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Europe - Page 144

  • Mario Monti se croit toujours commissaire

    Le président du conseil italien Mario Monti attaque devant la Cour constitutionnelle la… région Calabre.

    Mario Monti accuse la Calabre d’avoir outrepassé ses compétences en favorisant la commercialisation de produits agricoles locaux (« encouragement à l’agriculture kilomètre zéro »). Ce qui est contraire aux règles européennes de la libre circulation.

    Mario Monti fut commissaire européen à la concurrence. On voit que, imposé à la tête du gouvernement italien par la dictature euromondialiste, il réagit toujours en commissaire. Au détriment des agriculteurs et des consommateurs de Calabre, et de la véritable écologie.

  • Le Royaume Uni et l’UE

    « La position qu’adoptent de nombreuses personnalités politiques, tant de gauche que de droite, en faveur d’une adhésion molle à l’UE ne pourra tout simplement pas continuer à exister. Le statu quo ne peut tenir longtemps. Nous pouvons ou bien nous joindre au projet de l’euro, avec tout ce qui s’ensuit, ou bien nous devons commencer à penser à une vie en dehors de l’UE. »

    Le propos est de Gisela Stuart, député travailliste, dans le Times, et c’est un bon résumé de la situation. Or il y a une vie en dehors de l’UE, et ce serait bien que les Anglais nous le montrent.

  • Tenir jusqu’en… 2023

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan est en visite à Berlin, où il a inauguré la nouvelle ambassade turque avant de rencontrer Angela Merkel. Lors d’un débat, mardi soir, on lui a demandé si la Turquie serait membre de l’UE en 2023 (pour le centenaire de la République de Turquie). Il a répondu : « Ils ne vont sans doute pas nous bercer d’illusions aussi longtemps. Mais s’ils le font jusque-là, alors l’UE sera perdante, et à tout le moins ils perdront la Turquie. »

    Au lieu de se réjouir de cette bonne déclaration, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a déclaré : « C’est mauvais pour les deux parties, et l’année prochaine nous voulons prendre un nouveau départ pour surmonter cette impasse. » Avec François Hollande ? Celui-ci a toujours esquivé la question.

  • Conversation obligatoire chez le coiffeur ?

    L’édition du dimanche du quotidien populaire britannique The Sun, toujours à l’affût d’un scandale européen ou d’une mesquinerie de Bruxelles, fait état d’une révolte des coiffeurs britanniques contre un projet de directive européenne « dingue » sur les salons de coiffure.

    Selon le journal, les employés des salons de coiffure auraient interdiction de porter des montres et des boucles d’oreilles, qui sont « anti-hygiéniques », auraient obligation de porter des « semelles antidérapantes », de se laver les mains et de les enduire de crème plusieurs fois par jour, et de bavarder avec les clients pour leur « bien-être mental » : le nombre de coupes serait limité, et les salons devraient distiller une joyeuse atmosphère pour éviter les « effondrements émotionnels ».

    Le ministre de l’Emploi Mark Hoban a déclaré : « Personne n’a à dire aux coiffeurs les avantages de la crème pour les mains ou à leur dicter comment ils doivent s’habiller. Une telle législation conduirait à des coûts supplémentaires et à une note plus importante pour les clients. »

    « Quand il y a peu d’argent et que trouver un emploi est si important, la dernière chose dont nous avons besoin est d’une bureaucratie qui coûte encore plus cher », a déclaré Eileen Lawson, de la fédération britannique des coiffeurs. Laquelle chiffre à 75 millions de livres (93 millions d’euros) le coût de la directive pour les salons de coiffure britanniques.

  • Les députés européens veulent une femme…

    Conformément à ce qu’on pouvait attendre après le vote de la commission des Affaires économiques et monétaires, les députés européens ont voté hier en séance plénière contre la nomination d’Yves Mersch au directoire de la Banque centrale européenne pour la seule raison que ce n’est pas une femme. Toutefois à une petite majorité : 325 voix contre 300, et 43 abstentions.

    Sylvie Goulard s’est félicitée de cette « belle victoire » et attend maintenant que le Conseil « fasse preuve de bon sens ».

    Mais le vote du Parlement européen est purement consultatif, et Yves Mersch sera vraisemblablement nommé au directoire de la BCE au prochain sommet de décembre. Parce que les ministres des Finances de l’UE n’ont pas l’intention de laisser croire au Parlement européen qu’il aurait un droit de veto. Et un diplomate fait remarquer que ce Parlement que l’on consulte sur un candidat parce qu’il est censé l’évaluer n’a pas posé la moindre question au candidat, ce qui disqualifie son vote.

  • Il n’y a pas eu de clash hier à Bruxelles...

    Lundi je rendais compte d’un article du Financial Times annonçant que le projet de directive imposant un quota minimum de 40% de femmes dans les conseils d’administration allait être rejeté le lendemain par la Commission elle-même, et que ce serait une première sous l’ère Barroso.

    Je me disais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, mais je ne savais pas quoi. Maintenant on sait. En fait, le Financial Times raisonnait comme si les décisions eurocratiques se prenaient de façon démocratique. Le journal britannique n’imaginait donc pas que Barroso allait tout simplement… empêcher le vote des commissaires…

    Hier, lorsque Viviane Reding a présenté son projet de directive, José Manuel Barroso a décidé de ne pas le mettre aux voix. Parce qu’il y aurait eu une majorité contre, et que ça aurait fait désordre dans la dictature européenne, et que le projet aurait été abandonné.

    Or il ne faut pas abandonner les projets qui mettent en œuvre l’idéologie délirante de l’UE. Donc Barroso a décidé qu’il y aurait de nouvelles discussions et qu’on se reverrait le 14 novembre. Espérant que d’ici là on pourra faire changer d’avis quelques commissaires. Et à Bruxelles il y a divers moyens pour cela…

  • Délire sexiste au Parlement européen

    La commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen a voté hier par 21 voix contre 12 (et 13 abstentions) contre la nomination d’Yves Mersch (le gouverneur de la Banque centrale du Luxembourg) au directoire de la Banque centrale européenne.

    Yves Mersch serait-il incompétent ? Odieusement pistonné ? Sent-il mauvais ? Participait-il aux parties fines de DSK ?

    Non. La seule et unique raison est qu’Yves Mersch est un homme. Et que la commission avait prévenu qu’elle n’accepterait pas la nomination d’un homme, parce qu’il n’est pas acceptable que le directoire de la BCE soit composé de 6 hommes…

    Son avis est purement consultatif, mais c’est la première fois que la commission se prononce contre une nomination.

    « Nous n’avons rien contre vous, mais que pouvons-nous faire quand le Conseil à se comporte aussi mal ? » lui a dit Sylvie Goulard.

    Les députés européens donneront leur avis jeudi en séance plénière. La commission des affaires économiques a fait savoir au président du Conseil européen Herman Van Rompuy (encore un homme…) que les députés pourraient modifier leur vote s’il proposait un plan concret pour promouvoir l’égalité des sexes dans les principaux postes des ministères des Finances des Etats membres et des banques centrales.

    Le suspense est insoutenable…

     

  • Demain, clash sexuel à Bruxelles…

    Le Financial Times croit savoir que le projet de directive imposant un quota minimum de 40% de femmes dans les conseils d’administration des grandes sociétés sera rejeté demain par une majorité de commissaires, et que ce sera une première sous l’ère Barroso, et un gros échec pour la pétroleuse Viviane Reding.

    Au fil du temps de plus en plus de commissaires sont devenus hostiles au projet, malgré l’amendement qui lui a été apporté : l’éventail des sanctions a été supprimé et laissé à l’appréciation des Etats membres. Au moins 11 des 27 commissaires sont opposés à la directive, et seulement 8 d’entre eux y seraient favorables. On ne connaît pas la position des autres mais il n’y a guère de chances qu’ils permettent la constitution d’une majorité.

    Il est amusant de constater que parmi les contestataires figurent plusieurs des femmes commissaires de premier plan, dont la première vice-présidente de la Commission Catherine Ashton, ainsi que Cecilia Malström, Neelie Kroes, Connie Hedegaard, Máire Geoghegan-Quinn. Et qu’en dehors de Viviane Reding ce sont des hommes qui sont les plus favorables, à commencer naturellement par l’inénarrable commissaire français Michel Barnier, en compagnie d’Olli Rehn, Antonio Tajani and László Andor.

    Dès septembre, 9 pays, menés semble-t-il par le Royaume Uni, avaient officiellement manifesté leur opposition au projet.

  • La démission d’un commissaire

    Le commissaire européen à la Consommation et à la Santé, le Maltais John Dalli, a été contraint de démissionner hier, suite à un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF). L’office a établi qu’un homme d’affaires maltais avait fait miroiter ses relations avec John Dalli auprès du groupe de tabac Swedish Match, disant qu’il se faisait fort, moyennant une modeste rétribution, de convaincre la Commission, via John Dalli, de permettre la commercialisation dans toute l’UE du tabac à chiquer suédois qui n’est aujourd’hui pas autorisé. Cela dit, il ne s’est rien passé de tel. Mais l’OLAF considère que John Dalli devait être au courant de la manœuvre. Ce que celui-ci nie énergiquement.

    Il est tout de même assez curieux que la Commission contraigne un de ses membres à la démission sur un simple soupçon de connivence. Sans doute est-elle toujours traumatisée par l’affaire Edith Cresson, quand elle avait défendu celle-ci bec et ongle avant de devoir démissionner en bloc…

    Mais il est vraisemblable aussi que José Manuel Barroso, sur fond de total mépris de Bruxelles pour l’île catholique, ait saisi la première occasion de se venger d’un homme qui avait osé manifester son désaccord dans l’affaire libyenne. John Dalli, qui est l’une des principales personnalités politiques de Malte (il a été pendant très longtemps ministre des Finances, puis ministre de la Santé et des Affaires sociales) avait ouvertement critiqué la position de la Commission concernant la révolution libyenne (il est vrai qu’il avait quelques intérêts dans ce pays voisin). Et il avait été contraint de présenter des excuses…

    John Dalli avait été accusé de corruption lorsqu’il était ministre. Mais il avait été entièrement disculpé et c’est son accusateur qui avait été condamné une peine de prison.

    On avait également parlé de John Dalli lors de l’affaire de l’agenda pour les lycéens européens, qui signalait diverses fêtes religieuses mais aucune fête chrétienne. Cet agenda relevait de la responsabilité du commissaire à la Consommation, et ça faisait vraiment tache pour un commissaire maltais… John Dalli s’était publiquement excusé, disant qu’il prenait des mesures pour que cela ne se reproduise plus.

  • Seulement 32…

    A l’Assemblée nationale, il n’y avait eu que 70 députés à dire non à la ratification du traité budgétaire. Au Sénat, ils n’ont été que 32… Et tous d’extrême gauche, semble-t-il.

    Le problème est que les parlementaires ne servent plus à rien, puisque même pour le budget de la France ils dépendront désormais de Bruxelles. Et ils ont voté pour cela...

    Mais l’essentiel n’est-il pas de garder le fromage, encore plus goûteux si on peut le déguster sans rien avoir d’autre à faire…