Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Conseil constitutionnel sauve la liberté scolaire

Les agences ont informé hier que le Conseil constitutionnel avait jugé non conforme l’interdiction (platonique) de la fessée, incluse dans le projet de loi égalité et citoyenneté. Mais le bruit de la fessée a occulté la véritable information : le Conseil constitutionnel refuse que le gouvernement puisse supprimer la pleine liberté d’ouvrir des écoles, et il le fait en disant clairement que le gouvernement portait atteinte à a liberté de l’enseignement :

Le Conseil constitutionnel a jugé que, eu égard à l’atteinte susceptible d’être portée à la liberté de l’enseignement par la mise en place d’un régime d’autorisation administrative, le législateur, en confiant au Gouvernement sans autre indication le soin de préciser « les motifs pour lesquels les autorités compétentes peuvent refuser d’autoriser l’ouverture » de tels établissements, a insuffisamment précisé les finalités des mesures susceptibles d’être prises par voie d’ordonnance.

Commentaires

  • C'est bien, mais ce que nous devons demander à Dieu dans nos prières, tant pour l'enseignement public que pour l'enseignement privé sous contrat, c'est la rigueur et l'honnêteté intellectuelle d'enseignants soucieux d'actualiser leurs connaissances et de les transmettre, plutôt que de suivre lâchement la directive première des ministères successifs de la Ve République, qui est de combattre la vérité connue, qu'elle soit grammaticale ou historique. Des élèves de quatrième qui considèrent le conditionnel comme un temps de l'indicatif et Louis XIV comme une sorte de Mussolini du XVIIe siècle sont prêts à gober tout ce que Pujadas, Ockrent ou Haziza voudront leur faire avaler comme salades, au sujet de Trump, du brexit ou de Bachar el Assad.

Les commentaires sont fermés.