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Culture de mort - Page 85

  • Responsable ?

    Pour qu’on ne m’accuse pas de sortir une phrase de son contexte, voici l’intégralité des propos du pape sur le sida, tenus ce jour à la fin de l’audience hebdomadaire :

    Demain 1er décembre revient la Journée mondiale contre le sida parrainée par les Nations Unies. Des millions de personnes vivent avec cette maladie et seulement la moitié d’entre elles ont accès aux thérapies salvatrices. Je vous invite à prier pour elles et pour leurs proches et à promouvoir la solidarité, parce que même les plus pauvres peuvent bénéficier d’un diagnostic et de soins appropriés. Enfin, je demande à tous d’adopter un comportement responsable pour prévenir la propagation de cette maladie.

    La question est évidemment : quel est ce comportement responsable ?

    Le pape n’en dit rien. Pas un mot.

    Il y a deux possibilités pour la phrase qui aurait dû suivre.

    1. Un comportement responsable, il est de mon devoir de le rappeler même si cela n’est plus dans l’air du temps, c’est la chasteté, ou la fidélité dans le mariage. Ce comportement réduit à zéro le risque de contamination.

    2. Un comportement responsable, et tout le monde comprend que je m’adresse d’abord à mes amis gays, c’est d’utiliser le préservatif, et de continuer de s’éclater, gays et non gays. Mais comme le pape ne peut pas le dire ouvertement, j’en reste là. Tout le monde a compris, non ?

    Si la première possibilité était la bonne, le pape l’aurait dit…

  • La dictature LGBT

    Elle sévit aussi désormais dans les entreprises. Le site vigi-gender publie ainsi le témoignage d’une femme travaillant au département des ressources humaines dans une très grande entreprise. Ayant osé critiquer les célébrations LGBT obligatoires, on lui a signifié qu’elle n’aurait plus aucune promotion et elle a démissionné. On ne l’a pas jetée aux lions, mais l’esprit y est :

    Tes propos dans ton mail à la responsable du département diversité sont étriqués, fermés, prosélytes et cela saute aux yeux, tu es chrétienne.

    La société de l’« inclusion » exclut les chrétiens. Le temps des persécutions est bel et bien revenu.

  • Trump

    Donald Trump a nommé ministre de la Santé le député, président de la commission du budget (et chirurgien) Tom Price, opposant connu et résolu à l’Obamacare, et à la tête des deux programmes publics de sécurité sociale destinés aux plus pauvres et aux plus âgés une consultante de la santé, Seema Verma, qui a déjà travaillé avec Mike Pence. Ces deux personnes forment « l’équipe de rêve qui va transformer notre système de santé pour le bénéfice de tous les Américains », assure le président élu. Tom Price est « exceptionnellement qualifié pour mettre en œuvre notre engagement de supprimer et remplacer l'Obamacare et d'offrir des soins abordables et accessibles à tous les Américains ».

    Premier commentaire sur Breitbar.com : « Excellents choix. Adieu à la médecine socialisée. »

    Dernier commentaire au moment où j’écris : « Rappelez-vous seulement… Nous devons éviscérer l’Obamacare, pas le transplanter en Obamacare-light. Rappelez-vous cela et tout ira bien. »

    Addendum

    Comme le remarque un commentaire, Tom Price a un score de 100% dans le classement de National Right to Life, et de 0% dans celui du Planning familial. Comme le vice-président Mike Pence.

  • Détournement de mort

    L’euthanasie n’est pas une « bonne mort » (traduction littérale) mais un meurtre (éventuellement déguisé en suicide). Mais si les « soins palliatifs » deviennent un détournement de mort, ce n’est pas mieux.

    Gènéthique reproduit un article du Figaro, sans le moindre commentaire, sans le moindre avertissement, comme si c’était la bonne doctrine, et une bonne nouvelle, que ces « apports de la psychologie clinique aux soins palliatifs », selon le titre d’un livre qui vient de paraître et qui fait partie d’études sur le « temps du mourir ».

    L’auteur explique :

    « Même aux dernières heures, les changements identitaires sont encore possibles pour la personne, ce qui signifie d’une certaine manière qu’elle peut être vivante jusqu’au bout. » Sic.

    « Cette crise du mourir, comme beaucoup de crises dans nos vies, est aussi une opportunité de se retrouver avec - et déployer - de nouvelles composantes de son identité. Jusqu’au bout, on a besoin de l’autre, d’avoir des interlocuteurs, pour être soi-même. »

    Au Canada a été mis au point un « protocole de thérapie des dernières heures », appelé « psychothérapie de la dignité ». Cette psychothérapie consiste en une série de dialogues invitant la personne en fin de vie à parler de ce qui lui importe le plus. « Chacun des thèmes abordés permet au patient de s’exprimer sur des sujets qui pourraient renforcer son sentiment d’identité individuelle et lui permettre de maintenir un sentiment d’utilité, de détermination et d’estime de soi, ce qui aura pour effet de soulager sa détresse et d’améliorer sa qualité de vie. »

    Ce n’est rien d’autre que détourner le mourant de sa propre mort. De son destin éternel, qui n’est pas de se sentir important alors qu’il va quitter ce monde. Après ceux qui volent la vie, voici ceux qui veulent voler la mort.

    — S’il vous plaît, messieurs dames les psys, foutez-moi la paix, laissez-moi prier et me préparer à la Rencontre. Et si vous voulez vous rendre utile, allez me chercher un prêtre. Merci.

  • Mgr Kurtz et les trisomiques

    Les évêques américains ne parlent quasiment jamais de la France. Voici une exception. Mgr Joseph Kurtz, qui était il y a encore quelques jours le président de la conférence épiscopale des Etats-Unis, a publié une tribune sur le site Crux pour critiquer la décision du Conseil d’Etat concernant le clip « Chère future maman ».

    Mgr Kurtz dit qu’il a été attristé mais pas surpris d’apprendre que cette vidéo « qu’il faut voir » avait été interdite d’antenne sur la télévision française. Il a été ému par ces jeunes adultes trisomiques « qui parlent des dons que Dieu leur a faits et qui terminent leurs propos par des câlins avec leur maman ».

    Il rappelle que dans son dernier discours devant les évêques américains il a raconté que pendant son voyage en Ukraine il a été reçu par des réfugiés qui avaient un garçon trisomique : « Lorsque je me suis penché pour serrer la main du garçon il a instinctivement sauté dans mes bras, m’a fait un grand sourire et m’a dit dans une langue que mon cœur a compris : Je t’aime. »

    Puis Mgr Kurtz parle surtout de son frère trisomique George, et de sa « contribution d’innombrables façons » à la paroisse dont il était le curé. Et du bienfait qu’était pour lui personnellement la présence de George, sans cacher que cela impliquait aussi des sacrifices.

    Il serait bon que la Fondation Lejeune traduise ce texte en français, car il est émouvant, et la caution d’un archevêque est profitable.

  • Sida sans surprise

    Le commissaire européen à la santé Vytenis Andriukaitis a présenté une étude du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), réalisée dans les 28 pays de l’UE plus l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège.

    Il en ressort que « le VIH et le sida restent un problème grave en Europe » et que « le fait qu'une personne sur sept est atteinte par le VIH sans le savoir est particulièrement inquiétant ». Près de la moitié (47%) des cas dans ces pays sont diagnostiqués à un stade tardif de la contamination.

    Dans ces 31 pays, les rapports sexuels entre hommes est le premier mode de transmission (42% des diagnostics), et le seul qui progresse encore régulièrement.

    Le sida demeure tragiquement homophobe.

  • François et Bernard Häring

    François (non, pas Hollande, ni Fillon, l’autre) s’est livré à un éloge appuyé du "théologien moral" Bernard Häring, connu pour son opposition résolue à Humanae vitae.

    Où l’on retrouve une fois encore, et jusqu’à plus soif, la condamnation du « blanc et noir », de « ce qui est légal », de la « rigidité », et l’inflation du « discernement » à toutes les sauces.

    Avec en prime une inversion du sens de la « casuistique », ce qui paraît surprenant chez un jésuite mais est en fait très significatif.

    C’est à lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • L’avortement aux Etats-Unis

    Selon un rapport du Center for Disease Control and Prevention (CDC), réalisé sur 47 Etats, il y a eu 664.435 avortements en 2013 dans ces Etats, soit 20% de moins qu’en 2004 et deux fois moins qu’en 1980. Il faut revenir à 1971 pour trouver un nombre inférieur.

    Selon le rapport, cette baisse coïnciderait avec la baisse du taux de grossesse des adolescentes. Cela m’étonnerait beaucoup que cette explication suffise. Il me semble que cette baisse a d’abord à voir avec la fermeture de très nombreux avortoirs (certains Etats n’en ont plus que deux ou trois) grâce à la politique pro-vie qui y est menée, et à l’efficacité de cette politique sur les consciences (on sait que désormais une majorité de jeunes Américains sont contre l’avortement).

  • Duettistes

    François Fillon, diabolicum :

    « J'ai voté tous les textes qui voulaient améliorer l'accès pour les femmes à l'IVG, y compris le dernier qui était proposé par la gauche. Faire planer un doute, c'est inqualifiable. »

    Alain Juppé, ridiculum :

    « Je voudrais aussi me réjouir, moi qui suis catholique, de l'évolution de l'église catholique sur ce point, du Pape François qui invite les prêtres à pardonner ce qui était encore il y a peu impardonnable. Vous voyez que l’Église progresse. »

  • Dictature LGBT

    Plusieurs maires ont interdit la campagne de propagande sodomite lancée par le ministère de la « Santé ».

    Marisol Touraine annonce qu’elle saisit la justice. Non pas contre les concepteurs des affiches, mais contre les maires. Pour « homophobie ».

    Intéressant. On va voir si la dictature LGBT est, ou non, sans limites.

    Addendum

    De son côté, l’association des Juristes Pour l'Enfance a déposé ce jour une plainte devant le Jury de déontologie publicitaire :

    Sous couvert de lutte contre le SIDA, le ministère de la Santé par le biais de cette campagne d’affichage ne fait rien moins qu’inciter, promouvoir et banaliser sur la voie publique des comportements sexuels dits à risques (multiplication de partenaires, qui plus est, exclusivement masculins).