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Eglise - Page 54

  • Les amis de François

    Le P. Thomas Rosica, que François a fait porte-parole anglophone du Saint-Siège, a dû démissionner du « Collegium » du Collège Saint Michel de l’université de Toronto et de sa faculté de théologie. Il a également démissionné du conseil d’administration du St John Fisher College de New York et de celui de l’université Saint Thomas de Houston.

    La raison est qu’il a été convaincu de plagiat répété et habituel de travaux académiques depuis 1991…

    On a déjà croisé le très gay friendly P. Rosica sur ce blog à propos de son mensonge concernant Kim Davis et le pape, et à propos de son admiration sans borne pour Gregory Baum, l’auteur de la première ébauche de Nostra Aetate, inverti notoire, prêtre marié à une ancienne religieuse divorcée qui acceptait ses relations avec des hommes…

  • Académie pour la vie

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    L’Académie Jean-Paul II pour la vie et la famille organise les 20 et 21 mai prochains à Rome (juste après la Marche pour la Vie) un colloque sur « la mort cérébrale : une construction médico-légale, les preuves scientifiques et philosophiques », avec cette précision : « La conférence de Rome exposera la vérité à propos de la “mort cérébrale” et le don d’organes ». A savoir que la mort cérébrale a été inventée afin de prélever des organes sur des corps encore vivants.

    Rappelons que l’Académie Jean-Paul II pour la vie et la famille a été fondée en 2017 par des membres de l’Académie pontificale pour la vie entièrement vidée et reconstruite par François sur des bases qui ne sont plus de tout celles de la fondation, et confiée à un prélat du lobby gay.

    Le président en est Josef Seifert, qui ouvrira et conclura le colloque. Parmi les intervenants plusieurs médecins, dont Doyen Nguyen, médecin hématologue et docteur en théologie morale (Angelicum), auteur d’un livre sur le sujet, le Dr Thomas Zabiega, neurologiste (Etats-Unis), le Dr Cicero Coimbra, professeur de neurologie et neurochirurgie (Brésil), le Dr Paul Byrne, néonatologiste et professeur de pédiatrie (et père de 12 enfants, Canada), et Mgr Athanasius Schneider qui interviendra en direct par vidéo puisque François lui a interdit de quitter son désert kazakh plus de 30 jours par an.

  • La messe aux Etats-Unis

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    Le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes, il y a eu en l’église de New York qui lui est dédiée une première messe solennelle selon l’usus antiquior. C’était aussi le 60e anniversaire de la bénédiction de la grotte de Lourdes, attenante à l’église, par Mgr Fulton Sheen. Le célébrant était le nouveau curé, le P. Joseph Scolaro, ordonné en 2014, qui a voulu ainsi que ses paroissiens soient conscients des riches traditions de l’Eglise. Espérons qu’il transforme l’essai…

    D’autre part, on apprend qu’à la demande d’Una Voce Idaho l’évêque de Boise, Mgr Peter Christensen, a institué une messe mensuelle selon la forme extraordinaire à l’église Saint-Paul de Nampa. Le deuxième dimanche de chaque mois à… 14h30… Espérons que ce ne soit qu’un début.

  • Protéger le réseau

    Le pape a convoqué pour demain une réunion des présidents de conférences épiscopales et représentants des ordres religieux, originellement sur « la protection des mineurs et des adultes vulnérables ». L’expression « adultes vulnérables » était là pour faire croire qu’on ne se limitait pas aux abus sexuels sur mineurs, alors que le mot « vulnérables » montrait qu’on évacuait le problème. Mais c’était encore trop. A la veille de la réunion, l’expression a été retirée. Il ne s’agit plus que d’un sommet sur « la protection des mineurs ». Mais comme on a déjà tellement parlé des abus sur mineurs, il s’agit clairement d’un sommet sur la protection du lobby gay dans l’Eglise. Comme le montre aussi, si l’on en doutait, que le maître de cérémonie est le cardinal Cupich, créature de François, négationniste en chef de l’horrible cancer qui est pourtant aujourd’hui sur la place publique.

    Hier, à Rome, des catholiques réunis sous le nom d’Acies ordinata ont manifesté sur une place de Rome, « en silence pour faire tomber le mur du silence ».

    De leur côté, les cardinaux Brandmüller et Burke ont envoyé aux présidents de conférences épiscopales la lettre ouverte suivante :

    Chers Confrères, Présidents des conférences épiscopales,

    Nous nous adressons à vous avec une grande tristesse.

    Le monde catholique est désorienté et se demande avec angoisse : où va l’Église ?

    Face à la dérive en cours, il semble que le problème se réduise à celui des abus sur les mineurs – un crime horrible, tout particulièrement quand il est commis par un prêtre, mais qui n’est qu’un élément d’une crise bien plus vaste. Telle une plaie, la cause homosexuelle se répand dans l’Église, promue par des réseaux organisés et protégée par un climat de complicité et d’omertà. Les racines de ce phénomène se trouvent évidemment dans ce mélange de matérialisme, de relativisme et d’hédonisme qui refuse absolument l’existence d’une loi morale absolue, c’est-à-dire qui ne souffre pas d’exceptions.

    On accuse le cléricalisme d’être responsable des abus sexuels, mais la première et principale responsabilité du clergé n’est pas dans l’abus de pouvoir, mais dans le fait de s’être éloigné de la vérité de l’Évangile. La négation, y compris publique, dans les paroles comme dans les actes, de la loi divine et naturelle, est à la racine du mal qui corrompt certains secteurs de l’Église.

    Face à cette situation, cardinaux et évêques se taisent. Vous tairez-vous également lors de la réunion convoquée ce 21 février au Vatican ?

    Nous sommes de ceux qui ont interpellé le Saint-Père en 2016 sur les “dubia” qui divisaient l’Église à l’issue des conclusions du Synode sur la famille. Aujourd’hui, ces “dubia” non seulement n’ont pas reçu de réponse mais s’inscrivent dans une crise de la foi bien plus générale. Nous voulons par conséquent vous encourager à faire entendre votre voix et à proclamer l’intégrité de la doctrine de l’Église.

    Nous invoquons le Saint-Esprit pour qu’il assiste l’Église et éclaire les pasteurs qui la guident. Un acte décisif est aujourd’hui urgent et nécessaire. Nous mettons notre confiance dans le Seigneur qui a promis : « Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).

    Walter Card. Brandmüller
    Raymond Leo Card. Burke

  • Et hop !

    François a levé la suspense a divinis prononcée par Jean-Paul II contre Ernesto Cardenal, qui a concélébré une messe hier avec le nonce apostolique au Nicaragua.

    Il n’est dit nulle part que Ernesto Cardenal acteur de la révolution marxiste au Nicaragua, ministre du gouvernement révolutionnaire pendant 8 ans, et très actif propagandiste de la soi-disant théologie de la libération, ait fait la moindre repentance, publique ou privée, ni même qu’il ait demandé la levée des sanctions.

    Autrement dit cela ne peut être vu que comme une bénédiction de la théologie de la libération. Une de plus. Il y a déjà eu en 2014 la levée de la suspense a divinis de Miguel d’Escoto, autre ardent propagandiste de la théologie de la libération, ministre des Affaires étrangères du gouvernement sandiniste. (Miguel d’Escoto dénonça immédiatement l’ « abus de pouvoir » dont il a avait été victime de la part de Jean-Paul II, ajoutant : « Je ne pouvais pas obéir à Rome parce que cela aurait signifié trahir mon peuple, ses aspirations légitimes, ses droits, la révolution sandiniste, nos héros, nos martyrs, tous nos compagnons de lutte. ») Le prochain acte est (le 27 avril) la béatification de Mgr Angelelli, soi-disant martyr de la gauche argentine.

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    La célèbre scène à l’aéroport de Managua, où le prêtre-ministre Ernesto Cardenal pose un genou à terre et tend la main à Jean-Paul II. Le pape refuse de prendre sa main et lui lance une sévère admonestation. Sourire de Cardenal : Cause toujours tu m'intéresse...

  • Cardinal Sarah

    Le cardinal Robert Sarah (qui sera demain et après-demain à Lourdes) nous apprend sur Facebook et Twitter :

    Je suis heureux d’annoncer la sortie en France - le 20 mars prochain - de mon nouveau livre réalisé avec Nicolas Diat et dont le titre sera : "Le soir approche et déjà le jour baisse". Mon analyse portera sur la profonde crise spirituelle, morale et politique du monde contemporain.

    Après "Dieu ou rien", et "La force du silence", "Le soir approche et déjà le jour baisse" est le dernier tome du triptyque que j’ai voulu écrire. Ce livre sera le plus important. Car je considère que la décadence de notre époque a tous les visages d’un péril mortel.

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  • L’opération "Sodoma"

    Je n’ai rien de particulier à en dire, sinon que le fait qu’il y ait un chapitre entier sur le cardinal Burke dit tout sur le sérieux du livre et son objectif.

    Pour aller plus loin lire Riccardo Cascioli et Jeanne Smits.

  • Josef Seifert : le pape professe la somme de toutes les hérésies

    Sous le titre : « Vives inquiétudes à propos du document d’Abou Dhabi du pape François », le Pr. Josef Seifert a publié un texte dont voici une traduction :

    Les catholiques sont gravement préoccupés par le document sur « la fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble » que le pape François et le grand imam d'Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyeb, ont signé le 4 février 2019 à Abou Dhabi.

    Personne ne doute que beaucoup de vérités sur Dieu et la loi morale naturelle, et beaucoup de semina verbi ont été connus des païens et sont contenus dans de nombreuses religions (à l'exception des religions directement sataniques), comme la « règle d'or ».

    Personne ne croit que Dieu ne puisse donner la grâce du salut éternel en dehors du royaume de l'Église visible, de ses sacrements et de sa foi chrétienne consciente. Personne ne manque de voir les nombreuses et belles vérités que confirment le pape François et l'imam dans le document.

    Cependant, affirmer que « le pluralisme et la diversité des religions (couleur, sexe, race et langue) sont voulus par Dieu dans sa sagesse, à travers laquelle il a créé l'homme » va pus loin, bien plus loin que tout cela.

    Comment Dieu peut-il vouloir des religions qui nient la divinité et la résurrection du Christ ? Comment cela est-il compatible avec la logique ? Dieu peut-il vouloir que les hommes aient des croyances contradictoires à propos de Jésus-Christ, de Dieu ou de toute autre chose?

    Comment Dieu dès sa création a-t-il voulu que les hommes tombent dans le péché, adorent les faux dieux, deviennent victimes d'erreurs et de superstitions de toutes sortes, qu'ils adhèrent à des religions subtilement athées ou panthéistes telles que le bouddhisme ou à des religions maudites par l'Ancien Testament et attribuées aux démons et au culte des démons?

    Comment Dieu, qui veut que ses disciples aillent prêcher au monde entier et les baptisent, a-t-il voulu une hérésie chrétienne, sans parler des religions qui nient la foi dont Jésus dit à Nicodème que celui qui croit en lui sera sauvé et celui qui ne le fera pas sera damné (Jean 3,18) ? Si nous lisons l'Ancien et le Nouveau Testament, ou regardons les enseignements universels de l'Église sur l'ordre divin, donné par Christ lui-même, de prêcher l'Évangile à toutes les nations, sur la nécessité du baptême et de la foi pour le salut, etc., c’est clairement le cas contraire.

    Comment peut-il être vrai que Dieu, dans sa sagesse, a voulu depuis la création que beaucoup de gens ne croient pas en leur seul Rédempteur ?

    Je ne vois aucune acrobatie mentale astucieuse qui soit capable de nier que cette déclaration contient non seulement toutes les hérésies, mais allègue également la volonté divine qu'une grande majorité de l'humanité épouse tous les types de croyances religieuses fausses et non chrétiennes.

    En outre, en attribuant à Dieu la volonté qu'il existe des religions contredisant sa révélation divine, au lieu de lui attribuer la volonté que toutes les nations en viennent à croire en l'unique vrai Dieu, en son Fils et en notre Rédempteur, Dieu est transformé en un relativiste qui ne sait pas qu'il n'y a qu'une seule vérité et que son contraire ne peut pas être vrai pour différentes nations, ou qui se moque de savoir si les hommes croient en la vérité ou en la fausseté. Cette expression prétend que Dieu veut les erreurs religieuses.

    En signant la déclaration selon laquelle Dieu veut une pluralité de religions, le pape a défié à la fois la fides et la ratio et a rejeté le christianisme qui est indissociable de la croyance en Jésus-Christ, qui est l’unus Dominus. (Je suppose que les plus hautes autorités islamiques vont aussi expulser cet imam parce que l'islam revendique également la vérité de manière absolue).

    En fait, si vraiment Dieu « veut toutes les religions », alors il doit haïr l'Église catholique surtout parce qu'elle prétend être l'Eglise unique, catholique et apostolique et qu'elle rejette, dans ses dogmes et ses enseignements magistériels pérennes, toute relativisation de la religion chrétienne qui transformerait le christianisme en une des nombreuses religions contradictoires.

    En résumé : tout catholique doit prier pour que le pape se convertisse et rejette cette phrase horrible du « Document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble », signé par lui et le grand imam Ahmad Al-Tayyeb, car elle sape toutes les choses vraies et belles que dit ce document sur la fraternité.

    Il n'est ni impossible ni honteux pour un pape de rétracter les erreurs qu'il a commises dans ses enseignements non infaillibles. Le premier pape, institué par Jésus-Christ lui-même, Pierre, l'a fait sur réprimande de saint Paul lors du premier Concile apostolique de l'Église. Le pape Jean XXII a révoqué sur son lit de mort une hérésie sur les âmes séparées qu'il avait commise dans un document précédent, et qui fut une seconde fois condamnée comme hérésie par son successeur.

    Par conséquent, nous avons tous de bonnes raisons d'espérer que le pape François révoque une phrase qui constitue une rupture totale avec la logique ainsi qu'avec l'enseignement biblique et religieux.

    S'il ne le fait pas, je crains que le droit canonique puisse s'appliquer selon lequel un pape perd automatiquement son office pétrinien lorsqu'il professe une hérésie, en particulier lorsqu'il professe la somme de toutes les hérésies.

    Josef Seifert est un philosophe autrichien, docteur de l’université de Salzbourg. Il a été recteur de l’académie de philosophie de l’université du Texas, de l’université du Liechtenstein, et de l’université de Santiago du Chili. Il a été viré de son poste à l’université de Grenade pour avoir critiqué Amoris Laetitia. En 2017 il a été licencié de l’Académie pontificale pour la vie comme tous les autres membres, et il n’a pas été repris dans la nouvelle structure confiée par François à l’immonde Mgr Paglia. Du coup des laïcs ont créé une « Académie Jean-Paull II pour la vie humaine et la famille », qui est présidée par Josef Seifert. Lequel est père de 6 enfants. Et auteur d’une trentaine de livres.

    Deux petites remarques sur son texte. 1. Le grand imam n’a aucun souci à se faire, il a signé un texte évidemment contraire à l’islam mais cela ne l’engage en rien. La taqiya permet de signer n’importe quoi avec l’ennemi si cela sauve ou favorise l’islam. 2. Le pape ne se rétractera évidemment pas : Josef Seifert aurait pu citer des déclarations antérieures, notamment celle qui curieusement n’a suscité aucune réaction (autre que les félicitations de la Grande Loge d’Espagne) sur la religion catholique vue comme une tesselle parmi d’autres dans la belle mosaïque des religions du monde (déclaration faite du balcon du Vatican le jour de Noël).

  • Nouvelle promotion d’un pourri

    Sandro Magister titrait naguère sur «  la carrière miraculeuse du cardinal Farrell », créé cardinal par François en 2016 et nommé préfet du nouveau dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, alors qu’il avait ouvertement fait campagne pour un candidat pro-avortement. Eh bien ce n’était pas encore suffisant. François le fait camerlingue de la Sainte Eglise romaine, chargé des biens temporels du Saint-Siège pendant la période sede vacante du pouvoir pontifical. Un poste dont il est inutile de souligner l’importance pendant les conclaves.

    Rappelons que le cardinal Farrell a longtemps partagé un appartement avec l’ex-cardinal McCarrick pendant que celui-ci couchait habituellement avec des séminaristes, et qu’il ose prétendre qu’il n’en a jamais rien su. Le cardinal Farrell a signé la préface et assuré la promotion du livre de propagande LGBT du P. James Martin, il a invité le même James Martin à faire une causerie à la Rencontre mondiale des familles en Irlande (qui fut heureusement un flop), et à la messe de clôture de la dite Rencontre son diacre était le militant LGBT Ray Dever (père d’un fils qui se dit femme). Etc.

  • Le message de sainte Jeanne d’Arc

    Le maire (de « droite ») d’Orléans Ollivier Carré, avec le soutien de l'évêque, avait invité le pape aux fêtes de Jeanne d’Arc de 2020, centenaire de la canonisation.

    Le pape décline l’invitation, dans une lettre où il tient à citer le propos exemplaire du maire : « ces fêtes traditionnelles, très populaires et profondément œcuméniques, font la fierté de la population orléanaise qui est très attachée aux valeurs de tolérance et du vivre-ensemble ».

    Dans la foulée, le pape « forme des vœux pour que la fidélité des habitants de votre ville à la mémoire de sainte Jeanne d’Arc contribue à faire grandir une culture de la rencontre et à rassembler les talents et les compétences de chacun en vue du bien de tous, afin de participer à la construction d’une société plus juste et plus fraternelle, attentive aux petits et aux pauvres ».

    Voilà où l’on en est. Heureusement que François ne vient pas en personne retourner le couteau dans la plaie.