Le lobby LGBT polonais a lancé une campagne intitulée « Donnons-nous un signe de paix », avec comme support principal cette affiche où l’on voit une poignée de mains entre un « LGBT » et un catholique.
Cette immonde campagne, qui trouve évidemment des relais dans la presse de gauche anticléricale (et aussi dans quelques publications marginales de chrétiens dévoyés), n’est pas financée par un squelettique lobby polonais, mais par les Fondations Open Society de Georges Soros.
La campagne, qui détourne une phrase de la néo-liturgie pour la propagande LGBT, a été soigneusement conçue pour le public polonais, et d’une certaine façon c’est un hommage au catholicisme polonais qui résiste et même qui se renforce face à la décadence générale.
Mais, précisément, les Polonais ne se laissent pas avoir, et la riposte est vive dans les organes catholiques. On fait remarquer par exemple que l’un des promoteurs est « Campagne contre l’homophobie », qui passe son temps à vilipender l’Eglise et traîner devant les tribunaux les catholiques qui critiquent l’homosexualité, et qui tout à coup met en avant que « les valeurs chrétiennes impliquent nécessairement une attitude de respect, un dialogue ouvert et bienveillant envers toutes les personnes, y compris les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres »….
Une pétition a été lancée sur CitizenGo Pologne protestant « contre l’utilisation du chapelet et du signe liturgique de paix pour contester l’enseignement de l’Eglise et nous désensibiliser au péché ».
Après le cardinal Dziwisz, archevêque de Cracovie, et le cardinal Nycz, archevêque de Varsovie, c’est la conférence épiscopale qui a réagi, par un long communiqué, soulignant que le signe de paix signifie l’approbation de l’autre comme personne pécheresse mais pas de son péché, que ceux qui le pratiquent sont appelés à la conversion, que l’Eglise est la seule institution qui depuis 2000 ans proclame la dignité de chaque personne humaine et n’a jamais divisé les gens selon leur orientation sexuelle, mais que le respect de la personne n’est pas le respect des actes homosexuels qui sont objectivement moralement répréhensibles et ne peuvent donc pas être approuvés par l’Eglise.
Les évêques ajoutent que les revendications LGBT comme l’égalité juridique des unions hétérosexuelles et homosexuelles sont « toujours, et surtout en temps de crise profonde de la famille, nuisibles à la société et aux individus ». « Le mal est le mal, non pas parce qu’il a été interdit par quelqu’un [wahou ! là on passe de l’homophobie à l’islamophobie…] mais parce que, incompatible avec le plan de Dieu, il nuit à l’homme. C’est pourquoi l’Eglise, comme une bonne mère, doit clairement l’appeler par son nom. Une attitude de tolérance envers le mal serait, en fait, de l’indifférence envers péché de nos frères et de nos sœurs. Cela n’aurait donc rien à voir avec la charité ou l’amour chrétien. »