Antonio Socci a découvert un propos du cardinal Parolin, « le numéro 2 de l’Eglise de Bergoglio », que personne n’avait semble-t-il remarqué jusqu’ici (en dehors de Faro di Roma). Il date du 7 novembre dernier, et il est comme dit Socci « incroyable ». Il est d’une telle indécence qu’il mérite en effet d’être connu.
Voici la traduction du texte intégral de la dépêche de l’agence des évêques italiens, SIR :
« “Du côté du Saint-Siège, il y a toujours intérêt à ce que ça se termine de la meilleure façon”. En marge de la conférence sur la charité politique tenue aujourd'hui au Palazzo S. Calisto, le card. Pietro Parolin, secrétaire d'Etat du Vatican, a répondu à une question sur l'affaire Asia Bibi, une chrétienne pakistanaise, mère de cinq enfants, acquittée par la Cour suprême pour blasphème et condamnée à la peine capitale en 2010. On craint maintenant pour sa vie, après les manifestations et les menaces reçues, qui ont forcé son avocat à se réfugier en Hollande et ont poussé son mari à demander l'asile pour sa famille dans plusieurs pays. Interrogé par des journalistes, Parolin a déclaré qu'il n'existait actuellement aucune activité diplomatique exercée par le Saint-Siège. "C'est une affaire interne au Pakistan, j'espère que cela pourra être résolu de la meilleure façon", a-t-il déclaré. "Je ne sais pas comment cela va se terminer, il y a eu de nombreuses réactions, la question n'est pas simple, c'est très complexe et délicat". »
L’affaire Asia Bibi, c’est une affaire interne au Pakistan. Et le Saint-Siège ne s’en occupe donc en aucune manière. Qu'Asia Bibi soit une fille très fidèle et persécutée de l'Eglise catholique, l'Eglise catholique n'en a rien à cirer.
Telle est l’Eglise d’aujourd’hui en son sommet. C’est conforme à l’accord avec la Chine communiste, et avec les pressions permanentes pour un accueil en Europe de millions de migrants musulmans. (Le cardinal Parolin étant le très insistant porte parole du pape sur ces questions.)