Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 52

  • Archevêque LGBT

    Le pape a nommé Mgr Wilton D. Gregory archevêque de Washington.

    Mgr Gregory, qui a été président de la conférence épiscopale, était auparavant archevêque d’Atlanta.

    Il a fait du sanctuaire de l’Immaculée Conception d’Atlanta (seule église du diocèse à avoir le titre de « shrine ») un centre de propagande LGBT. Le sanctuaire soutient explicitement la gay pride et appelle à y participer, et c’est l’archevêque en personne qui a invité le P. James Martin à venir y faire sa propagande en septembre dernier, l’annonçant par un article dithyrambique du bulletin diocésain.

    Au siège de l’ex-cardinal McCarrick et du toujours cardinal Wuerl, ça s’impose…

  • Retour sur le mépris

    J’ai évoqué hier l’inauguration de la plus grande mosquée de France dans la capitale des sacres de nos rois par le successeur de saint Remi, et la réaction méprisante de ce dernier envers ceux qui osent contester ce geste de capitulation et de dhimmitude.

    Je crois qu’il faut prendre la mesure de ce mépris de la part d’un archevêque de l’Eglise catholique envers les fidèles.

    Voici le propos exact, qui est la conclusion de son sinistre couplet :

    J’aimerais que les hommes catholiques inquiets de la présence de l’islam dans notre pays soient aussi assidus à la messe ou à l’adoration eucharistique que les hommes que j’ai vus à la mosquée un jeudi soir à l’heure de la prière.

    L’archevêque accuse les catholiques de ne pas être assez pratiquants, et, en parallèle, il loue les musulmans pour leur pratique assidue.

    Il crache sur ses ouailles et il félicite les ennemis de la foi. Lesquels ne sont pas seulement adeptes d’une religion incompatible avec le christianisme, mais d’une idéologie totalitaire qui englobe tous les aspects de la vie sociale, impliquant la lutte à mort (le jihad, d’une façon ou d’une autre) contre tout ce qui s’oppose à l’extension de l’islam.

    Que l’archevêque de Reims se pâme devant cela, tout en accablant de son mépris les catholiques qui ne vont pas assez à la messe, cela montre à quel degré d’avilissement est tombé le clergé.

    Un évêque est censé être un pasteur qui va chercher ses brebis. Lui, il fait l’éloge des loups et il chasse ses brebis. Parce que, évidemment, ce n’est pas avec de tels propos répulsifs qu’il va faire venir des gens dans ses églises.

    En outre, il oublie que la désaffection des catholiques est due en partie à la « pastorale » post-conciliaire. Il va de soi que s’il n’y a plus de dogmes, plus de perspective spirituelle ni d’ascèse, et si la liturgie n’est plus qu’une niaiserie de vivre ensemble, cela n’incite pas les catholiques à aller dans les églises. (En revanche certains sont devenus jihadistes, ou sont entrés dans des sectes où il y a encore des exigences).

    Sans oublier que l'élite du clergé se félicitait il n'y a pas si longtemps de la chute de la pratique, car on était enfin débarrassé des catholiques sociologiques, et qu'on pouvait mettre en œuvre une pastorale de l'enfouissement, la seule qui vaille, ayant tourné le dos au triomphalisme d'antan. (Mais le triomphalisme islamique à Reims, c'est bien.)

    On ne monte pas au cocotier quand on a le cul breneux.

  • L’insulte à Reims

    Il me semblait que les évêques s’abstenaient désormais de parader aux inaugurations de mosquées, et du coup je ne suivais plus cela de près. Je découvre par Riposte catholique et par un article de Jeanne Smits dans LifeSiteNews que Mgr de Moulins-Beaufort a inauguré la grande mosquée de Reims le 14 mars dernier.

    En plein carême, l’archevêque de Reims fait la fête avec les islamistes.

    Pour l’inauguration de la plus grande mosquée de France. Ce qui est clairement une provocation. La plus grande mosquée de France dans la ville du baptême de Clovis, du sacre des rois de France.

    Aucune allusion à cela dans le discours de l’archevêque, qu’on peine à reconnaître comme le successeur de saint Remi.

    « Avec moi, les catholiques de Reims se réjouissent », dit-il. Le déluge de réactions hostiles sur sa page Facebook semble montrer qu’ils ne se réjouissent pas tous. Monseigneur Dhimmi-d’honneur a balayé ces réactions par un texte plein de mépris pour les catholiques qui ne croient pas encore en la bonté et la beauté de l’islam.

  • "La plus large diffusion"

    Rome demande que soit donnée la plus large diffusion à l’hérésie selon laquelle « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ». Hérésie professée par François dans le « Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune » signé le 4 février dernier à Abou Dhabi.

    Il s’agit d’une lettre du Conseil pontifical pour le dialogue entre les religions, signée par son secrétaire Mgr Miguel Ayuso Guixot, adressée aux universités catholiques. Elle souligne que « le Saint-Père a demandé à ce Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux de contribuer à la diffusion la plus large possible de ce document ». Mgr Guixot demande aux professeurs, aux prêtres et aux religieuses des universités de « faciliter la distribution, l'étude et la réception » du document, ajoutant que le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux les remercie d’avance « pour toute initiative, dans le cadre de cette institution, qui visera à la diffusion de ce document ».

  • Mgr Ribadeau-Dumas, militant LGBT

    En lisant ce titre de Riposte catholique, je me suis dit que c’était certainement exagéré et excessivement polémique.

    Malheureusement ce titre est exact.

    Le porte-parole de la conférence des évêques de France justifie les relations sexuelles entre personnes du même sexe et annonce le temps où l’Eglise le reconnaîtra officiellement.

    Pour faire bonne mesure il supprime la notion même de péché mortel.

    C’est ici.

    Il est évidemment inutile d’attendre une quelconque réaction d’un quelconque évêque.

    Qui seraient-ils pour juger ?

  • Persécution

    Selon les informations recueillies par LifeSiteNews, le cardinal George Pell, dans sa prison australienne, a interdiction de célébrer la messe, et aussi interdiction d’avoir un bréviaire.

    A la condamnation pénale s’ajoute donc une persécution anticatholique et une humiliation humaine dignes des geôles soviétiques.

    Si tant est que la condamnation ne soit pas déjà uniquement une persécution. Rappelons que George Pell est condamné pour avoir violé deux enfants de chœur, à l’issue d’une messe, revêtu de ses ornements liturgiques, dans la sacristie, portes ouvertes, d’une cathédrale. Et qu’il a fallu deux procès parce que, au premier, seuls deux jurés avaient conclu à sa culpabilité.

  • Sept martyrs

    Le pape a autorisé hier la publication de décrets concernant des causes de béatifications.

    Notamment la reconnaissance du martyre de sept évêques de l’Eglise grecque-catholique roumaine tués en haine de la foi en Roumanie communiste entre 1950 et 1970, après que le culte grec-catholique fut interdit (et que de nombreux prêtres devinrent orthodoxes pour échapper à la répression).

    Screenshot_2019-03-20 vasile jpg (Image WEBP, 619 × 960 pixels).png

    Vasile Aftenie, évêque auxiliaire du métropolite de l’Eglise grecque-catholique roumaine. Arrêté le 28 octobre 1948 pour sa fidélité à Rome, il est torturé, mutilé, puis tué le 10 mai 1950. Comme il est trop grand pour la caisse qui doit servir de cercueil, on lui coupe les pieds. Sur sa tombe il y aura seulement « V.A. 1950 ».

    Ioan_Balan.jpg

    Ioan Bălan, recteur de l’académie de théologie de Blaj puis évêque de Lugoj. Refusant de devenir orthodoxe, il est envoyé de prison en monastères orthodoxes où il finit par tomber gravement malade. Il meurt à l’hôpital de Bucarest sans jamais avoir été jugé.

    Tit-Liviu-Chinezu-fotografie-din-inchisoare.jpg

    Tit-Liviu Chinezu, fils de prêtre, docteur en théologie, arrêté en 1948, sacré secrètement en décembre 1949 par des évêques emprisonné, jamais jugé, mort de froid en prison en 1955.

    Alexandru-Rusu.jpg

    Alexandru Rusu, recteur de l’académie théologique de Blaj, sénateur au Parlement roumain, évêque du nouveau diocèse du Maramureș, élu métropolite de l’Eglise grecque-catholique en 1946, non reconnu par le gouvernement (il n’y aura pas de métropolite jusqu’en 1990). Arrêté en octobre 1948, il va de prisons en monastères orthodoxes et finalement il meurt en prison en 1963. Il est enterré dans le cimetière des détenus politiques, qui est ensuite labouré.

    Suciu.jpg

    Screenshot_2019-03-20 Ioan Suciu - Recherche Google.png

    Ioan Suciu, évêque auxiliaire d’Oradea-Mare puis administrateur apostolique du diocèse de Blaj, il est arrêté en octobre 1948, et meurt de faim en prison en juin 1953.

    valeriu-frentiu.jpg

    tr-frentiu.jpg

    Valeriu-Traian Frentiu, fils de prêtre, évêque de Lugoj, puis d’Oradea, puis administrateur apostolique de l'archidiocèse d'Alba Iulia et Fagaras pendant la guerre avant de retourner à Oradea, arrêté en octobre 1948, il meurt en prison en 1952.

    Iuliu-Hossu-1.jpg

    Timbre-roumain-leffigie-Mgr-Iuliu-Hossu_0_729_498.jpg

    Iuliu Hossu, évêque de Gherla, et administrateur apostolique de Maramureș puis d’Oradea Mare. Le 1er octobre 1948, 36 prêtres grecs-catholiques rassemblés à Cluj par le pouvoir signent leur adhésion à l’Eglise orthodoxe. Le jour même, Mgr Hossu signe un décret constatant l’excommunication de ces prêtres. Arrêté, il est emprisonné puis envoyé dans un monastère orthodoxe. Il meurt en 1970. Paul VI l’avait créé cardinal in pectore l’année précédente.

  • Offensive allemande

    Le cardinal Reinhard Marx a tenu une conférence de presse hier à l’issue de l’assemblée de printemps de la Conférence des évêques d’Allemagne. Il a déclaré que les évêques avaient traité des problèmes « systémiques » liés à la crise des abus sexuels, ce qui « n’a pas été discuté à Rome » lors du récent sommet sur la question. « Nous sommes la seule Eglise locale à affronter cette question maintenant », a-t-il dit.

    Il a été décidé de lancer un « processus synodal » avec trois forums de discussion : un sur le célibat sacerdotal, un sur la morale sexuelle, un sur les questions de pouvoir et de participation. Ce processus sera entrepris avec le Comité central des « catholiques » allemands. Les premiers résultats seront présentés en septembre.

    Ces résultats sont d’ores et déjà connus, bien sûr. Le cardinal Marx a indiqué que la majorité des évêques pensent qu’un « changement est nécessaire » en ce qui concerne la morale sexuelle de l’Eglise. Au terme du processus une lettre sera envoyée à Rome afin d’introduire ces thèmes dans l’Eglise universelle. Il a rappelé que les évêques allemands avaient déjà pris une telle initiative en 1970, mais qu’ils n’avaient reçu aucune réponse : à l’époque, certaines choses ne pouvaient même pas être discutées ouvertement, « parce qu’on pouvait avoir des problèmes avec Rome, mais ce temps est maintenant révolu ».

    Le cardinal Marx s’est particulièrement félicité de l’intervention devant les évêques du professeur Eberhard Schockenhoff et en a conclu qu’il « est nécessaire de discuter du Catéchisme ».

    Selon Eberhard Schockenhoff, professeur de théologie de Fribourg :

    — La sexualité et la luxure doivent être considérées dans leurs caractéristiques positives comme aidant les gens à « assumer leur identité », et donc considérées comme une « fin en soi », sans référence à la procréation, car « la sexualité détermine toute l'existence de l'homme ».

    — Tout en affirmant « la fin sociale de la sexualité et son importance pour la préservation de la société humaine par la procréation », il convient néanmoins d'accepter la contraception artificielle : « la planification familiale, même à l'aide de moyens de contraception artificiels, ne constitue pas un acte contre la vie (selon ce qu’insinuent des condamnations magistérielles), mais est plutôt au service de la vie. »

    — La masturbation « peut signifier une gestion responsable de sa sexualité propre ».

    — « Les actes homosexuels réalisent des valeurs positives significatives, dans la mesure où ils peuvent être une expression d'amitié, de loyauté, de fidélité et d'assistance dans la vie."

    — Alors que le mariage monogame est « le meilleur cadre biographique et institutionnel» en matière de sexualité humaine, si une relation de couple non marié est orientée vers la durée et l'exclusivité on peut considérer la vie sexuelle de tels couples « de manière positive », tant qu'ils « ne nuisent à personne ».

    — Les relations homosexuelles doivent être « acceptées sans condition » et ces activités sexuelles ne doivent pas être « moralement exclues ».

    — L'Église doit « accepter avec un langage approbateur qu'il existe des personnes qui ne peuvent pas s'identifier entièrement comme appartenant au sexe masculin ou féminin ».

    Si l’Eglise doit « conserver la conception du mariage comme un partenariat de vie affectif et intégral entre un homme et une femme », elle doit s'assurer que « les personnes homosexuelles et intersexuelles ainsi que les personnes transgenres ne soient pas injustement discriminées » (l‘injuste discrimination commençant par un langage non approbateur...).

  • En Chine

    Lors de la dernière session de la « Conférence politique consultative du peuple chinois » (la représentation de la société civile censée conseiller le parti communiste), le secrétaire général de la « Commission nationale du Mouvement patriotique des Trois Autonomies » (à savoir l’organisation protestante officielle), le Révérend Xu Xiaohong, a déclaré :

    « A l'époque moderne, le christianisme s'est largement répandu en Chine avec l'invasion coloniale des puissances occidentales, et a donc été qualifié de "religion étrangère". Il faut dire que certains fidèles n'ont pas de véritable conscience nationale. C'est pourquoi nous disons "un nouveau chrétien, un Chinois de moins". Parmi les problèmes les plus graves auxquels nous devons faire face il y a l’infiltration de forces étrangères et les réunions de prière illégales. »

    En conséquence :

    « Le christianisme en Chine doit prendre à bras-le-corps sa sinisation avec un engagement accru, selon les préceptes du président XI Jinping, et lutter contre les influences étrangères qui veulent subvertir l’Etat par la foi. »

    Oui, c’est le président de la plus grande organisation chrétienne de Chine qui parle…

    Il y avait là aussi le vice-président de l'Association patriotique des catholiques chinois (l’Eglise « catholique » officielle), Mgr Shen Bin, qui a déclaré :

    « Le catholicisme a connu des hauts et des bas dans le pays en raison de certaines églises locales qui n'ont pas appliqué les principes d'indépendance et d'autogestion et n’ont pas intégré la culture chinoise. »

    Et c’est à ces gens-là que François livre les catholiques de Chine…

  • L’Eglise LGBT+

    ob_1675f2_lg.jpg

    On voit ici autour du pape les militants de « LGBT+ Catholics Westminster ». C’est le groupe d’invertis « catholiques », basé à l’église jésuite de Londres, créé par l’archevêque de Westminster, le cardinal Vincent Nichols.

    C’était le mercredi des Cendres. Le groupe a participé à la messe des Cendres célébrée par le pape et avait des « sièges privilégiés » pour assister à l’audience pontificale.

    Leur « pèlerinage » a duré du 4 au 10 mars. On apprend notamment que « le groupe a célébré la messe dans la chambre où est décédé saint Ignace de Loyola, fondateur des jésuites, et aussi dans l'église titulaire du cardinal Vincent Nichols - Le Très Saint Rédempteur et St Alphonse », et que « la prière du matin en souvenir des victimes d'homophobie et de transphobie a été célébrée dans l'église Saint-Barthélemy-sur-le-Tibre, qui commémore les martyrs de notre époque et qui est dirigée par la communauté de San Egidio ».

    La veille de leur départ de Londres, le cardinal Nichols leur avait écrit notamment : « Que saint Pierre et saint Paul, ainsi que tous les apôtres, continuent à vous guider sur votre chemin et puissiez-vous vous ne jamais manquer d’être inspirés par leur témoignage en tant que fidèles serviteurs de notre Seigneur Jésus-Christ ».

    « LGBT+ Catholics Westminster » participe à la gay pride de Londres, milite ouvertement pour une modification de la doctrine de l’Eglise sur les déviations sexuelles et pour un clergé LGBT. La page de leur site qui retrace leur histoire commence par une « prière » de Bernárd J. Lynch, prêtre « marié » à un homme.

    (LifeSiteNews, The Tablet)