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Ecole - Page 2

  • Tabou

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    Ainsi commence une longue dépêche de l'AFP, où à aucun moment on ne lira le mot "islam" ou "musulman".

    La "Laïcité" étant une arme de combat contre le christianisme, on fait silence sur l'ennemi quand l'ennemi n'est pas le christianisme. C'est ce ce que l'on voit tous les jours, depuis des années, chaque fois qu'il est question d'atteintes à la laïcité dans les écoles. Car il ne s'agit jamais d'attentats chrétiens. Il va de soi que ne jamais nommer l'ennemi est le meilleur gage de la défaite. Pap Ndiaye peut raconter tous les jours qu'il n'a pas la main qui tremble: il s'est coupé la main.

  • Pap et Ferry

    Depuis le 4 novembre, le ministre du décervellement national twitte la « Minute Pap », tous les vendredis. Il semble que cette magnifique initiative de communication (combien d’euros, à quel cabinet de conseil ?) n’ait pas eu un grand succès.

    Et pour un début c’est un ratage complet. Naturellement, il commence par Jules Ferry…

    « Je commencerai par Jules Ferry, ministre de l’instruction publique à la fin du 19e siècle, qui aimait sortir sa montre à 11 heures, et puis dire : “Aujourd’hui, à cette heure-là, tous les enfants de 7e sont en train d’écrire le même mot de la même dictée”. C’était une manière de souligner le caractère très centralisé du ministère de l’instruction publique. »

    C’est son prédécesseur Hippolyte Fortoul qui avait édicté un emploi du temps minutieux et qui se vantait alors, en… 1854, de savoir ce qui se passait au quart d’heure près dans les classes… de secondaire.

    Addendum. Fortoul lui-même avait été devancé. Voir les commentaires.

  • Leur Education nationale

    Pourquoi manque-t-il des milliers d’enseignants ? En partie parce que les personnes normales ne peuvent plus être recrutées. On parlait naguère d’école normale pour désigner le lieu de formation des instituteurs, mais « normal » veut dire aujourd’hui adepte enthousiaste de toutes les idéologies de la pourriture (et adepte attentif, car elles évoluent sans cesse vers plus de radicalité woke).

    Voir ici.

    D’où la nomination d’un ministre qui va amplifier la dictature. (Quand ses propres enfants sont dans une école privée élitiste parce qu’ils ont besoin d’une « scolarité sereine »…)

  • Laïcisme pathologique

    La FSU-SNUipp 65 a écrit aux autorités de l’Education nationale de la région et va faire une alerte auprès du ministère pour une grave atteinte à la laïcité qui va avoir lieu à Lourdes.

    En effet, le syndicat a appris que des élèves des écoles laïques de Lourdes allaient participer à un concert sur l’esplanade du sanctuaire qui est un « haut lieu du catholicisme », et en outre ces élèves vont chanter l’Ave verum de Mozart, un chant pas du tout conforme à la neutralité républicaine.

    Il s’agit du concert final du festival « l’Offrande musicale », le 11 juillet prochain. Les élèves en question, qui sont en vacances, font partie du chœur qui va participer à ce concert « gratuit pour les personnes en situation de handicap ». Des enfants qui ont la chance de pouvoir chanter un chef-d’œuvre absolu sous la direction d’un des plus grands chefs d’orchestre de notre temps, Riccardo Muti.

    S’il y avait une justice en France, le syndicat FSU-SNUipp serait condamné pour harcèlement. Et ses dirigeants envoyés en hôpital psychiatrique.

  • En même temps

    Macron et Ndiaye sont allés à Marseille pour parler de l’école.

    Macron a dit que « par son parcours, par sa vie », Pap Ndiaye « dit ce à quoi je crois de l’école de la République » et « incarne ce que nous voulons faire ».

    Or Pap Ndiaye, notamment par son parcours en Amérique, est ouvertement raciste et adepte de la cancel culture, au point d’avoir participé (en France) à des réunions interdites aux blancs.

    Interrogé sur « l’épidémie » de tenues vestimentaires islamiques à l’école, Macron a répondu : « Je veux que la loi de la République s'applique. Et la loi est très claire : pour tous les élèves dans nos écoles, il n'y a pas de signes religieux, quels qu'ils soient. »

    Ce qui est diamétralement opposé aux conceptions de Pap Ndiaye.

    De toute façon, Macron a prôné une « révolution culturelle » dans l’enseignement. Il s’agit « d’inverser la pyramide » et de s’appuyer sur les enseignants pour des idées de projets : « On va donner une feuille blanche aux enseignants en leur disant : Vous allez la bâtir de manière un peu différente, vous allez bâtir des projets nouveaux pour répondre aux problèmes qui sont les vôtres. »

    Ce serait plus simple de supprimer carrément « l’école de la République », non ?

    Pauvres enfants…

  • Totalitarisme LGBTQIA+

    Le district scolaire de L’eau vive (en français), dans le Wisconsin, a organisé une séance de « formation » du personnel. Dans la troisième session, sur les classes comme « espaces sûrs », la 56e diapositive affirmait :

    "Souvenez-vous : les parents ne sont pas autorisés à connaître l’identité [de genre] de leurs enfants. Cette connaissance doit être méritée. Les enseignants ont souvent une position ambiguë sur cette situation complexe. A l’ECASD, notre priorité est de soutenir l’élève."

    Dynamitant l’autorité parentale et la vision normale de la famille, l’ECASD présente la classe comme espace sûr qui protège donc l’enfant de ses parents… afin de pouvoir endoctriner les enfants avec l’idéologie LGBT et pourrir leur vision du monde.

    L’« Eau Claire Area School District (ECASD) » a un budget de 145 millions de dollars et 11.500 élèves dans 24 écoles.

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  • Persécution laïcarde

    Alors que le baccalauréat est donné cette année à tout le monde, quelque 41 lycéens bretons devront passer la session de rattrapage en septembre. Ils ont tous largement le niveau requis, mais leur dossier de contrôle continu est « incomplet », selon le rectorat de Rennes.

    Or leurs dossiers ont été constitués exactement comme ceux des élèves de structures d’autres régions appartenant aux mêmes organisations enseignantes. Dans les autres régions les élèves ont eu leur bac, c’est seulement en Bretagne qu’on leur fait subir cette humiliation et cette injustice de devoir passer la session de rattrapage.

    Ces 41 lycéens ont comme point commun d’être élèves dans des lycées catholiques « tradis » hors contrat. Quelques minables laïcards ont décidé de le leur faire payer et de gâcher leurs vacances…

     

    P.S. Une intervention de l'avocat d'Educ'France a suffi à faire plier les laïcards frénétiques : le bac est accordé aux 41 élèves des lycées hors contrat.

  • Laïcité islamiste

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    Ceci est une affiche de la « Fédération des conseils de parents d’élèves », FCPE, créée en 1947 « pour défendre la laïcité ». Il s’agit d’une des organisations les plus farouchement laïcistes, où les mots « Noël » ou « Pâques » sont tabous. Mais on y fait de la propagande pour la propagande islamiste. Tout ce qui peut nuire au christianisme est « laïque ».

  • Totalitaire

    C’est aujourd’hui la rentrée des classes. Et cette rentrée est historique. Elle marque un saut dans la dictature de l’école de Jules Ferry : elle devient totalitaire, avec l’obligation scolaire à partir de trois ans. Car cela est digne du nazisme ou du communisme, de toute idéologie qui considère qu’il faut enlever l’enfant à sa famille le plus tôt possible pour le formater à l’idéologie obligatoire : macronisme LGBT, culture de mort, immigrationnnisme, européisme.

    Sur le plan sociologique, on nous dira que ça ne change quasiment rien à la situation, puisque l’immense majorité des enfants de trois ans allaient déjà à l’école.

    Certes, nous sommes dans un monde où tant de jeunes femmes croient qu’elles sont libérées en faisant un travail d’esclave pour payer l’assistante maternelle au lieu d’être l’âme de leur foyer et la mère authentique de leurs enfants : plus tôt est l’école, et plus on économise pour acheter une nouvelle voiture pour aller au boulot.

    Mais rendre obligatoire l’école à trois ans, c’est du même coup INTERDIRE aux mères qui le souhaitent encore d’élever leurs enfants au foyer familial. C’est un acte dictatorial contre la famille, et contre l’enfant.

  • En Inde

    Vendredi dernier avait lieu une audience devant la cour d’appel de Chennai (anciennement Madras), capitale du Tamil Nadu, pour un procès impliquant un professeur assistant du Madras Christian College, poursuivi pour harcèlement sexuel par… 34 étudiantes en troisième année de zoologie, lors d’un voyage d’étude à Mysore et Bangalore. Rejetant la demande d’appel du professeur, le juge Vaidyanathan a déclaré :

    « Les parents d’étudiants, en particulier d’étudiantes, ont généralement le sentiment que les études mixtes dans des institutions chrétiennes sont extrêmement dangereuses pour l'avenir de leurs enfants. De nos jours, elles sont accusées de se livrer à la conversion forcée de personnes de religions différentes du christianisme. Si elles dispensent une bonne éducation, leur prêche de la moralité est une question à un million de dollars. »

    Mgr Antony Pappusamy, président du Conseil des évêques du Tamil Nadu, a fermement réagi, soulignant que le propos du plus haut magistrat de l’Etat était très dommageable pour les écoles chrétiennes, que le procès n’avait rien à voir avec des conversions forcées, que l’Eglise catholique ne faisait pas de conversions forcées, qu’elle est au service de tout le monde, notamment des plus pauvres, depuis 300 ans en Inde, notamment à travers quelque 5.000 écoles dans le Tamil Nadu, et que le président de la République en personne, Ram Nath Kovind, avait plusieurs fois loué la qualité des écoles chrétiennes.

    La fermeté peut payer, même en Inde. Hier, la cour d’appel de Chennai a retiré de ses minutes les propos du juge Vaidyanathan. Les évêques avaient reçu le renfort de la Commission nationale pour les minorités, de l’Association démocratique des femmes de l’Inde, et de l’Association chrétienne indienne du Tamil Nadu.