau traité européen et que son conseiller Nikolaus Meyer-Landrut a déjà mené des discussions en ce sens à Bruxelles, mais qu’une majorité de pays a rejeté la proposition lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères.

    Le projet viserait à donner à la Cour de Justice européenne « le droit de surveiller les budgets des États membres et de punir ceux qui créent du déficit ».

    Mais c’est ce que prévoit déjà, en fait, le traité budgétaire en cours de ratification. Car la Cour de Justice ne peut pas surveiller les budgets en tant que tels. Son rôle est de veiller à l’application des traités. Le nouveau traité demande aux Etats membres de dénoncer à la Cour de Justice les Etats que la Commission européenne désigne comme violant les obligations du traité en matière de déficits. C’est la Commission qui peut éventuellement surveiller les budgets, et qui s’est effectivement octroyé le droit de le faire désormais.

    Dans ce cadre, le projet qu’évoque le Spiegel ne tient pas debout, de la façon dont il est présenté.

  • L’euro c’est la prospérité, etc.

    L'activité du secteur privé dans la zone euro a reculé en août… pour le septième mois consécutif, selon la première estimation de l'indice PMI.

    Ce qui confirme que l’économie de la zone euro s’enfonce dans la récession.

    En outre, on ne peut même plus compter sur l’Allemagne : la contraction de l’activité s’y accélère…