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Culture de mort - Page 89

  • Acharnement

    Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale va déposer « très rapidement » une proposition de loi sur le délit d’« entrave numérique » à l’avortement, qui sera examinée « en procédure accélérée ».

    Les socialistes sont très vexés que la commission du Sénat ait rejeté l’amendement du gouvernement au projet de loi Egalité et citoyenneté au motif que c’est sans rapport avec cette loi.

  • Persécution LGBT

    Joanna Duka and Breanna Koski, de Phoenix, Arizona, se sont associées l’an dernier pour créer « Brush & Nib Studio », qui propose toute une série d’invitations et autres courriers et cartons pour les mariages, pièces uniques entièrement dessinées et peintes à la main. Mais elles sont chrétiennes et refusent de travailler pour des « mariages » homosexuels. Elles ont donc été dénoncées par le lobby local, et la ville de Phoenix a pris une ordonnance les enjoignant de travailler pour des cérémonies de « mariages » homosexuels, et leur interdisant de dire pourquoi elles refusaient de le faire (sic). Sous peine d’une amende de 2.500$ et six mois de prison.

    Les deux jeunes femmes ont demandé à un tribunal une « injonction préliminaire » contre la ville de Phoenix, mais la magistrate en charge de l’affaire a jugé leur demande « absurde ».

    Elles veulent néanmoins faire appel… Mais la dictature LGBT, ouvertement et fermement appuyée par Obama, est de plus en plus puissante. Le président de la Commission fédérale des droits civiques, Martin Castro, a déclaré que « l’expression “liberté religieuse” ne sera rien d’autre que de l’hypocrisie tant qu’elle sera un nom de code pour la discrimination, l’intolérance, le racisme, le sexisme, l’homophobie, l’islamophobie ou toute forme d’intolérance ».

    *

    Dans l’Alabama, le président de la Cour suprême, Roy Moore, a été « suspendu jusqu’à la fin de son mandat », parce qu’il refuse de légaliser les unions homosexuelles malgré le jugement de la Cour suprême fédérale.

    En Alabama, 80% des citoyens avaient voté pour inscrire le mariage naturel dans la Constitution. Roy Moore avait ouvertement appelé les agents des comtés à ne pas délivrer de licences de mariage aux homosexuels. Quelque 11 comtés de l’Etat, pour ne pas encourir l’accusation de « discrimination », ne délivrent plus aucune licence de mariage…

  • Echec

    La proposition de loi interdisant tout avortement en Pologne a été rejetée par 352 députés. Seulement 58 ont voté pour.

    Ce vote suit l’avis de la commission parlementaire de la Justice et des droits de l’homme, qui venait de se prononcer contre le texte.

    Il est clair que, sous l’énorme pression internationale, particulièrement européenne (le Parlement européen venait de se saisir de la question alors même que ce n’est pas de son ressort), les députés polonais (à savoir le PiS) ont battu en retraite.

    Cela dit, les médias qui chantent la victoire du droit à l’avortement feraient bien de réviser leurs fiches.

    Selon la loi polonaise sur l’avortement, celui-ci n’est possible qu’en cas de viol et d’inceste, ou de malformation grave du fœtus, de risque pour a vie ou la santé de la mère. Il y a moins de 700 avortements par an.

    Et ce n’est que partie remise, car les jeunes Polonais sont de plus en plus opposés à l’avortement, et de moins en moins soumis à la dictature européenne.

  • « Les Polonaises »

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    Titre :

    « Les Polonaises manifestent pour défendre le droit à l’avortement »

    Début de l’article :

    « Plusieurs milliers de femmes vêtues de noir ont manifesté lundi dans toute la Pologne pour protester contre le projet du gouvernement d’interdire de fait tout accès à l’avortement. »

    Le titre de cet article (que l’on doit à Ouest France, journal fondé par des catholiques et que l’on disait encore naguère démocrate-chrétien), est doublement mensonger. Premièrement ce sont pas « les Polonaises », mais comme l’avoue l’article, quelques milliers. Et elles ne peuvent pas manifester pour défendre un droit à l’avortement qui n’existe pas en Pologne, comme cela se voit ensuite dans l’article.

    Est-ce que les Polonaises, qui sont pro-vie dans leur immense majorité, ne pourraient pas porter plainte en diffamation ?

  • Le tabou

    Des militants pro-vie des « Survivants » se sont invités à l’émission de Cyril Hanouna sur C8, chantant « Bon anniversaire » et lui disant « Merci d’exister ».

    L’animateur les a laissé faire, et a même rabroué un de ses collègues qui protestait : « Ce sont des jeunes, ils sont là pour faire passer un message. T’es vraiment la gardienne de l’immeuble qui fait chier tout le monde. En plus, c’était mignon, merci d’être passés les chéris. »

    La répartie de Cyril Hanouna (surtout qu’il a longuement insisté sur le « merci » et « les chéris ») a provoqué une bronca chez les tenants de la culture de mort.

    Et la chaîne C8 a aussitôt effacé la séquence sur son site internet. Car il est intolérable, impossible, qu’un animateur accueille avec le sourire des militants pro-vie.

    Les Survivants, quant à eux, ont expliqué :

    « En disant merci d’exister à une figure controversée des médias, Cyril Hanouna, et par Twitter aux journalistes qui font l’opinion, le mouvement veut rappeler que la vie d’une personne, qu’on l’aime ou qu’on la déteste  a une valeur inestimable. »

  • Le nazi de Rotterdam

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    Cet homme s’appelle Hugo de Jonge. Il est l’échevin de Rotterdam à l’Education, à la Jeunesse et aux Soins. Et il veut imposer la contraception aux mères qu’il juge incompétentes. Selon la proposition élaborée par le collège communal et transmise au conseil, c’est un juge qui serait chargé de décider si telle femme doit être obligée de se faire poser un implant contraceptif dans le bras…

    Interrogé à la télévision, il explique :

    Grandir sainement et en sécurité est également un droit que les enfants doivent recevoir. Nous choisissons pour les enfants, donc certains enfants ont le droit de ne pas naître.

    Hugo de Jonge est membre du parti chrétien-démocrate…

  • En Russie

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    Vladimir Poutine a nommé Anna Kouznetsova déléguée aux droits des enfants.

    Femme de prêtre et mère de six enfants, Anna Kouznetsova est une militante pro-vie. Psychologue, elle commença à travailler dans un « avortoir » (elle emploie le mot). Avec sa fondation Pokrov qui s’occupe d’enfants abandonnés, elle organisa un concours dans sa ville de Penza (500.000 habitants) par lequel le cabinet de gynécologie qui ferait le moins d’avortements gagnerait un prix (en espèces sonnantes et trébuchantes fournies par un donateur). La première année il y a eu 35 avortements de moins. L’année suivante, 78. La troisième année, 235. Anna Kouznetsova ayant présenté son action au Forum Sainteté de la maternité à Moscou, le concours a été étendu à tout le pays. Elle ne cache pas qu'elle est pour l'interdiction de l'avortement.

  • Une campagne LGBT en Pologne

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    Le lobby LGBT polonais a lancé une campagne intitulée « Donnons-nous un signe de paix », avec comme support principal cette affiche où l’on voit une poignée de mains entre un « LGBT » et un catholique.

    Cette immonde campagne, qui trouve évidemment des relais dans la presse de gauche anticléricale (et aussi dans quelques publications marginales de chrétiens dévoyés), n’est pas financée par un squelettique lobby polonais, mais par les Fondations Open Society de Georges Soros.

    La campagne, qui détourne une phrase de la néo-liturgie pour la propagande LGBT, a été soigneusement conçue pour le public polonais, et d’une certaine façon c’est un hommage au catholicisme polonais qui résiste et même qui se renforce face à la décadence générale.

    Mais, précisément, les Polonais ne se laissent pas avoir, et la riposte est vive dans les organes catholiques. On fait remarquer par exemple que l’un des promoteurs est « Campagne contre l’homophobie », qui passe son temps à vilipender l’Eglise et traîner devant les tribunaux les catholiques qui critiquent l’homosexualité, et qui tout à coup met en avant que « les valeurs chrétiennes impliquent nécessairement une attitude de respect, un dialogue ouvert et bienveillant envers toutes les personnes, y compris les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres »….

    Une pétition a été lancée sur CitizenGo Pologne protestant « contre l’utilisation du chapelet et du signe liturgique de paix pour contester l’enseignement de l’Eglise et nous désensibiliser au péché ».

    Après le cardinal Dziwisz, archevêque de Cracovie, et le cardinal Nycz, archevêque de Varsovie, c’est la conférence épiscopale qui a réagi, par un long communiqué, soulignant que le signe de paix signifie l’approbation de l’autre comme personne pécheresse mais pas de son péché, que ceux qui le pratiquent sont appelés à la conversion, que l’Eglise est la seule institution qui depuis 2000 ans proclame la dignité de chaque personne humaine et n’a jamais divisé les gens selon leur orientation sexuelle, mais que le respect de la personne n’est pas le respect des actes homosexuels qui sont objectivement moralement répréhensibles et ne peuvent donc pas être approuvés par l’Eglise.

    Les évêques ajoutent que les revendications LGBT comme l’égalité juridique des unions hétérosexuelles et homosexuelles sont « toujours, et surtout en temps de crise profonde de la famille, nuisibles à la société et aux individus ». « Le mal est le mal, non pas parce qu’il a été interdit par quelqu’un [wahou ! là on passe de l’homophobie à l’islamophobie…] mais parce que, incompatible avec le plan de Dieu, il nuit à l’homme. C’est pourquoi l’Eglise, comme une bonne mère, doit clairement l’appeler par son nom. Une attitude de tolérance envers le mal serait, en fait, de l’indifférence envers péché de nos frères et de nos sœurs. Cela n’aurait donc rien à voir avec la charité ou l’amour chrétien. »

  • La fondation Lejeune se rebiffe

    Libération a monté un coup minable contre le Manuel bioéthique des jeunes, de la Fondation Jérôme Lejeune. Livret bien connu depuis longtemps, mais il fallait trouver quelque chose pour célébrer la « Journée mondiale pour le droit à l’avortement ». On raconte donc que deux élèves de première, d’un lycée catholique, découvrent ce livret sur un présentoir, dans les locaux administratifs. Elles sont « sidérées », et montrent ça à leurs copains, qui sont tous « choqués ».

    Qu’un ouvrage de bioéthique dans un lycée catholique soit contre l’avortement, c’est effectivement impensable…

    Naturellement, le Planning familial, puis Laurence Rossignol, ont sauté sur l’occasion, la première accusant la Fondation Jérôme Lejeune de publier des « contre-vérités scientifiques », la seconde dénonçant un « document de propagande ».

    La Fondation Jérôme Lejeune a décidé de porter plainte pour diffamation.

    Jean-Marie Le Méné rappelle que ce livret a été publié à 500.000 exemplaires et qu’il n’a jamais été contesté.

  • Diabolique

    Le rapporteur du projet de loi Egalité et citoyenneté au Sénat a dit qu’elle allait donner un avis défavorable à l’amendement sur le délit d’entrave numérique à IVG, parce qu’il n’a rien à faire dans ce texte.

    Cela a suffi pour que Laurence Rosignol se lance dans une nouvelle diatribe contre les défenseurs de la vie, qui ont des relais jusqu’au Sénat...

    Quant à Marisol Touraine, elle annonce une nouvelle action de la dictature : une police de l’avortement va être chargée de faire des opérations de « testing », pour identifier d’éventuelles difficultés dans les délais de recours, le niveau d’information et l’accueil réservé…