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Ecole - Page 4

  • Le nouveau racisme

    L’université Dalhousie, à Halifax, est l’une des plus importantes universités du Canada. Le poste de vice-proviseur aux affaires étudiantes va devenir vacant. Le proviseur Carolyn Watters a annoncé que le recrutement est restreint aux « personnes racialement visibles » et aux « aborigènes ».

    L’expression « racialement visible » est doublement amusante, car on croyait que les races n’existaient pas, et si elles existent il me semble que la blanche est tout aussi visible que la noire…

    Mais, comme on l’a compris, il s’agit d’augmenter la « diversité » dans les postes de direction. Ou plutôt, en l’occurrence, de ne pas revenir en arrière. Car l’actuelle titulaire, Arig al Shaibah, est très « racialement visible ».

    On remarque que ça ne fait que deux ans qu’Arig al Shaibah est vice-proviseur. Il semble que son départ ne soit pas sans rapport avec l’incident d’octobre dernier, quand elle a voulu punir une étudiante, et qu’elle a été désavouée.

    L’étudiante, Masuma Khan (non seulement très « racialement visible » mais portant en permanence un authentique hijab), vice-présidente du syndicat étudiant, avait été en pointe dans le vote de refus des étudiants de cette université de participer au 150e anniversaire du Canada, parce que fondé par des blancs colonialistes et racistes, bien sûr, alors même que Trudeau avait bien évidemment fait de cet anniversaire l’occasion d’une célébration de la diversité. Mais c’est justement la repentance de Trudeau qui avait excité la très voilée Masuma. Elle avait écrit sur sa page Facebook : « Que les blancs fragiles aillent se faire foutre. Vos larmes de blancs ne sont pas sacrées, cette terre l’est. »

    Arig al Shaibah (musulmane non voilée d’origine soudanaise semble-t-il) avait entamé une procédure disciplinaire contre Masuma Khan (musulmane voilée d’origine pakistanaise) pour utilisation de propos dégradants et intimidants. Evidemment il y eut une polémique (chez les blancs non racialement visibles, surtout), et Arig al Shaibah dut mettre immédiatement fin à la procédure à peine enclenchée, au nom de la liberté d’expression qui, dans ce sens-là, est sans limite.

  • Valeurs

    La plus prestigieuse université « catholique » des Etats-Unis, celle de Georgetown, Washington, tenue par les jésuites, va réserver un ensemble de logements à des étudiants cherchant à explorer le genre et la sexualité.

    L’université permet déjà aux étudiants de vivre selon leur identité de genre, mais à condition qu’ils se reconnaissent dans le genre masculin ou féminin. Ce qui exclut évidemment tous ceux qui ont un « genre non conforme ».

    Voilà une injustice réparée. Au nom des « valeurs catholiques et jésuites », l’université va permettre aux étudiants de « genre non conforme » de s’installer entre eux et d’explorer la question (en clair, l'université catholique organise des partouzes bisexuelles)...

  • Ecole catholique

    Le 30 décembre, une bande d’hindous nationalistes de la branche jeunes du parti au pouvoir en Inde (BJP) est entrée au Post Graduate College (premier cycle universitaire) Sainte-Marie de Vidisha (Madhya Pradesh), demandant à voir le directeur, le P. Shaju Devassy. Ils lui ont expliqué qu’ils venaient célébrer dans l’établissement la fête de Bharat Mata Aarti, la déesse mère. Devant le refus du principal, ils sont devenus furieux et ont déclaré qu’ils reviendraient célébrer cette fête, par la force si nécessaire.

    Réaction du principal : « Je suis ennuyé, parce que les militants hindous de droite disent qu’ils veulent faire un “pooja” dans notre institution catholique. Au collège nous ne célébrons pas de messe ni de prières, et nous ne permettrons pas qu’ils célèbrent une cérémonie sacrée hindoue. »

    Euh… Ça sert à quoi que l’institution soit catholique s’il n’y a ni messes ni prières ? Et s’il n’y a rien de catholique dans l’établissement qu’est-ce qui empêche des cérémonies hindoues ?

    Addendum

    Plus de 900 étudiants hindous ont tenté de pénétrer aujourd'hui dans le "collège" pour pratiquer leur rite. Ils ont été dispersés par la police qui était là en nombre.

  • En Sicile

    Jeudi dernier, le directeur d’une école maternelle de Palerme, qui était auparavant en Lombardie, a enlevé la statue de la Sainte Vierge et les images religieuses des couloirs, et a fait savoir par une circulaire aux enseignants qu’il était désormais interdit de dire une prière avant le goûter.

    La réaction n’a pas tardé : le lendemain, les enfants sont venus avec un chapelet autour du cou, tandis que les parents manifestaient devant l’école, avec l’appui de l’archevêque.

    Puis toute l’Italie s’est enflammée pour condamner et stigmatiser le directeur laïcard, qui n’a guère trouvé que les extrémistes genre « libres penseurs » locaux pour le soutenir.

    Le directeur a tenté de se défendre en invoquant un avis du procureur général d’Italie, annexé à une note du ministère de l’Education, en 2009, interdisant « la célébration d’actes de culte, de rites ou de célébrations religieuses à l’école pendant les heures de cours ».

    Mais il a été contredit par le gouvernement, par la voix du sous-secrétaire d’Etat à l’Education, Gabriele Toccafondi, qui a déclaré (sur… Radio Vatican) que le bon sens et la raison éviteraient de tels incidents, que cela ne blesse personne qu’il y ait des images sacrées, et que dans l’acte du directeur il y a « peu de liberté et beaucoup d’idéologie ». Il a rappelé la décision de la Cour européenne des droits de l’homme selon laquelle les crucifix dans les salles de classe en Italie ne portent pas atteinte à la liberté individuelle et à la liberté religieuse. Le ministre de l’Education en personne, Valeria Fedeli, a déclaré que le directeur avait interprété de façon inappropriée la circulaire de 2009, notamment en ne demandant pas l’avis des parents.

    L’affaire est devenue politique et c’est à qui sera le plus en pointe. Forza Italia dénonçait « un geste dicté par la volonté d’imposer le laïcisme et l’anticléricalisme. » La Ligue du Nord tempêtait que « interdire à des enfants de 3 à 6 ans de prier à l’école est une chose indigne » et retirer les photos du pape et les statues de la Vierge est « un acte ignoble ». Forza Nuova a aussitôt accroché une banderole : « Rends la Madone » sur le mur de l’école. Ce matin, Alessandro Pagano, député et représentant local de « Noi con Salvini » (équivalent de la Ligue du Nord dans le Sud), s’est rendu à l’école pour apporter une statue de la Sainte Vierge en remplacement de celle qui a été enlevée. Mais il n’a pas pu rencontrer le directeur, qui a… disparu. Il a déclaré : « Je suis ici en tant que représentant des institutions. Je n’apporte pas un symbole partisan mais seulement un symbole de paix, qui est la Vierge Marie. Je suis venu répondre calmement à un acte que je considère de prosélytisme qui ne respecte pas l’article 3 de la Constitution, qui défend la liberté de pensée et la liberté de professer une foi. Le directeur fuit ses responsabilités pendant que je suis ici pour défendre les mamans et les petits enfants croyants. »

  • Substitution

    Il y a deux ans, le tribunal administratif avait rejeté le référé islamique contre le maire de Chalon-sur-Saône qui avait décidé de supprimer les menus sans porc dans les cantines. Le jugement ne concernait que « l’urgence », pas le fond.

    Le tribunal administratif a rendu son jugement sur le fond ce matin. Il a suivi l’avis du rapporteur public qui, à l’audience de vendredi, avait lui-même suivi l’avis de la Commission nationale consultative des droits de l'homme et celle du Défenseur des droits. Autrement dit il a renversé l’opinion commune et la jurisprudence, en annulant la décision de la ville de Chalon-sur-Saône et en donnant raison au lobby islamique.

    Jusqu’ici, tant le « défenseur des droits » que les tribunaux, jusqu’au Conseil d’Etat (qui avait donné raison à Jacques Bompard à Orange), avaient souligné qu’aucun texte de loi n’oblige les municipalités à aménager les repas en fonction des convictions religieuses (ce serait d’ailleurs contraire à la l’esprit de la loi de 1905) et une circulaire de 2011 précise que « le fait de prévoir des menus en raison de pratiques confessionnelles ne constitue ni un droit pour les usagers ni une obligation pour les collectivités ».

    Désormais tout cela a changé. La laïcité, c’est garantir le respect des coutumes islamiques à l’école de la République…

    Mais ce combat pour des repas de substitution au porc est déjà obsolète. Et la prochaine revendication ne va pas tarder : il faut que la viande soit halal. C’est d’ailleurs ce que disait le maire de Chalon en 2015 : « A Chalon, 40% des enfants ne mangent plus de viande parce que ce n’est pas halal. »

    Il était donc évident que l’action à propos du porc n’était qu’une première étape.

    Il paraît que c’est maintenant 50% des enfants qui étaient « discriminés » par la décision de la municipalité… Il est clair que si la majorité des enfants exigent de la viande halal, la municipalité devra s’incliner. Au nom de la démocratie. Et les autres enfants seront des dhimmis. Du moins tant qu’il y en aura d’autres. Un ancien principal de Marseille vient de publier un livre sur ce qui se passe dans les collèges et lycées de la ville. Il écrit que « le refus de manger de la viande qui n'était pas halal était devenu la norme en 2013, lorsque j'ai quitté le collège Izzo », et que si en 2000 la moitié des élèves respectaient le ramadan, « en 2013 nous étions à 90% ou 95% ».

    Ce n’est plus le menu qui est de substitution…

  • Délire sans fin

    Les bustes des professeurs Henry Maudsley et Frederick Mott, fondateurs de l’institut de psychiatrie du King’s College de Londres, vont être enlevés du hall d’entrée et remplacés par un « mur de la diversité ».

    Il se trouve en effet que sir Henry Maudsley et sir Frederick Mott sont deux hommes blancs, donc « intimidants pour les minorités ethniques », au point que leur présence obsédante dans le hall (conjointement avec quelques tableaux représentant également des mâles blancs, qui vont également être enlevés) crée un climat « aliénant » auquel il est urgent de mettre fin. Dixit le doyen, « Patrick Leman, MA, PhD, FBPsS ».

    Quand les psys deviennent fous…

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  • Laïcards pour l’islam

    Le maire de Chevigny-Saint-Sauveur (Côte d’Or) a décidé de supprimer des cantines scolaires les « menus de substitution », en clair les menus musulmans.

    Les islamistes du « Collectif contre l’islamophobie en France » ont publié un texte vengeur, par lequel le maire est sommé de rétablir les menus musulmans. Ce texte est signé par tous les mouvements laïcards (le parti communiste les avait précédés en publiant son propre texte de défense de l’islamisation des écoles) :

    Ligue des Droits de l’Homme / Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples / ATTAC 21 / Amnesty International Dijon / Confédération Syndicale des Familles / FSU / Collectif contre l’Islamophobie en France / Libre Pensée / Solidaires 21/ARAC21/ Mouvement de la Paix/ UJFP/ FCPE

  • Ça bouge

    Il n’aura pas fallu longtemps pour que la nomination de Neil Gorsuch à la Cour suprême des Etats-Unis commence à porter ses fruits.

    Lundi, la Cour suprême a pris une décision qui « détruit le mur de séparation de l’Eglise et de l’Etat », selon les laïcistes ; et qui pourrait ouvrir la voie au chèque scolaire, se félicitent les défenseurs de la liberté scolaire et de la liberté religieuse.

    L’affaire est aussi simple que triviale. Mais elle est de celles qui peuvent conduire en effet à une révolution.

    La paroisse luthérienne de la Trinité, à Columbia dans le Missouri, avait demandé une subvention de l’Etat pour refaire le sol de la modeste aire de jeux de son « centre scolaire » (école maternelle, garderie, catéchismes) au titre de la sécurité des enfants. La paroisse était cinquième sur la liste de 44 demandeurs, mais la subvention lui fut refusée, pour le seul motif qu’il s’agit d’une « église » et que la Constitution de l’Etat interdit toute subvention à des organismes religieux. La paroisse contre-attaqua en faisant valoir que la décision de l’Etat était discriminatoire et contraire à la liberté religieuse garantie par le premier amendement. De fil en aiguille l’affaire est donc arrivée jusqu’à la Cour suprême.

    L’importance de l’arrêt est qu’il rend quasiment inopérant le fameux « amendement Blaine ». Du nom de James Blaine, qui tenta en 1875 de faire adopter un amendement à la Constitution des Etats-Unis interdisant les subventions publiques pour tout projet religieux. Le texte fut voté par 180 députés contre 7, mais échoua à obtenir les deux tiers des votes des sénateurs. Dans les années qui suivirent, une grande majorité d’Etats (dont le Missouri) inclurent l’amendement Blaine (ou un texte similaire) dans leur Constitution.

    L’amendement Blaine était clairement anticatholique : il visait en fait à interdire toute subvention aux écoles confessionnelles, lesquelles étaient alors presque toutes catholiques. Il était donc largement soutenu par les protestants. Ironie de l’histoire, l’Eglise catholique s’étant organisée en fonction de la situation, l’amendement frappe aujourd’hui surtout les protestants…

    L’Etat du Missouri citait explicitement son « amendement Blaine » pour refuser sa subvention. En donnant tort à l’Etat du Missouri, la Cour suprême rend donc l’amendement implicitement anticonstitutionnel. Et détruit d’abord son principe.

    L’arrêt a été pris par 7 voix contre 2. (Les deux sont Sonia Sotomayor nommée par Barack Obama, et la furie Ruth Bader Ginsburg.)

    Mais les sept ne sont pas complètement d’accord entre eux. Le juge John Roberts a tenu à préciser que s’il y avait eu clairement violation de la liberté religieuse dans la décision de refuser la subvention pour la seule raison que c’était une paroisse, cela n’implique pas que l’Etat doive donner des subventions à une activité religieuse. C’est l’usage de la subvention qui compte : il s’agissait de refaire un sol, ce qui n’est pas en soi religieux. Financer la réparation d’un lieu à statut religieux n’implique pas de financer l’usage religieux de ce lieu.

    Mais les juges Clarence Thomas et Neil Gorscuch ont chacun rédigé une note contestant cette interprétation.

    La plus importante est celle du nouveau juge nommé par Donald Trump. Neil Gorsuch affirme que la distinction faite par le juge Roberts entre statut religieux et usage religieux n’est pas pertinente sur le plan constitutionnel, il souligne qu’autrement l’arrêt pourrait être interprété de façon erronée comme permettant la seule réfection des sols des aires de jeux ou autres équipement ayant un lien avec la sécurité des enfants. Or, affirme-t-il : « Les principes généraux, ici, ne permettent pas la discrimination en matière de pratique religieuse – que ce soit sur une aire de jeux ou ailleurs. »

    Les partisans des libertés scolaires saluent une grande victoire. Car l’amendement Blaine est toujours brandi comme argument massue contre le chèque scolaire : un Etat ne peut pas donner d’argent pour l’école que choisiraient les parents, puisque si l’école est confessionnelle l’Etat subventionnerait un organisme religieux…

    Mais aujourd’hui l’amendement Blaine a sérieusement du plomb dans l’aile. (Et le ministre de l'Education, Betsy DeVos, est favorable au chèque scolaire.)

    Affaire à suivre…

    *

    Le gouverneur du Missouri, Eric Greitens, a salué la décision de la Cour suprême comme « une grande victoire pour le peuple des croyants ».

    Eric Greitens a quant à lui convoqué une session spéciale du parlement de l’Etat, à la demande de sénateurs pro-vie, pour que soit votée une loi qui réduise à néant l’ordonnance prise par la ville de Saint-Louis. Une ordonnance qui interdit toute discrimination des personnes à raison de leurs « décisions en matière de santé reproductive ou de grossesse » : ordonnance qui ferait de la plus grande ville de l’Etat un « sanctuaire de l’avortement » où les institutions y compris religieuses pourraient être obligées d’embaucher des militants de l’avortement. Une maison maternelle catholique et les écoles catholiques de l’archidiocèse ont immédiatement intenté une action en justice contre cette ordonnance.

    La loi en discussion, déjà votée en première lecture par les députés et les sénateurs, et qui devait être définitivement votée d’ici le 10 juillet et aussitôt signée par le gouverneur, édicte le contraire de l’ordonnance. Elle comporte aussi toute une série de mesures pro-vie. Notamment un dispositif de protection des 71 centres d’aide aux femmes enceintes, régulièrement attaqués en justice par les fanatiques de l’avortement sur le mode de notre dernière loi contre l’« entrave à IVG ». Et une nouvelle réglementation – et surveillance - sera imposée à l’unique avortoir de l’Etat, permettant de le fermer à la moindre illégalité…

  • Le ramadan de l'école laïque

    La République ne reconnaît aucun culte, mais pas son école… (et ce n’est évidemment qu’un exemple parmi d’autres).

  • En Hongrie

    Le président hongrois Janos Ader a signé hier les amendements à la loi sur l’enseignement supérieur qui devrait obliger l’« université Soros » à fermer.

    Dimanche, quelque 70.000 personnes (dont bon nombre payées par Soros comme d’habitude) ont manifesté à Budapest pour défendre la « liberté académique ».

    Vera Jourova, commissaire européen à la Justice, s’est félicitée de cette mobilisation et a demandé aux Hongrois de résister au gouvernement Orban.

    La Commission européenne doit débattre demain 12 avril des amendements hongrois. Selon Vera Jourova le texte ne cible qu’une seule université et donc sa base juridique est bancale.

    Vera Jourova ment, comme c’est son métier d’eurocrate. Certes, l’objectif politique immédiat est d’expulser l’université Soros, mais la loi édicte des principes qui s’appliquent à toutes les universités étrangères, après une inspection qui a montré des dysfonctionnements dans la plupart d’entre elles.

    La loi exige désormais que l’université étrangère ait un campus dans son pays d’origine. Le fait que l’université américaine Soros n’ait aucune activité aux Etats-Unis est bien la preuve qu’il s’agit d’abord d’une ingérence de Soros dans son pays natal.

    Vera Jourova devrait aussi vérifier si un Soros a le droit d’ouvrir une université chez elle à Prague. Car en France, n’en déplaise à nos inquisiteurs « démocrates » qui s’en prennent au gouvernement hongrois, c’est interdit. Le directeur d’une université doit être de nationalité française. Or le président et recteur de la Central European University est un Canadien, Michael Ignatieff (ancien président du parti libéral).