Pour la première fois dans l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, le vice-président a dû voter pour qu’un ministre soit confirmé par le Sénat.
Il s’agissait hier de confirmer la nomination par Donald Trump de Betsy DeVos comme ministre de l’Education. Un choix audacieux, car Betsy DeVos est connue comme une militante de la liberté scolaire absolue : elle veut établir le chèque éducation permettant le libre choix de l’école, y compris l’école à la maison.
Naturellement, l'Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), lobby laïciste de la culture de mort présenté chez nous comme « la plus grande association de défense des droits civiques aux Etats-Unis » a fait campagne contre la nomination de Mme DeVos dont le travail dans le Michigan a porté sur un « soutien accru aux écoles privées sans prendre en compte les dommages causés sur les écoles publiques »… Sic.
Jusque dans les rangs républicains (on est pour les libertés mais faut pas exagérer) Betsy DeVos était contestée. Finalement, le Sénat s’est prononcé par 50 voix pour et 50 voix contre (deux sénateurs républicains ayant donc voté contre). En cas d’égalité c’est le vice-président des Etats-Unis qui fait la différence. Mike Pence a donc voté pour Betsy DeVos.