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Ecole - Page 8

  • Bac avec mension

    Les mentions « très bien » au baccalauréat ont été multipliées par 13 en 25 ans.

    Et sur twitter se multiplie le nombre de ceux qui se félicitent d’avoir obtenu le bac avec "mension" (ou avec "mansion")…

  • Hindous radicaux

    Le Hindu Janajagruti Samiti (HJS), comité pour la renaissance hindoue, a tenu sa 4e « convention hindoue de toute l’Inde » du 11 au 17 juin.

    Dans une « résolution officielle », la convention demande l’interdiction des écoles chrétiennes dans tout le pays.

    Le HJS est un groupe extrémiste, mais il est lié au RSS (Rashtriya Swayamsevak Sangh) qui est la plus grande ONG du monde (entre 5 et 6 millions de membres), à peine moins fanatique, et qui soutient l’actuel Premier ministre, Narendra Modi, membre du principal parti hindouiste nationaliste.

  • Le collège-lycée Ibn Khaldoun

    Hier s’est répandue la rumeur selon laquelle Manuel Valls, en visite aujourd’hui à Marseille, allait acter la reconnaissance par l’Etat d’un établissement scolaire musulman.

    En réalité, Manuel Valls est à Marseille pour un comité interministériel délocalisé, pour la signature d’un contrat de plan Etat-région, et il doit visiter Eurocopter : son agenda ne signale pas la visite d’une école musulmane. Du reste, selon certains, la chose devait se faire hier jeudi, ce qui était encore plus impossible.

    De toute façon, c’est le mois prochain que sera signé le contrat entre l’école en question et l’Etat.

    Cette rumeur, imprudemment relayée par l’Observatoire de l’islamisation, a permis cependant d’en savoir plus sur l’école en question. C’est en effet l’Observatoire qui a indiqué qu’il s’agissait du collège-lycée Ibn Khaldoun, lequel est sous influence directe du Qatar et de l’UOIF, c’est-à-dire des Frères musulmans.

    Le 22 mai dernier avait lieu en effet la « pause » (sic) de la première pierre des nouveaux bâtiments de l’institution. Avec Amar Lasfar, président de l’UOIF, flanqué des ambassadeurs du Qatar et du Koweit. Au moins on sait d’où vient l’argent…

    Et dans son discours, le directeur a indiqué que le contrat signé en juin sera une nouvelle étape.

    La femme en rose est Samia Ghali, maire du 8e secteur de Marseille et sénatrice PS de Marseille.

    A propos de Ibn Khaldoun, il a écrit ceci, qui n’émeut pas la République :

    « Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal. »

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  • Les écoles chrétiennes manifestent… en Israël

    Les écoles chrétiennes d’Israël ont organisé une manifestation sans précédent ce matin à Jérusalem, devant le ministère de l’Education, pour protester contre les politiques discriminatoires dont elles sont victimes. Il y avait près de 700 personnes, dont les deux vicaires patriarcaux pour Israël du patriarcat latin de Jérusalem NN.SS. William Shomali et Giacinto Boulos Marcuzzo. « Il s’agit d’une manifestation pacifique et respectueuse, pour dire que nous voulons être traités comme les autres, tant du point de vue économique que de celui de la liberté d’éducation » indique à l’Agence Fides le Père Abdel Masih Fahim, directeur du Bureau des écoles chrétiennes.

    Les écoles chrétiennes en Israël sont fréquentées par 30.000 élèves dont une moitié de chrétiens. La majeure partie d’entre elles existaient avant la constitution de l’Etat d’Israël, et elles obtiennent d’excellents résultats. Mais elles ne sont pas juives…

    Elles appartiennent à la catégorie des écoles « reconnues mais non publiques » et reçoivent un financement partiel de l’Etat. Or, depuis des années, ce financement se réduit : il a été amputé de 45% au cours de ces dix dernières années, ce qui contraint à augmenter la part des familles, qui sont des familles arabes aux revenus souvent inférieurs à ceux des familles juives.

    Un comité nommé du Bureau des écoles chrétiennes a conduit des négociations pendant huit mois avec le ministère et ce dernier a proposé que les écoles chrétiennes deviennent… des écoles publiques. Les écoles chrétiennes ont donc interrompu les négociations.

    En outre, explique le P. Fahim : « On tente d’imposer également dans les écoles primaires chrétiennes un système d’enseignement standard déjà adopté dans les écoles hébraïques et dans les écoles arabes gouvernementales, système qui annihilerait la spécificité de leur approche éducative. Les enseignants eux aussi se trouvent pénalisés par rapport à leurs collègues des autres écoles, en ce qui concerne leurs droits de travailleurs. »

  • Les écoles libres dans le collimateur

    Dans le cadre de la lutte contre le « terrorisme » et des « dérives sectaires », quatre inspecteurs généraux ont reçu mission spéciale pour travailler sur les écoles « hors contrat ». Afin de vérifier qu’elles respectent les « valeurs de la République ».

    « Le but est de systématiser les inspections. La liberté d’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect des valeurs de la République. »

    Quand on sait que les « valeurs de la République » impliquent notamment le « droit » à l’avortement et désormais le « mariage pour tous » et la lutte contre l’homophobie, l’islamophobie, etc., les écoles catholiques peuvent craindre le pire. Car un certain nombre d’articles du catéchisme sont clairement en infraction ave les « valeurs de la République ».

  • Aligner l’Alsace-Moselle

    L’Observatoire de la laïcité, organisme dépendant du Premier ministre, dont la mission est d’aggraver sans cesse le laïcisme d’Etat, vient de pondre un « Avis sur le régime local des cultes en Alsace et en Moselle ».

    L’un des gros problèmes des laïcards est la survivance en Alsace-Moselle du concordat de 1802, qui y reste applicable puisque ces départements échappèrent à la loi de 1905 (ils étaient allemands).

    Le problème supplémentaire est que, comme le reconnaît le soi-disant Observatoire, la population est très largement favorable à un régime qui dépasse de très loin la question des cultes et qui est un droit local hérité de l’Allemagne, touchant un grand nombre de domaines – à commencer par une sécurité sociale très performante parce qu’héritée du christianisme social et ayant échappé à la mainmise communiste.

    Pour imposer le laïcisme à l’Alsace-Moselle, on ne peut donc que grignoter le statut, petit à petit – la jurisprudence imposant qu’on ne puisse plus ensuite revenir en arrière.

    Le soi-disant Observatoire a trouvé dix « recommandations » à faire. Qui se résument essentiellement à deux : supprimer le délit de blasphème, et supprimer l’obligation du cours de religion.

    L’Observatoire souligne que la suppression du délit de blasphème est « symbolique », puisque l’article qui le définit n’a jamais été officiellement traduit en français ni jamais appliqué.

    Mais bien sûr le symbole est fort : il s’agit en fait d’affirmer haut et fort le droit au blasphème, donc notamment de soutenir l’action des Femen, de Caroline Fourest, etc. (De même la peine prévue pour trouble à l’exercice d’un culte doit être « alignée » sur celle prévue par la loi de 1905.)

    En ce qui concerne l’heure hebdomadaire obligatoire de cours de religion, l’Observatoire recommande l’inversion de ce qui est prévu dans les textes : au lieu de pouvoir demander à en être exempté, l’enfant devra s’inscrire volontairement. Et l’Observatoire recommande d’autre part que l’heure en question soit enlevée des 24 heures de cours hebdomadaires pour devenir une heure en plus. Sous prétexte que les pauvres élèves d’Alsace-Moselle subissent l’injustice d’avoir une heure de cours général en moins que les autres élèves français…

    Voilà bien des contorsions pour en arriver à tout simplement supprimer la particularité d’Alsace-Moselle et aligner les trois départements sur le régime général de l'école "laïque".

    On remarquera que là aussi il s’agit d’une mesure « symbolique » : on aura réussi à supprimer de la République laïque cette anomalie cléricale. (Symbolique, parce que je me souviens qu’il y a environ… 50 ans j’avais abandonné le cours de « catéchèse » où, déjà, on n’apprenait strictement rien de la religion…).

    On notera enfin que trois membres de l'Observatoire : Jean Glavany, Françoise Laborde et Patrick Kessel, se sont désolidarisés de cet "avis" parce qu'il n'apporte aucune réponse à l'intolérable discrimination dont est victime l'islam, qui ne fait pas partie des cultes reconnus par le doit d'Alsace-Moselle.

    On lit pourtant dans le texte même de l'avis:

    « Lors de l’audition du 6 janvier 2015, Abdelhaq Nabaoui, vice-président du Conseil Régional du Culte Musulman (CRCM), a déclaré : “le  culte musulman souhaite le maintien de ce régime. Je le réaffirme, nous ne souhaitons pas être utilisés comme prétexte à sa suppression”. »

    Car c'est bien évidemment une aubaine pour l'islam de bénéficier d'une authentique zone de non-droit (tant par rapport à la loi de 1905 que par rapport au droit local).

  • Mythologie

    Manuel Valls :

    « La République a fait l’école, et l’école a fait la République. »

    Si l’on quitte la mythologie et le négationnisme pour se tourner vers l’histoire vraie, cela donne :

    « La Troisième République a fait l’école laïque et laïciste, et a expulsé les congrégations enseignantes qui faisaient l’école depuis très longtemps, et l’école laïque a perpétué une République laïcarde qui ne cesse de s’écrouler au fur et à mesure qu’elle bafoue davantage l’identité française qu’elle méprise et détruit. »

  • Une école à Montpellier

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    Les écoles maternelles et primaires du Petit-Bard, à Montpellier, sont occupées par les mères d’élèves, qui réclament davantage de « mixité sociale ».

    Comme tout commentaire me conduirait devant les tribunaux et que je n’en ai pas les moyens, je m’abstiens.

  • L’islam enseigné à l’école laïque

    Le JDD fait écho à une étude du Haut Conseil à l’Intégration, sur les Elco : les enseignements de langue et culture d’origine, qui concernent aujourd’hui plus de 92.000 élèves, en progression de 16% sur les cinq dernières années. Il s’agit surtout de l’enseignement de l’arabe : plus de 57.000 élèves, suivi loin derrière par le turc : 16.500.

    La particularité de ces enseignements est qu’ils sont dispensés par des ressortissants étrangers, sous l’autorité de l’académie, mais payés par les ambassades.

    Extrait :

    « Susceptibles de renforcer les références communautaires, les Elco peuvent conduire au communautarisme. Certains interlocuteurs craignent même que les Elco deviennent des ‘catéchismes islamiques’ », écrivent les rapporteurs. Les auteurs se sont en effet étonnés du contenu du guide de l'enseignant édité en 2010 par le ministère de l'Éducation turc et en usage auprès de certains enseignants de langue et culture d'origine. "Ainsi le chapitre V de cet ouvrage intitulé "Foi, islam et morale" insiste sur l'importance de croire en Allah, un des principes de la foi, et sur la nécessaire acquisition par les élèves d'une bonne connaissance de la vie du prophète Mahomet dont l'importance doit être mise en valeur. » Assez loin de la laïcité, française ou turque.

    On remarquera la contradiction flagrante entre la mention de la « laïcité turque » et le fait que l’ouvrage islamiste dont on parle est édité par le gouvernement turc…

    C’est là qu’on voit à quel point nos journalistes (et nos politiciens, etc.) refusent de voir la réalité. Une étude dénonce un livre du gouvernement turc qui sous couvert d’apprendre la langue turque est un catéchisme islamique, et l’on commente que c’est assez loin de la laïcité turque…

    Ils n’accepteront donc jamais de considérer l’islam tel qu’il est. L’islam ne peut pas faire la distinction entre l’enseignement de la langue et l’enseignement de la religion. Pour un musulman il n’y a pas de langue laïque. Jusqu’à quand les journalistes vont-ils accepter et répercuter ce mensonge absurde d’un islam républicain ?

  • A l’Académie française…

    Xavier Darcos, qui était déjà secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales (sic) et politiques, a été reçu aujourd’hui à l’Académie française.

    Rappelons seulement que cet homme-là est celui qui dès 2008, ministre de ce que l’on ose encore appeler l’Education nationale, lança dans les lycées la chasse aux « homophobes », avec appel à la délation, et une campagne d’affichage « systématique » du lobby homosexualiste « Ligne Azur ». Campagne renforcée l'année suivante.

    Xavier Darcos fut suivi par ses successeurs, notamment Vincent Peillon qui fit une circulaire pour demander aux recteurs de relayer la propagande de la Ligne Azur. Mais, le 15 octobre dernier, le Conseil d’Etat a annulé cette circulaire » pour « non respect de la neutralité du service public de l’éducation nationale ». C’est d’abord Xavier Darcos qui n’avait pas respecté la neutralité du service public.