Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Détournement de mort

L’euthanasie n’est pas une « bonne mort » (traduction littérale) mais un meurtre (éventuellement déguisé en suicide). Mais si les « soins palliatifs » deviennent un détournement de mort, ce n’est pas mieux.

Gènéthique reproduit un article du Figaro, sans le moindre commentaire, sans le moindre avertissement, comme si c’était la bonne doctrine, et une bonne nouvelle, que ces « apports de la psychologie clinique aux soins palliatifs », selon le titre d’un livre qui vient de paraître et qui fait partie d’études sur le « temps du mourir ».

L’auteur explique :

« Même aux dernières heures, les changements identitaires sont encore possibles pour la personne, ce qui signifie d’une certaine manière qu’elle peut être vivante jusqu’au bout. » Sic.

« Cette crise du mourir, comme beaucoup de crises dans nos vies, est aussi une opportunité de se retrouver avec - et déployer - de nouvelles composantes de son identité. Jusqu’au bout, on a besoin de l’autre, d’avoir des interlocuteurs, pour être soi-même. »

Au Canada a été mis au point un « protocole de thérapie des dernières heures », appelé « psychothérapie de la dignité ». Cette psychothérapie consiste en une série de dialogues invitant la personne en fin de vie à parler de ce qui lui importe le plus. « Chacun des thèmes abordés permet au patient de s’exprimer sur des sujets qui pourraient renforcer son sentiment d’identité individuelle et lui permettre de maintenir un sentiment d’utilité, de détermination et d’estime de soi, ce qui aura pour effet de soulager sa détresse et d’améliorer sa qualité de vie. »

Ce n’est rien d’autre que détourner le mourant de sa propre mort. De son destin éternel, qui n’est pas de se sentir important alors qu’il va quitter ce monde. Après ceux qui volent la vie, voici ceux qui veulent voler la mort.

— S’il vous plaît, messieurs dames les psys, foutez-moi la paix, laissez-moi prier et me préparer à la Rencontre. Et si vous voulez vous rendre utile, allez me chercher un prêtre. Merci.

Commentaires

  • « Même aux dernières heures, les changements identitaires sont encore possibles pour la personne, ce qui signifie d’une certaine manière qu’elle peut être vivante jusqu’au bout. » Sic.

    « Cette crise du mourir, comme beaucoup de crises dans nos vies, est aussi une opportunité de se retrouver avec - et déployer - de nouvelles composantes de son identité."

    Parle t'il du "gender" terminal?

    Je crois que je deviens un inadapté cérébral pour cette société, j'ai beaucoup de peine à comprendre même le texte qui est en français. Je deviens de plus en plus un handicapé mental sur les concepts de cette nouvelle société. Je crois que le catholique dans le futur sera considéré comme un vrai « fou » un « idiot fini ».

  • Rassurez-vous Onclin, ce sont eux qui sont fous, pas vous, ni nous.

  • Nouvelle audience cruciale pour Vincent LAMBERT ;
    Le 16 Janvier 2017.
    Demande d'union de Prières.

    Orémus ad invicem.

Les commentaires sont fermés.