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Et maintenant le veto à l’envers

La Commission européenne a publié hier son projet pour une « authentique » union économique et monétaire. Le texte de 52 pages explique que l’eurozone a besoin de « s’intégrer plus vite et plus profondément » que le reste de l’UE. Ce qui implique un impôt national de coordination (sic), des politiques de l’emploi, les eurobonds, et un budget de l’eurozone piloté par un Trésor de la Commission européenne.

Une plus grande « coordination » des budgets des Etats de l’eurozone doit conduire l’UE à avoir un droit d’amendement, voire de veto sur les budgets nationaux.

Jusqu’ici on pouvait mesurer ce qui reste des souverainetés nationales par le nombre de domaines où les Etats conservaient un droit de veto. Ici on renverse la situation : c’est l’autorité européenne qui a droit de veto sur les budgets nationaux…

« A long terme », l’intégration de l’eurozone doit conduire « à l’union politique, avec un budget central européen doté d’une capacité fiscale propre et du pouvoir d’imposer ses décisions aux Etats membres »… Ce qui nécessitera une « réforme majeure du traité »…


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