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Eglise - Page 53

  • Un imposteur

    Un homme disant s’appeler Pascal Wintzer et prétendant être archevêque de Poitiers a déclaré sur RCF puis sur France 3 que « le prêtre n'est pas un homme sacré, l'évêque non plus », et qu’il doit donc pouvoir être marié : « cela changerait la conception sacrée de ce qu’est le prêtre ».

    Si le prêtre n’a pas de fonction sacrée, on se demande à quoi sert ce Pascal Wintzer. En outre, le site de l’Eglise catholique en France nous affirme que Mgr Pascal Wintzer a été « consacré évêque le 19 mai 2007 ».

    La police a le devoir de démasquer l’imposteur qui se fait passer pour l’archevêque de Poitiers et qui ne connaît même pas la différence entre un prêtre catholique et un pasteur protestant.

    Et en se référant aux Eglises d'Orient, il s'enfonce. Car non seulement tout le monde en Orient reconnaît la sacralité du prêtre (y compris les musulmans), mais cette sacralité rejaillit sur la femme du prêtre, qui est l'objet d'un respect particulier et que l'on appelle même "presbytera" dans certaines traditions.

  • Anarchie dans l’Eglise de Chine

    Un prêtre du diocèse de Xuanhua (Hebei), François Zhang-Li, 60 ans, a été suspendu de son ministère par le vicaire général qui a eu recours à l’autorité du Saint-Siège, selon AsiaNews. Ce n’est donc pas l’évêque qui a pris la décision. Il est vrai que dans toute cette histoire personne ne parle de l’évêque. Il s’agit de Mgr Thomas Zhao Kexun, qui a 89 ou 95 ans selon les sources et paraît avoir disparu de la circulation.

    Quoi qu’il en soit, le P. Zhang-Li s’en est pris à l’évêque coadjuteur, Mgr Augustin Cui Tai, qui a fait plusieurs séjours en prison pour sa loyauté envers Rome, et qui a été encore emprisonné pendant 15 jours après la suspension du P. Zhang-Li.

    Le P. Zhang-Li, qui a récemment rejoint le diocèse officiel (Zhangjiakou), accuse Mgr Cui Tai de « ne pas suivre les indications du pape » en faveur d’une « Eglise officielle unie ». Il a avec lui un groupe d’une centaine de personnes, dont plusieurs prêtres, qui appellent les fidèles à ne plus reconnaître Mgr Cui Tai et à rejoindre l’Eglise officielle, à savoir le diocèse officiel de Zhangjiakou qui regroupe les « anciens » diocèses de Xiwanzi et Xuanhua, et qui est semble-t-il vacant. Le P. Zhang-Li affirme qu’il a été nommé « vicaire » du diocèse et qu’il est rémunéré en conséquence.

    Le 3 mars Mgr Cui Tai a « réitéré » la suspense du P. Zhang-Li, donnant deux motifs : premièrement, les activités charismatiques du prêtre, qui agit avec un pasteur protestant, exagère les effets miraculeux de la prière et invente des miracles ; deuxièmement, « il promeut un concept de l’unité du diocèse de Zhangjiakou que le Saint-Siège ne reconnaît pas. Il provoque des divisions au sein de l'Église et ne reconnaît pas le diocèse et l'évêque de Xuanhua. »

  • Censure islamique épiscopale

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    Le 11 février dernier, RCF (Radio chrétienne francophone) Côtes d’Armor diffusait un entretien avec Jean-Frédéric Poisson à propos de son livre « L’islam à la conquête de l’Occident ».

    Selon Riposte catholique, l’émission n’a pas été rediffusée, contrairement à l’habitude, et elle a été supprimée du site. Sur ordre de Mgr Moutel, évêque de Saint-Brieuc.

    Car on ne doit pas critiquer l’islam sur une radio chrétienne.

    Le 5 mars, le président du conseil d’administration de la radio et quatre administrateurs ont démissionné.

    Trois jours plus tard, dans son entretien hebdomadaire à la radio, Mgr Moutel montrait qu’il ne connaît absolument rien à l’islam… (Il n’y pas de problème avec l’islam, il y a un problème avec des perversions de l’islam, puis, plus loin : il faut combattre l’islam politique…)

  • A propos du cardinal Pell

    « Sans la haine publique à l'égard du cardinal Pell, une telle affaire n'aurait jamais été portée devant les tribunaux. », écrit le Père Raymond J. de Souza, dans un article à lire, parce que, de fait, « il est important pour les catholiques de connaître les détails de l'affaire ».

    La traduction de cet article chez Benoît et moi suit celui de George Weigel qui est également à lire.

  • Encore le P. Rosica

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    Le P. Thomas Rosica, chef anglophone de la communication du Saint-Siège, dont il est prouvé qu’il est un plagiaire impénitent, à grande échelle, depuis longtemps, a également menti (et continue de le faire) quant à ses diplômes. Il prétend être titulaire d’un « diplôme supérieur » de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, mais LifeSiteNews a demandé ce qu’il en était, et le directeur de l’Ecole biblique de Jérusalem a répondu que c’était faux. Le P. Rosica a en effet fréquenté l’école au début des années 90, mais il n’a passé aucun diplôme.

    Sur son site dédié aux « plagiaires aujourd’hui », Jonathan Bailey se penche sur ce « mystère » que les plagiats du P. Rosica ne soient découverts que maintenant :

    « Il semble qu’il n’y ait pas grand-chose qu’il a écrit qui n’ait pas été plagié de quelque manière que ce soit. Il semble que le plagiat était (et peut-être est encore) au cœur de son processus d’écriture… La particularité du plagiat de Rosica réside dans le fait que rien n’est vraiment caché. Il a régulièrement plagié de longs passages d'autres auteurs catholiques bien connus et de sources laïques bien connues. Il l'a fait dans des endroits très publics, notamment des chroniques dans de grands journaux… Tout cela soulève une question difficile : comment Rosica a-t-il duré si longtemps? Est-ce que personne n' remarqué le plagiat ? Certains l'ont-ils vu et ne pensaient-ils pas que c'était un gros problème? Est-ce que quelqu'un l'a vu et a douté de ce qu’il a trouvé ? A-t-on tenté de garder cela secret ? »

    Je pense qu’il y a une réponse simple à ces questions : c’est que personne n’a lu les textes signés Rosica, ou du moins que personne ne les a parcourus avec assez d’attention pour remarquer que tout était pompé ailleurs. Ce n’est parce qu’on publie qu’on est lu. Surtout dans certains domaines où il faut aligner un grand nombre de publications pour être pris au sérieux.

  • Impressionnant

    Quelque 15.000 fidèles ont participé aux messes du mercredi des cendres à l’église du Saint Rosaire de Dakka, capitale du Bangladesh. L’église, qui se trouve dans le quartier où il y a le plus de catholiques, était pleine pour les six messes, la dernière étant célébrée par l’archevêque, le cardinal Patrick D'Rozario.

    Rappelons qu’au Bangladesh il y a 89% de musulmans et 9% d’hindous. Dans les 2% restants il y a les bouddhistes, les animistes, et toutes les confessions chrétiennes. Il y a certainement moins de 50.000 baptisés catholiques à Dakka.

  • Première messe…

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    C’était le 28 février : la première messe dans la belle église syro-catholique Saint Thomas de Mossoul depuis la libération de la ville. Célébrée par Mgr Boutros Mochi (ou Petros Moché), archevêque de Mossoul et Qaraqosh, en présence notamment de l’archevêque chaldéen de la ville Mgr Najib.

    Il se confirme hélas que les syro-catholiques célèbrent la divine liturgie à l’envers, comme je l’avais déjà constaté quand le même évêque avait célébré une messe à Qaraqosh (je n’avais pas osé le dire ni le montrer clairement, pensant que c’était peut-être exceptionnel).

    L'église avait subi d'importants dégâts mais n'avait pas été détruite:

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  • Nos valeurs communes ?

    « Nos valeurs communes sont plus fortes que nos divergences. »

    Et ces valeurs communes sont celles de la « République indivisible et laïque ».

    Texte signé par le représentant de la Conférence des évêques de France et le Grand Orient de France.

    Aucun évêque n’a protesté.

    Si les mots ont un sens, cela veut dire qu’aucun évêque français n’a la foi de l’Eglise.

    C’est ce qui s’appelle être orphelin.

    Surtout quand le papa de Rome dit et fait pire encore.

  • Scandaleux

    Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne a condamné à trois mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende chacun le couple qui avait faussement accusé un prêtre d’abus sur mineurs.

    Quasiment rien, pour avoir détruit la réputation d’un prêtre au point qu’il a été banni par son évêque, et que cette affaire va le poursuivre longtemps.

    Y aurait-il eu des circonstances atténuantes ? Non, pas la moindre. Au contraire, le procureur de la République a chargé les deux calomniateurs dont le but était de faire virer le prêtre et qui avaient inventé les accusations.

    L’auteur d’une dénonciation calomnieuse encourt une peine de cinq ans de prison assortie d’une amende de 45.000 euros.

    A Châlons, c’est pas de prison et une amende minimale.

    Ah, j’oubliais : ils sont condamnés aussi à verser au prêtre 1 euro de dommages et intérêts.

    Là on touche le fond de l’ignominie.

    Mais non. Il y a encore pire : les calomniateurs font appel !

    Il reste à espérer (contre toute espérance, hélas) que les magistrats rendent vraiment la justice.

    Quant à l'évêque on le laissera à sa conscience.

  • Ça ne marche pas à tous les coups

    En mars 2018 un couple de la Marne avait alerté les autorités les autorités judiciaires, ecclésiastiques et associatives (dix lettres en tout) sur le comportement plus que suspect d’un prêtre avec leurs petits enfants âgés de 14 et 16 ans. Ils évoquaient les cas d’autres garçons abusés par ce prêtre, citant plusieurs parents confrontés au même problème.

    Le prêtre avait fait l’objet de deux décrets canoniques de relégation, et d'une enquête de justice. Laquelle a conclu que ce n’était que des affabulations.

    Le couple passe en jugement ce jour pour dénonciation calomnieuse.

    Il n’est pas inintéressant de rappeler ce que fut la réaction de l’évêque, un certain François Touvet dont je n’avais encore jamais entendu parler. Dans son communiqué à ses « chers diocésains », il commençait par jeter en pâture le nom du prêtre qu’il avait dénoncé auprès du procureur de la République dès qu’il avait eu connaissance des accusations (ce qui était inutile puisque c’était déjà fait), il informait qu’il avait « décrété » l’exil de ce prêtre en un lieu connu seulement du procureur (sic), et il demandait « à chacun de prier pour les victimes ». Et il en rajoutait une couche : « Mes pensées vont en priorité aux victimes et à leurs familles. » Et il rappelait la mise en place d’une cellule d’écoute aux victimes.

    En bref, le prêtre était forcément coupable, puisqu’il était accusé de ce qui est aujourd’hui le crime abominable. Et l’évêque apparaissait comme le chevalier blanc vis à vis des médias. Puisque c’est tout ce qui compte aujourd’hui.

    Si les pensées de l’évêque vont aux victimes inexistantes, les miennes vont à ce prêtre victime d’une calomnie relayée par son évêque.