L’Assemblée générale de l’ONU vote aujourd’hui, malgré l’opposition d’Israël et des Etats-Unis, une résolution donnant à la Palestine un statut d’Etat observateur. C’est l’occasion d’une belle cacophonie européenne, où l’on entend tout le monde sauf Catherine Ashton, le haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, depuis qu’elle avait proposé l’abstention et qu’elle s’était fait voler dans les plumes par les sept premiers pays favorables à la reconnaissance du statut de la Palestine (rejoints ensuite par la France).
La carte coloriée par Le Figaro est éloquente. On ne peut que se réjouir de voir que malgré le forcing européiste d’une « union des affaires étrangères » c’est la désunion la plus complète qui règne entre Etats qui ont donc encore une politique étrangère nationale. Et au communiqué officiel de l’UE qui ne disait rien on a dû ajouter une phrase disant que « la décision de reconnaître ou non la Palestine comme un Etat observateur non membre (de l’ONU) demeure du domaine du droit souverain de chaque Etat membre » de l’UE…