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Eglise - Page 55

  • Causes des saints

    Le pape a autorisé hier la promulgation de décrets de la Congrégation des causes des saints. On relève notamment la reconnaissance d’un miracle attribué au bienheureux cardinal Newman, ce qui ouvre la voie à sa canonisation, et la reconnaissance des vertus héroïques du cardinal Mindszenty, étape vers la béatification.

  • Un excellent rappel du cardinal Müller

    Manifeste pour la foi
    « Que votre cœur ne soit pas bouleversé » (Jn 14, 1)

    Face à la confusion qui se répand dans l’enseignement de la foi, de nombreux évêques, prêtres, religieux et fidèles laïcs de l’Eglise catholique m’ont demandé de rendre témoignage publiquement à la vérité de la Révélation. Les Pasteurs ont l’obligation de guider ceux qui leur sont confiés sur le chemin du Salut. Cela n'est possible que si cette voie est connue et qu’ils la suivent. A ce sujet, voici ce que l'Apôtre affirme : « Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu » (1 Co 15, 3). Aujourd'hui, beaucoup de chrétiens ne sont même plus conscients des enseignements fondamentaux de la foi, de sorte qu'ils risquent toujours plus de s’écarter du chemin qui mène à la vie éternelle. Pourtant, la mission première de l’Eglise est de conduire les hommes à Jésus-Christ, la Lumière des nations (cf. Lumen Gentium, 1). Une telle situation pose la question de la direction qu’il faut suivre.

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  • Les religions, au fond…

    « On peut avoir des théories dans la tête, balancer des versets du Coran contre des versets de la Bible, on reste confronté aux mêmes questions, un jour ou l'autre : qu'est-ce la vie ? Qu'y a-t-il après ? Comment trouver le bonheur ? Pourquoi la souffrance existe ? Les religions, au fond, sont des façons pour les hommes et les femmes de chercher des réponses à ces grandes questions simples de l'existence. Il vaut mieux une religion qui vous aide, qui ne vous donne pas des réponses à des questions que vous ne vous posez pas mais qui vous aide à faire en vérité l'expérience de la vie, c'est ça le plus important. »

    Mgr Jean-Marc Aveline, évêque auxiliaire de Marseille, président du Conseil pour les relations interreligieuses à la Conférence des Évêques de France.

  • Une première à Cuba

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    Pour la première fois depuis la révolution cubaine, une église a été construite dans ce pays, et inaugurée le 26 janvier dernier.

    C’est à Sandino, à l’ouest du pays. A l’origine c’était un des vingt « villages de prisonniers » édifiés par la dictature communiste, entourés de barbelés, où étaient entassées des familles accusées de ne pas avoir participé à la révolution.

    Puis le village est devenu une ville de 37.000 habitants. Un prêtre allemand vint constituer un embryon de paroisse, puis un prêtre colombien. L’église a pu être construite grâce à un enfant de Sandino, devenu vicaire dans une paroisse de Tampa, en Floride. Son curé étant d’accord, une collecte y a été effectuée pendant près de dix ans pour la construction de l’église de Sandino.

    L’évêque de Pinar del Rio a inauguré l’église (en compagnie de la Préposée aux Affaires religieuses du Parti communiste cubain). Mais le prêtre colombien est parti, et l’on attend son remplaçant…

    Deux autres églises sont en construction à Cuba.

  • Apostasie banalisée

    « Sa Sainteté Pape François » a signé hier un « document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune » (sic), où l’on peut lire notamment :

    « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains. »

    Cela nous rappelle quelques autres déclarations d’apostasie du souverain pontife régnant. Le 28 octobre 2015 il louait « la grande famille humaine dans l’harmonie des diversités » (religieuses), le 28 mars 2017 « la lumière polychromatique des religions », ajoutant qu’en Egypte « les différences de religion ont constitué une forme d'enrichissement mutuel au service de l'unique communauté nationale ». Et surtout dans son dernier message de Noël, son message de la Nativité de notre Sauveur Jésus-Christ, il osait dire à propos de diverses religions (ce qui a été salué par la Grande Loge d’Espagne) :

    « Nos différences ne sont pas un préjudice ou un danger, elles sont une richesse. Comme pour un artiste qui veut faire une mosaïque : c’est mieux d’avoir à disposition des tesselles de plusieurs couleurs plutôt que des tesselles de peu de couleurs ! »

    (Et l'on n'oublie pas ses déclarations sur l'Eglise catholique vue comme un côté du polygone chrétien.)

  • Un accord qui fonctionne

    L’accord entre le Saint-Siège et les communistes chinois est efficace. En témoignent une fois de plus ces informations d’Asianews (organe de l’Institut pontifical pour les missions étrangères) :

    Au moins sept églises et leurs paroisses ont été supprimées ces derniers mois dans le diocèse de Qiqihar, dont l'évêque, Mgr. Joseph Wei Jingyi, est reconnu par le Saint-Siège, mais pas par le gouvernement. Des membres du Front uni, des policiers et des représentants du bureau des affaires religieuses sont entrés dans les églises pendant la célébration de la messe, ont interrompu les offices liturgiques, chassé les fidèles, les ont menacés et ont décrété la fermeture des paroisses. Les prêtres ont été priés de quitter le territoire s'ils ne voulaient pas être expulsés de force. Les communautés supprimées sont toutes "clandestines", c'est-à-dire non enregistrées. Cependant, jusqu'à présent, elles entretenaient de bonnes relations avec les autorités locales. Il y a deux faits curieux : tout d'abord, la suppression a commencé fin septembre, peu après la signature de l'accord entre la Chine et le Vatican (22 septembre) et la levée de l'excommunication de l'évêque officiel de la région, Mgr. Joseph Yue Fushen de Harbin ; deuxièmement, il convient de souligner que Mgr. Wei, en dépit d'être un évêque clandestin, entretenait également de bonnes relations avec les autorités. La dynamique des répressions reflète la mise en œuvre de la nouvelle réglementation relative aux activités religieuses (entrée en vigueur en février 2018), qui prévoit l'élimination de l'Église clandestine. La mise en œuvre est en cours depuis la fin du mois de septembre, comme si l’accord Chine-Vatican avait précipité le temps : en signe de défi, ou d’assurance du Front uni vis-à-vis du Vatican.

    C’est dans ce même diocèse qu’un couvent de religieuses a été détruit le 18 décembre. Asianews donne de nombreux détails sur la fermeture des sept églises.

  • Jusqu’au grotesque

    Hier a eu lieu en la cathédrale de Nanyang, province du Henan, en Chine, la cérémonie de reconnaissance de Mgr Peter Jin Lugang comme évêque coadjuteur de l’évêque officiel, en présence du vice-président de la soi-disant Conférence des évêques de Chine à la solde du parti communiste.

    Mgr Jin était jusqu’ici l’évêque clandestin de Nanyang. Naguère, le Saint-Siège aurait émis une protestation et souligné qu’il ne reconnaît pas Mgr Jin comme évêque coadjuteur d’un évêque de l’association patriotique. Et Mgr Jin, de toute façon, aurait refusé cette très indigne humiliation (pas seulement pour lui, mais d’abord pour l’Eglise catholique) de passer du statut d’ordinaire du diocèse à celui de coadjuteur de l’évêque schismatique. Mais aujourd’hui Mgr Jin ne fait qu’obéir aux ordres du Saint-Siège.

    L’évêque officiel est Mgr Joseph Zhu Baoyu. Il fut un prêtre clandestin. Il a passé de nombreuses années en prison et dans des camps. En 1995 il fut ordonné évêque clandestinement, pour le diocèse de Nanyang. En 2010, il avait 89 ans ; Benoît XVI accepta (ou obtint ?) qu’il renonce à son siège, et nomma à sa place Mgr Jin. Alors… Mgr Zhu se tourna vers le pouvoir et obtint de devenir évêque officiel de Nanyang. Il a aujourd’hui 98 ans, et il a la fierté d’avoir comme coadjuteur celui qui était le véritable évêque catholique.

    Mgr Jin prendra donc très bientôt la suite de Mgr Zhu. Et c’est ainsi que disparaît l’Eglise catholique en Chine. Par obéissance au pape de Rome.

  • Joyeux blasphème

    Le thème des JMJ de Panama, au cas où vous l’ignoriez, était « Je suis la servante du Seigneur ».

    On peut voir ici la mise en scène de l’Annonciation.

    Et la scène finale.

    Voici le "show" intégral, avec l'approbation finale du pape pouce levé.

  • Trop marrant…

    Comme chacun a pu le constater, les JMJ de Panama ont été un flop retentissant.

    Commentaire de Mgr Lebrun, archevêque de Rouen :

    « On est sorti d’un certain gigantisme qui avait ses limites. »

  • Au Pérou

    Le cardinal Juan Luis Cipriani Thorne, archevêque de Lima, a eu 75 ans le 28 décembre dernier. Le 25 janvier, François a accepté sa démission et a nommé son successeur : Carlos Castillo Mattasoglio.

    Ce prêtre est professeur à l’Université catholique pontificale du Pérou, que le cardinal Cipriani appelait l’université rebelle, et à laquelle Benoît XVI avait fini par retirer le label pontifical et le label catholique. Labels qui lui ont été rendus par François alors que rien n’a changé.

    Benoît et moi :

    « C’est un prêtre qui s’est rebellé contre Cipriani durant les vingt ans de son archiépiscopat. Jamais il n’a participé aux retraites ou aux réunions des prêtres avec le cardinal, jamais non plus on ne l’a vu assister aux cérémonies liturgiques présidées par le Cardinal, comme la Fête-Dieu ou la messe chrismale. »

    Un exemple parfait de l’Eglise-communion…